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06 mars 2017

L'invitation à souper en 2017

Il y a quelques semaines, j'ai été pour la première fois confrontée à une nouvelle façon de pratiquer l'invitation à souper entre amis.

Une copine nous a invités, mon homme et moi, à manger chez elle un samedi soir. On serait 3 couples qui se connaissent depuis quelques années. Comme elle voulait éventuellement sortir après le repas, elle a proposé de se retrouver à 18h30, ce qui nous convenait parfaitement et est un horaire normal pour souper, en Suisse (et oui).

Le jour j, voyant que mon homme et moi étions très en retard sur le programme (et coincés dans les bouchons, entre-autres), j'ai écrit à ma copine vers 17h pour lui annoncer que, probablement, on arriverait vers 19h. Jusque-là rien d'anormal. Je déteste arriver en retard - d'ailleurs, quand elle invite nous on arrive toujours en avance.

Contre toute attente (ou la mienne, en tout cas), ma copine répond froidement que "c'est OK" et qu'elle espère "arriver à retenir son copain" de manger entre-temps. Et moi qui croyais que seuls les enfants et les femmes en manque de sucre étaient dangereux quand ils ont faim... Bref, déjà légèrement énervée par cette réponse pas spécialement généreuse, je me dépêche pour limiter au max le retard et lui réponds, par politesse, que si ils veulent, ils peuvent commencer sans nous. Je n'imaginais pas une seconde qu'elle me prendrait à la lettre - et pourtant c'est exactement ce qu'elle a fait! Je ne vous raconte pas ma tête lorsque nous sommes arrivés (vers 19h, justement) et que les 2 couples étaient déjà à table, en train de manger...!

J'en ai reparlé à mon homme et à d'autres copines, histoire de voir si c'est seulement moi que ça dérange; sauf mon homme, tout le monde trouvait ça limite. Je me suis demandée aussi ce qu'en pensait l'autre couple invité, mais puisqu'ils ont participé, je suppose que ça ne les choquait pas non plus. Finalement, pour l'hôte, c'est la bouffe ou la compagnie qui était importante, ce soir là?

Et vous, commencez-vous à manger avant que les invités ne soient arrivés?

15 janvier 2011

Ha, que c'est beau, la vie en colocation...!

Mes journées commencent d'habitude avec de petites tâches ménagères imposées de l'extérieur.
Non je ne suis pas femme de ménage: je suis en colocation.
Je devrais les remercier, mes colocataires, il m'inspirent et me donnent plein d'idées meurtrières!
J'ai, grâce à eux, élaboré plusieurs version d'un même message que je voulais leur adresser: Les miettes, ça se ramasse est devenu, dans ma tête, Ramasser vos miettes de la table après le petit déjeuner ça prend 20 secondes...si, si, j'vous assure: c'est moi qui le fait tous les matins, donc je suis bien placée pour le savoir! ou bien Je comprends que pour un étudiant en médecine, une en économie et une autre en psychologie, ça puisse ressembler à un défi, oui, c'est dur de ramasser ses miettes, passer une éponge, bref, laisser le même ordre qu'on a trouvé, et puis, bah!, je vous fais perdre votre temps avec ces considérations sur le respect de l'autre que toute personne bien élevée de plus de 19 ans devrait connaître...

Et ainsi de suite...avec rage, je me demandais pourquoi l'ainée, en l'occurrence moi, devait se taper tout le petit sale boulot et se ramasser des "Tiens, cendrillon" en prime.
J'ai même songé à établir un questionnaire et guide pratique, voire écrire un Ramassage de miettes pour les nuls, voire demander à mon coloc qui fait de la chimie, de la biologie, de l'anatomie, du matin au soir, si il voulait pas aussi passer l'examen Mietologie parce que c'était pas encore top son niveau.

Toutefois je ne suis jamais passée à l'acte. Je n'ai jamais rien dit ou écrit à mes colocs. Que voulez-vous dire à un mec de 20 ans qui vous demande "Elles ont passé les femmes de ménage lundi? Parce que de Noel a début janvier, RIEN DE RIEN, je te dis pas..."? (Oui, car en plus de tout ça, nous avons le luxe d'avoir des femmes de ménage qui passent 1 fois par semaine pour faire le gros...).

Je me contentais donc de me plaindre avec des ami(e)s.

Mais ce matin, je suis passée à l'acte.
Il y a eu le déclic. Le casus belli?
Une plaque à lasagne que j'avais achetée et amenée pour que tout le monde puisse l'utiliser, gisait dans le bac à essuyer la vaisselle, avec une grosse croute de saleté bien en évidence sur un des cotés.

J'ai alors immédiatement mis la plaque sur la table et accompagné cette oeuvre d'art moderne d'un papier avec ce que je pensais.

Je pense que désormais je serai encore plus moquée et appelée Cendrillon, mais qu'à cela n'en tienne, dans 1 an et demi, adieu colocation!, je louerai un studio moi toute seule.

15 septembre 2010

The places I live in - part 2

Deuxième chapitre de la série "les endroits qui m'ont marquée" (et qui continuent de le faire, d'ailleurs), BOLOGNE en Italie.
Bologne fait partie à juste titre de la Top 3 parce que c'est LA ville ou j'ai séjourné le plus longtemps en absolu, même si c'est encore Côme, en Lombardie, qui avec ses 4 ans consécutifs détient le record d'endroit où j'ai séjourné le plus longtemps de façon continue. A Bologne, j'y suis arrivée la première fois lorsque j'avais 11 ans, pour la dernière année d'école primaire. A cette époque mon père travaillait encore dans la grande entreprise qui nous a tellement fait déménager, ma mère restait à la maison pour m'aider ma soeur et moi à faire les devoirs, on avait un très joli chat, Pistache, et nous vivions dans un splendide appartement de quelque 150-170 m2. Au dernier étage d'un immeuble élégant et discret, en plein centre ville, cet appartement énorme était d'après mes souvenirs lumineux, couvert de veluxs et amélioré d'une longue terrasse qui offrait une vue sur les toits etde l'amusement à Pistache. La vie à Bologne était donc sereine, comme elle peut l'être àcet âge et dans ces conditions-là. Nous sommes restés 3 ans. C'est le premier endroit dont j'aieune conscience, malgré mon âge; j'ai gardé au fil des années un souvenir très net du centre ville: rouge, orange et jaune. Car selon la loi, il est a peu près interdit de peindre les murs d'une autre couleur. (Cela donne un effet qui la fait ressembler à Toulouse, la ville rose, et qui lui vaut le surnom de Bologna la rossa, Bologne la rouge, aussi à cause du penchant politique). Le déménagement, à 14 ans, de Bologne à Côme a été traumatisant et a nourri ma nostalgie pour la ville rouge pendant des années. C'est une des raisons qui m'ont poussée à y retourner pour les études universitaires:tout récemment donc, j'y a fait ma deuxième, troisième et dernière année de licence. Malgré la joie d'aller vivre dans une ville que je connaissais, et donc l'impression toute nouvelle d'avoir un endroit d'origine, où pouvoir retourner en se disant "C'est ici mon chez moi", les débuts ont été difficiles à cause des formalités requises aux immigrants: officiellement, j'étais une extra-communautaire, et j'en ai vu des vertes et des bien mûres. De plus, je ne vivais plus avec ma famille, j'étais en coloc, il y a eu des hauts et des bas, donc la comparaison avec ma vie à Bologne d'auparavant ne faisait pas toujours bon effet. Mais dans l'ensemble, et pour tout un tas de raisons,c'est une ville que j'adore, où j'ai bien vécu, qui n'est ni trop grande, ni trop petite comme j'aime le répéter à tout le monde, où j'ai l'impression d'être chez moi. Ce serait long à expliquer, et d'ailleurs, j'ai déjà beaucoup écrit pour décrire bien peu de chose! En tout, j'ai passé donc 6 ans à Bologne. J'y retourne et j'y retournerai régulièrement, entres autre parce que mon fiancé y vit (ainsi que beaucoup d'amis). Je considère les retours à Bologne comme des retours au pays...
Voici comment on peut prendre son café dans un bar en centre ville...

Comme c'est une ville que j'aime et que j'ai aussi la passion pour la photographie, il va de soi que j'ai une quantité absolument démentielle de photos de Bologne, je ne peux vous proposer ici que la crème de la crème des clichés récents...
On dirait Venise, mais la couleur des façades nous renseigne sur le fait que c'est bien Bologne...
Un des symboles de la ville, San Luca, visible dès l'arrivée en train, au loin...
Un autre symbole, les tours. La plus importante étant celle ci, où je suis montée
D'en haut, une vue imprenable sur les axes et le couleurs

Demain je déménage à Genève et je voulais rendre hommage à la rossa :)

14 septembre 2010

The places I live in - part 1

Je fais partie de ceux qui pensent que c'est les gens qu'on a autour de soi qui font la différence; toutefois, il est vrai qu'il existe des endroits qui pour des raisons qu'il serait vain espérer pouvoir énumérer, font une différence eux aussi par le simple fait de s'y trouver. Je fais partie de ceux qui pensent également que tout ce qui est autour de nous nous influence. C'est donc dans le double but de rendre hommage à et de vous présenter les lieux où je vis que j'écris ce post. Aussi, comment pourrais-je être certaine d'avoir fait de mon mieux pour être claire dans ce blog, si ce n'est en vous racontant et montrant la terre que je foule régulièrement?

Au Menu, donc, 3 endroits.

Le premier, la région où vivent mes parents.
C'est à dire le canton de Vaud, en Suisse, du côté à l'est du Lac Léman, dans les Alpes.
C'est le premier endroit que je cite parce qu'il est lié quelque peu à mon enfance. Depuis toujours, nous nous y rendons pour y passer les vacances, que ce soit à Noël ou pendant l'été. C'est le seul endroit où ma famille à une maison à soi, chose rare étant donné notre ex-status d'expatriés. Actuellement s'y trouve aussi l'activité de ma famille, qui s'est reconvertie toute entière après le licenciement de mon père: l'Hôtel-Restaurant (dont je tais le nom pour des raisons de privacy ;) ) C'est donc ici que vous me trouverez pendant la hautesaison, en train de servir à table probablement. Ce sera sans doute aussi l'endroit où je passerai quelques fins de semaine, puisque ce n'est pas si éloigné de Genève. C'est en pleine cambrousse, en plus à la montagne, avec tous les avantages et désavantages que cela apporte.
Que dire d'autre?
Les photos feront le reste.
Coucher de soleil - Tramonto
La dite région, ici en hiver, entre le Lac et les Alpes - La regione sopraccitata, qui in inverno, tra lago e montagne
Le paysage en hiver - Paesaggio invernale -
La vue depuis ma chambre, en hiver - Vista dalla finestra di camera mia, inverno
Et, bien entendu, la fondue! - Ovviamente ecco qui il piatto tipico, la fonduta
...ainsi que la choucroute - E i crauti, che non potevano mancare
l
Un marché au bord du Lac Léman - Un mercato in riva al Lago Lemano -
Toujours au bord du Lac Léman, en été - Sempre in riva al lago Lemano, d'estate

11 août 2010

Teatro... / Du théâtre et du cinéma, la bonne idée de la rentrée?

..come terapia e scoperta?
Parigi mi avrebbe stimolata in quanto città; Genève mi stimola con le sue proposte di attività culturali.
Ho deciso di vivermi la specialistica in modo meno scolastico. Ho bisogno di una boccata d'aria al cervello, di non pensare sempre solo allo studio e alle lingue straniere.
Svolta che metterò in pratica da ottobre dunque, iscrivendomi al Coro (sicuramente) e a due atelier dell'Università (molto probabilmente).
Il primo è un atelier sul linguaggio del cinema; dà gli strumenti necessari a vedere e poi scrivere critiche.
Il secondo è un atelier di teatro di opere francofoni.
Perché no. Più ci penso, più mi sembra una strada da percorrere. Una piccola svolta da dare.
Foto di una rappresentazione teatrale di ATDF (UniGE), coperta da copyright.

J'ai étouffé la douleur et la déception de ne pas pouvoir étudier et vivre à Paris en évitant d'y penser, mais à chaque fois que je croise une photo de la ville lumière quelque chose se noue au fond de mon estomac.
Heureusement, il n'en sera plus ainsi pour longtemps.
Genève ne peut pas m'offrir le même type d'émotions et d'inspiration que Paris, en tant que ville (du moins c'est mon avis, maintenant); mais elle peut m'offrir beaucoup d'autres choses, à condition de savoir en profiter. Je pense aux activités culturelles de l'UniGE. L'agenda est nourrie et le choix des ateliers vaste.
Ragaillardie par la découverte de ces potentielles activités, j'ai donc décidé d'affronter mes 2 années de Master un peu différemment de celles de licence. J'aimerais devenir un peu plus relaxée par rapport aux études - sans pour autant ne pas les prendre au sérieux - et un peu plus ouverte à des nouveautés qui pourraient "m'oxygéner" le cerveau et m'aider (pour tout) de façon alternative.
Premier choix, participation à la chorale. C'est presque devenu une habitude.
Deuxième et troisième choix (pourquoi se priver d'oxygène?), un atelier appelé "Grammaire du cinéma" et un atelier de théâtre francophone.
Pourquoi le cinéma, eh bien parce que j'ai appris à l'apprécier peu à peu et que d'une façon ou d'une autre il fait partie de ma partie de vie "italienne", lié comme il l'est à une façon de vivre à la dolce vita, pour utiliser une expression qui rappelle un metteur en scène.
Pourquoi le théâtre? Je ne vous cache pas que l'idée du théâtre m'est venue après l'échec à l'oral de l'ESIT et le conseil d'une des admises, qui m'a expliqué les vertus du théâtre...pour l'oral. Puis, jouer la comédie, c'est thérapeutique, tout comme l'écriture, le chant...
Et comme je ferai de la traduction, il me semble que l'atelier de cinéma soit un complément de formation à l'écrit et celui de théâtre à l'oral. Sans oublier le potentiel enrichissement culturel et personnel. Ainsi, tout est complémentaire, les équilibres sont posés, tout est prêt. Je n'ai plus qu'a me lancer.
J'ai l'impression que ça me fera tellement de bien que, en fait, ça m'en fait déjà.

22 mars 2010

独り言


この間はイタリア語でも述べたんですが、今年の受験勉強のおかげですくなくとも私は新聞を読む、ニュースを聞く人になった。隣の人のことも分からない昔の私にとってはかなりの上達で、入学試験を落ちてしまうとしてもこれからもう失わない生活のスタイルというか、生活の習慣が身に付けたような感じしていいことだと思う。ヨッシ!誇りだ。

でも受験勉強のおかげで分かるようになったことというと、弱点もすくなくはありません。日本の時事問題を詳しく細かいことまで理解しようとする努力の結果は、やはり、新しい言葉や表現を学んで身につける楽しさと共に、そんなにたくさん知らない単語があってからこそ凄く不安になるのつらさ。「これでじゃ、受かられるわけない」とか。

不安になるということだけじゃなくて、頭の中で「不安になるべきだよ、バカ、もっと頑張らなくちゃ」までの言葉が浮かんでくる。

確かに自分には厳しい。たまには身が持たない。
この厳しさの程度がおおげさなのか、ちょうどいいのか、自分でもはっきり分からないけどね。。。でも私なりにできるだけの努力したいの。

受かるのかな。

20 décembre 2009

Quando (anche) l'imitazione fallisce

Mi è tornato in mente per caso.

A Tokyo andavo ogni tanto con i miei amici in un irish pub che si chiamava Hub...è una catena, e ce n'era uno anche a Takadanobaba, dove abitavo.
Regolarmente, all'entrata, un cameriere chiedeva 三名様ですか san mei sama desu ka? cioè "siete in 3"?
Allora rispondevamo di volta in volta "si, siamo in xxx". Mi ricordo di aver risposto spesso io, avendo cura di togliere il "sama" che è un onorifico, e che quindi non si puo' applicare a se stessi. E dicevo はい、三名です hai, san mei desu "si, siamo in 3".

ERRORE.

L'ho capito solo tardissimo, credo l'ultima volta che ci sono stata tipo, 2 sere prima di tornare in Italia. Anche "mei" è onorifico, come contatore per le persone. La risposta giusta era はい、三人です hai, san nin desu "si, siamo in 3"...col contatore "normale", quindi umile, per le persone.

Cioè quello che non avevo imparato studiando sui libri mi ha indotto in errore perchè per quanto il meccanismo di rispondere ripetendo la frase tale e quale togliendo solo l'onorifico e volgendola in una affermazione fosse giusto, mancava l'intuizione di pensare che forse anche il contatore poteva essere in forma onorifica...

Mi viene da sorridere. Ho sbagliato per tutto quel tempo, in buona fede, e mai sul cameriere l'ombra di un sorriso o di una smorfia.

(E poi penso ai bambini giapponesi che imparano la lingua per imitazione...e mi ricordo che l'onorifico difatti non lo imparano da piccoli - mi dicevano- ma tra la fine del liceo e l'entrata all'università, cioè all'alba dell' "entrata nella società", un passo marcato dalla necessità di sapervicisi comportare).

30 octobre 2009

Il mondo è piccolo e Taguchi Randy

Stasera a Bologna c'è una conferenza di letteratura giapponese che ha per tema il romanzo di Taguchi Randy "Mosaico". Sono emozionatissima, perchè la scrittrice in persona sarà presente, e questo significa che ci sarà anche un interprete. E potrò osservare dal vivo davvero per la prima volta una conferenza in giapponese interpretata in italiano. Sono davvero emozionata. Non sto nella pelle. Mi aspetto che questo evento mi dica molto.
E poi l'altro fatto che carica l'evento di suggestività è che oggi ho finito di leggere Mosaico, mi sono ridocumentata sull'autrice, e ricordandomi che era famosa per un blog che tiene da anni, sono andata a scovarlo e...in data 27 ottobre c'è un post che dice che verrà in Italia. Non so è stranissimo. Mi sembra di essere in un mondo piccolissimo. Questa rete che permette di comunicare. Io so che Taguchi Randy, che ascolterò in conferenza stasera, ha scritto sul suo blog che era stata in Italia un anno fa, le era piaciuto, aveva visto l'edizione italiana di un suo romanzo, mentre ora-spiega- è uscita l'edizione italiana di Mosaico, appunto, e le foto sue, e la didascalia alle foto quello é il mio interprete Giorgio...http://runday.exblog.jp/12758912/
Sto in fibrillazione.

Volevo dire: ho incontrato qui a Bologna, tramite annuncio in una bacheca, T., una ragazza giapponese che è venuta a studiare un anno in Italia. Ho scoperto che conosce un mio compagno della Waseda, M., e che era studentessa di italiano nella scuola dove insegnavo io a Shibuya; ho conosciuto anche una ragazza mezza italiana mezza giapponese, Y., tramite Facebook. Lei mi aveva notata per un post in una bacheca di una nostra conoscenza comune (forse perché ho il nome anche in katakana, che è da veri nerd effettivamente), e andando sul mio profilo aveva scoperto che ero io che scrivevo lapeppapolide, blog che conosceva e seguiva da tanto. E è stata a Tokyo quest'estate e studia qui a Bologna come me.

Una rete globale molto avanzata assumerà un giorno una propria autonomia. Gli uomini, in completa armonia, potranno allora cominciare a sintonizzarsi con il mondo grazie a quest'immensa rete. Gli abitanti della Terra risuoneranno finalmente insieme e saranno dunque questi uomini nuovi a purificare il mondo.
Tratto da Mosaico, Fazi Editore, p.309.

24 octobre 2009

Parole per il matrimonio&co

Tanto per fare un'analisi sociologica partendo dai termini esistenti e usati dal popolo giapponese...sapete come dicono divorzio?
Certo c'è il vocabolo corretto, the proper word mi verrebbe da dire in inglese, che è 離婚 rikon composto dagli ideogrammi di allontanarsi + il secondo ideogramma di 結婚 kekkon matrimonio. Ma c'è anche バツいち batsu ichi, che ad immagini potrebbe venire rappresentato tranquillamente da una croce seguita da un numero 1. Croce 1. Cioè sbaglio 1? Errore 1? Cosa andata a male 1?In giappone si segna la risposta giusta con un tondo, e quella sbagliata con una croce. E Vero e Falso si dice, appunto Maru e Batsu. Tondo e croce.
Per chi è divorziato per la seconda volta バツに batsu ni, cioè croce 2. E via dicendo.

Poi c'è il 結婚活動 kekkon katsudo abbreviato in 婚活 konkatsu. Consiste in diverse forme di dating finalizzate al matrimonio. Le agenzie prepostevi organizzano incontri a pagamento per trovare l'anima gemella. Un po' come lo speed dating. Simile è il 合コン go kon, che pero' a dedurre dal nome non è finalizzato al matrimonio ma solo a trovare qualcuno. Di solito il go kon è sotto forma di incontri informali di un numero pari di persone di entrambi i sessi in piccoli gruppi. Io una volta sono stata costretta a partecipare...Fu una cosa simile a quella che vedete all'inizio di questo video: un go kon di cucina http://dailymotion.virgilio.it/video/x9a4ok_1329002a_shortfilms ma forse alcuni di voi lo ricorderanno http://lapeppapolide.blogspot.com/2009/04/note-di-viaggio-parte-quinta.html
Per concludere con qualcosa di piu' tradizionale invece vi ricordo l'esistenza dell'Omiai お見合い che è invece l'incontro di due persone, spesso ad opera dei loro genitori, per un matrimonio combinato.

Interessante no? C'avrei potuto fare la tesi. Ma le buone idee vengono sempre troppo tardi.


Al momento sto guardando un dorama (serie televisiva) che ha per oggetto un konkatsu. Il titolo gioca sulla somiglianza di questa parola con とんかつ tonkatsu, cioè la carne impanata alla giapponese per intenderci. Il protagonista guarda caso deve fare konkatsu, e ha un padre che gestisce un negozio di tonkatsu. Ecco la "locandina", dove tutti i partecipanti al konkatsu mangiano tonkatsu.

Non faro' "l'analisi sociologica", perchè l'argomento richiede un po' di ricerche, ma questo è quello che ho imparato là sui termini e su certe pratiche inerenti al matrimonio.

09 août 2009

Ecologia alla giapponese


Sapete che cos'è?
In Giapponese si chiama ハンカチ (hankachi) dall'inglese handkerchief. Un fazzoletto di tessuto.
Ma i giapponesi non si soffiano il naso, almeno non in pubblico...quindi qual è l'uso di un fazzoletto di tessuto in Giappone?

Io ho ricevuto questo hankachi prima di andare in Giappone, e mi era stato presentato come un oggetto di uso quotidiano...indispensabile!
L'ho capito in effetti solo là, quando ho visto che, per motivi di salvaguardia dell'ambiente, nei bagni dell'Università non c'era niente per asciugarsi le mani: tutti hanno un hankachi loro personale, e si asciugano le mani con quello.
Ne esistono di tutti i tipi e colori, e qualità. Ne ho pure preso uno perchè era in regalo con la bottiglietta d'acqua che vendono nella metro. E' molto sottile, rosso con le nuvolette bianche, troppo carino. Anche se devo dire che il modello di cui vi riporto la foto è migliore come tessuto e presenta il vantaggio di essere anche una cartina ^^

Questa cosa pero' mi ha colpita sul volo del ritorno. Una volta che hai il tuo hankachi e che ti sei abituata a usarlo quotidianamente, lo vedi come il sistema migliore e più ecologico. Perchè sprecare tanta carta?

01 août 2009

Pro e contro

Le domande mi sorridono cinicamente: non si puo’ rimandare in eterno, autodifendendosi con un cosidetto desiderio di non tirare conclusioni affrettate. Soprattutto perché chi non ha vissuto la vorrà sapere. Le domande sono lecite quindi, e le risposte, tanto, dovvrebbero esserci: bisogna fare chiarezza. Cosa mi è piaciuto del Giappone, cosa no, ora che sono tornata?

Sul posto in sé non riesco ad andare oltre al banale “all’inizio anche andare al supermercato è un’avventura, perché tutto è diverso, a partire dal paesaggio urbano.” Voglio dire, se sono queste le info che vi servono, compratevi una guida. Io preferisco rimandare ad una bella sessione di esibizione guidata dei miei 30 giga di foto.

Sul resto, invece, si puo’ discutere.

Alla pole position di “mi è piaciuto e sarebbe da importare in italia” senz’altro l’immancabile educazione, cortesia nei modi e rispetto per interlocutore. L’efficienza degli uffici, di tutta l’amministrazione, e la professionalità e cordialità degli addetti. Mai, nella posizione di avente diritto, mi si è mancato di rispetto. Non ho neanche passato piu’ di 15 minuti ad uno sportello anche per fare documenti molto importanti. Del resto il problema in Italia è che l’addetto che hai di fronte non rispetta te e le tue richieste (viste come irragionevoli e arroganti pretese) perché è il primo che, i tuoi diritti, non li conosce (ogni riferimento alle procedure per il permesso di soggiorno è puramente voluto). In Giappone invece si ha sempre a che fare- almeno questa la mia impressione- con gente che sa quello che ti è dovuto e collabora con te, non ti rema contro. Poi per mettere i puntini sulle i mi sento in dovere di puntualizzare che se sei nel torto, invece, “cause toujours tu m’interesses” non sarai ascoltato, non faranno eccezioni, non ti faranno un favore, non avranno nessun lato umano e comprensione per la tua situazione.

Alla pole position del “non mi è piaciuto, difatti per questo sono contenta di essere tornata” l’altro lato della medaglia. Cortesia? Sempre, certamente. Ma distanza. Per le relazioni personali, troppi sforzi non remunerati. Gente che non si apre, che rimane sul superficiale, che sembra non aver bisogno di amici, di confidenze, di rapporti umani insomma. Non sapro’ mai se è perché sono straniera io o se anche tra di loro è così. Mai perché i giapponesi, in questo ambito, del mistero fanno uno sport nazionale. (Non credo che amino essere capiti, perché questo li svelerebbe.) Fattacci loro. Sto andando fuori tema, comunque questo è quanto.


18 juillet 2009

Ultimo week end in Giappone...

Ieri era l'ultimo giorno di lezione. Dopo mesi e mesi di duro lavoro...! Ultimo giorno di lezione con pranzo con compagni e prof. e party d'addio alla sera. Nel pomeriggio ovviamente ultimi acquisti. Non vedevo l'ora! E il tutto seguito da una bella dormita al sabato mattina, seguita dai fuochi d'artificio sabato sera. Domenica valigie e lunedi partenza. Tutto perfetto.

Se non che...ho pensato bene di cadere dall'altezza di ben 2 gradini di scale venerdi mattina uscendo dal dormitorio per andare a lezione. Risultato: storta alla caviglia. Cortisone e bendaggi. Il mio piede sinistro sembra una mummia, e non posso andare da nessuna parte se non zoppicando.

Fine soggiorno un po' sottotono. Ma almeno le valigie le ho gia' finite e ho una buona scusa per spendere 40 euro e spedirle il giorno prima in aeroporto...:P

06 juin 2009

Authorité naturelle


Sottotitolo: Fabio non c'è

Lezione di italiano ai bambini italo-giapponesi, sabato scorso.
"Ok bambini..iniziamo? Tiriamo fuori i compiti....li avete fatti? Ah, Eri, si brava. Anche tu ce li hai, Eimi?..bravi....ok....si i compiti...correggiamoli insieme....venite qua ci sediamo vicini e li correggiamo insieme".

Fabio rimane in fondo alla classe, all'estremità del lungo tavolo a 12 posti. Io e le bambine siamo all'altro capo, e Fabio mi guarda e sorride con un aria biricchina.
"Fabio? Hai fatto i compiti?"
Annuisce, sempre sorridendo con aria tra l'imbarazzato e il biricchino.
"Ok, dai, allora vieni qui che li correggiamo!"
Fa di no con la testa, vigorosamente, ma sembre guardandomi negli occhi e sorridendo, decisamente divertito.
"Fabio.." dico con tono di finto rimprovero. "Dai vieni qua. Sei lontano! Dai che correggiamo i compiti!"
E Fabio esclama: "Non c'è!"
Mmm. Sarà che non ha fatto i compiti e ha paura di venir sgridato.
Allora faccio:"Non hai fatto i compiti?!" sgranando teatralmente gli occhi.
Ma Fabio annuisce. Per essere sicura di capire bene ripeto la domanda. "Si, compiti si", mi risponde, sembre sorridendo con aria diverita.
"Ah ok hai i compiti, e allora vieni qui!"
-"Fabio non c'è!" esclama con soddisfazione e scuotendo la testa.
"Cosa non c'è? i compiti??"
-"no, FABIO NON C'È!!"
e ride guardandomi (mentre si scompisciano anche le bimbe ovviamente!)

Fabio non c'è. Quindi non chiediamogli di venire davanti perchè Fabio non c'è.

Adoro questo bimbo.
N.B. La foto è del programma Outreach (http://lapeppapolide.blogspot.com/2009/05/outreach.html), non c'entra con la scuola di italiano a Tokyo.

26 mai 2009

La Cerimonia del Té

Come tutti sanno, in Giappone tra le arti tradizionali c'è anche il Sado, tradotto letteralmente "la via del Té". Una cerimonia di cui non so quasi nulla se non che è un rito codificato il cui scopo non è quello di bersi il tè (te pareva), ma... non lo so qual è lo scopo, so solo che non è quello di bere ahah! Comunque dev'essere qualcosa tipo mostrare rispetto e armonia etc etc., le solite cose...

E stavo pensando che non solo in Inghilterra, Cina e Giappone c'è l'usanza di bere il té...certo anche qui ho degustato il té verde con qualche bocconcino di dolce, soprattutto in viaggio, quindi in qualche posto apposito...ma "la mia cerimonia del té in Italia", vogliamo parlarne?
In Italia ho raramente preso il té da sola. Di solito era col mio moroso. Penso si possa chiamare "Tè di fine giornata", in contrapposizione all'afternoon tea degli inglesi. Tè di fine giornata, solitamente dopo le 21, 22, quando fuori è gia' buio (in inverno), o il cielo si tinge di rosso per il sole che si riflette sulle nuvole (in estate), accasciati e sprofondati sul divano vicino alla portafinestra, insieme, a rinvigorirci il corpo con la bevanda calda, assecondare il palato perchè ognuno si prendeva il gusto preferito, intrattenerci e intrattenere la relazione perchè ci raccontavamo la giornata, o cos'altro avevamo di interessante da raccontarci.
La cosa che mi manca di piu'.

E io sono piu' sophisticated di te, sfigato!

Alle 2:00 a.m. ricordo di aver guardato l'ora sul cell. La sveglia stamattina era per le 9, ma già che non c'è tempo per dormire, io mi sono svegliata alle 6 e non c'è piu' stato verso per riaddormentarmi. Stephi sei un genio. In compenso mi sono frullate in testa tante cose che volevo scrivere, e quindi eccomi qua con una fine selection dei miei pensieri.

L'altro giorno sono andata ad una cena con gli amici del dormitorio, per un compleanno. Tra gli invitati c'era anche qualche raro giapponese che ci ha degnati della sua presenza nonostante la maggioranza fosse bianca - strano. I giappi quando non sono in gruppo tra di loro non si sentono a loro agio a quanto pare perchè non ti cagano mai a meno di averlo deciso loro e di essere in netta maggioranza. Questo di solito, ma non sempre- e dunque dicevo, tra gli invitati, un esemplare di rarà molestiade.
Il fenomeno si chiama Masahiro o qualcosa, forse Masaka, che sarebbe del tutto appropriato (Masaka in giapponese significa innanzitutto "ma va la! impossibile! stai scherzando?!"). Sorvolero' sul suo gusto inimitabile nell'abbinamento dei colori, perchè purtroppo per lui c'è di ben piu' grave. Eravamo "in piazza" (la rotary di Takadanobaba, BABA per gli intimi) ad aspettare che tutti arrivassero. Io ero stanca, e indifferente. Seduta su una panchina accanto al festeggiato, che si era gia' tracannato 3 birre prima di venire ma questo è un altro discorso. Inizia ad arrivare un po' di gente tra cui sto Masaqualcosa. Masaqualcosa mi si avvicina e se ne sboccia con:

"Excuse me Miss, may I have the permission to allow myself to ask you whether it is possible to know your name?"
O_o
Io: "Are you serious?"
Il fenomeno purtroppo non scoppia a ridere. Oddio. Era serio.
Eeeeeem mi chiamo Stephanie, e te?
"Oh, I am Masa(qualcosa)".
Mh, si PIACERE.
Poco piu' avanti:
"Would it be possible to know where you are from?"

..na voglia di dirgli なんじゃそりやあ!!英語ってどこで学んだの?!che suona piu' o meno come nanja soriyaaa (che ca**o è?!!) eigotte doko de manandano (e soprattutto, l'inglese dove ca**o l'hai imparato?) ma ero nel mood e ho optato per un piu' raffinato "mmmh, I'm not sure whether it's possible, actually...let me see...." col tizio accanto a me che giocava il gioco e rinforzava con dei "yeah, probably not possible, right.."...Ma Masaqualcosa non desisteva e mi guardava con quella faccia da ca**o (scusate, ce l'ho con lui), con le soppracciglia rialzate e gli occhi spalancati come se la fine del mondo dipendesse dalle mie parole. Gli ho rivelato la mia nazionalità e si è andati avanti a ciarlare di tutto, in gruppo. Io continuavo ad essere stanca, anche un po' innervosita, e molto indifferente. Ad un certo punto non so perchè per come ma ovviamente si parlava di chi si era ubriacato l'altra volta o storie del genere (io non so, non è un gruppo con cui me la giro di solito..). Al che proprio non si sa perchè, ma Masaqualcosa fa un balzo, si rivolge di nuovo nella mia direzione, e alzando le sopracciglia e facendo una mossa da perfetto gay che si scansa i capelli prima di parlare aggiunge, con voce altolocata "Miiss, please don't misunderstand me. I am always a super-sophisticated person, so I don't ever get drunk". Non ti preoccupare, tesoro. Ci penso io. "Where did you learn english?"- (alza le sopracciglia)"Here in Japan"-"So you never went abroad to learn it?"- (Le sopracciglia sono gia' alzate, fa una smorfietta con la bocca "Ehm, no". EHM IT SHOWS SFIGATO!!!!!!!!!!! MA TI SENTI?!?!?
Questa non gliel'ho detta, ma ecco il tipico esempio di persona NEGATA per le lingue. (mo' mi sfogo, e non perchè è un incapace, ma perchè se la mena). E chi lo conosce mi dira' come cavolo faccio ad avere un opinione del genere, visto che nonostante non sia mai uscito dal Giappone sia capace a sostenere una conversazione con madrelingua e non in inglese senza la benchè minima difficoltà...beh il punto è proprio questo. Che lui nonostante sia attorniato da amici stranieri che parlano inglese, e nonstante ci esca e ci passi del tempo, se ne esce comunque con frasi tipo may I allow myself etc che nessuno attorno a lui avra' mai usato. Anche perchè Shakespeare, scusate eh, ma è un po' sorpassato e noi siamo i giovani del 21esimo secolo che quando si devono presentare lo fanno nel polleggio. Hei Masaqualcosa, sveglia! Imparare una lingua significa che dopo il tuo libro di grammatica viene la conversazione col parlante, e li, quello che senti lo devi i--mi--ta--re! E soprattutto, le traduzioni dal giappo, le devi lasciare per--de--re! Therefore, do not ever allow yourself to permit yourself to address me in such a way again! LOL.

E in questa frenetica e a volte insensata vita tokyoita, qualche spazio sano ce lo siamo creati.
Ieri al karaoke ebbene si, signore e signori, abbiamo cantato Azzurro di Celentano (o era Paolo Conte?)

Azzurro
Il pomeriggio è troppo azzurro e lungo, per me
Mi accorgo di non aver piu' risorese senza di te
e alloraaaa
io quasi quasi prendo il treno e
vengooo vengo da teee
ma il treno dei desideri dei miei
pensieri all'incontrario va!
Qui di canzoni sui treni non ce ne sono, ma se ce ne fossero sarebbero inevitabilmente tutte canzoni sul come i treni sono in tempo e ti portano sempre dal moroso. Che noia. E comunque da te non mi portano, i treni giapponesi!

25 mai 2009

Brutta uscita

Ore 24h08 circa, in ascensore siamo io Marco, Andrea, Florian e Ann.
Buon umore, abbiamo appena finito di sgolarci. Il karaoke per 2 ore funziona per sfogarsi.
Arriviamo al primo piano.
Le porte si aprono.
Pronti ad entrare, un gruppo di giapponesi.
Appena ci vedono, sussultano e sbarrano gli occhi, la tipa che stava per entrare in ascensore fa un balzo indietro e si zittiscono tutti.

Le piccole cose che ti ricordano che sei diverso.

Dormire o non dormire?Capire o non capire?

Essere così impegnati e aver così tanto da fare da doverne ridurre le ore di sonno ha i suoi pregi e difetti.
Ad ogni modo, proprio in questi giorni, che mi trovo a rendermi conto che il mio stile di vita va definitivamente per il "molti impegni, poche ore di sonno", leggo nelle prove di lettura del Noryoku Shiken*: 睡眠時間を削ればいいと言う人もいるだろう。Ok ho tolto la frase dal contesto, ma è in quanto tale che mi ha colpita. Significa "probabilmente ci sono persone che dicono che sarebbe un bene ridurre le ore di sonno"....sottinteso perchè sono uno spreco, uno potrebbe fare tante cose utili al post di dormire!
(Questa l'ha pensata per forza un giapponese! )In realtà il testo poi non diceva esattamente questo, era un mio commento sarcastico.
L'altro giorno di questo si parlava con un amico giapponese, che al mio dire "dormo massimo 7 ore a notte ed è cosi da un po' di mesi", commento' "dormi un sacco!". Ed era serio.

Poi ci si chiede perchè la gente muore per troppo lavoro qua.
No ma davvero...non si puo' sostenere un ritmo cosi tutta la vita. L'amico mio in questione va a letto alle 3 e si alza verso le 8 del mattino. Ma che vitaccia è?!

Comunque in questi giorni mi sento molto ispirata a pubblicare sul blog quello che sto facendo a lezione di ascolto. Penso di proporvi links a video di youtube in giapponese, su fenomeni sociali in Giappone, celebrità giapponesi, programmi di varietà..con script in giappo e mia traduzione (abbreviata, abbiate pazienza, il tempo è poco). Perchè penso che una società per capirla bisogni anche guardarla dall'interno, potendo. Non è vero che quando si parla di se stessi non si ha un punto di vista oggettivo. Piu' che altro si possono dare su se stessi spiegazioni il cui "orientamento" è utile.
Un esempio che regna sovrano su tutti: comunicare coi giapponesi.
Per molti stranieri è una cosa che fa perdere la testa, perchè i giappi non parlano mai "chiaramente" , non ti dicono mai nè "si", nè "no", nè "è cosi", nè "non è cosi". Apparentemente. E quindi li si bolla di ipocriti e ambigui.
Ma a continuare di vedere le cose cosi non si arriva da nessuna parte, e io penso che il ruolo "piu' grande" degli studenti stranieri che hanno avuto l'opportunità di vedere questa società dall'interno, per un anno, sia quello di andare spiegando a chi conoscono che il Giappone va pensato in un certo modo. Questo "certo modo", comune a tutti i paesi all'estero, è "smettiamola di fare paragoni". Non puoi paragonare due cose che non c'entrano niente. Per capire A, non devi pensare "Z", devi pensare coi criteri e i modi di pensare di "A". Devi immergerti in A. Si ok avete capito.
Quindi? La comunicazione dicevamo. NO! Non è ambiguita'. Cito da uno dei video che vi proporro'. Spiegato da un giapponese, è "abilità di leggere tra le righe, cioè, anche se una cosa non viene detta chiaramente, la capisco lo stesso".
E voglio dire, non è che tutta una nazione puo' essere costruita su un fraintendimento o sull'ambiguità. Tra di loro i giappi si capiscono! E quindi il problema è di chi, a questo "modo di comunicare" non è abituato.
La questione, dunque, è porsi nella prospettiva di voler capire o meno. Tutto qua.

24 mai 2009

Teorie sul perchè l'influenza suina non si sviluppa a Tokyo


Primavera 2009 in Giappone. Niente tg sugli uccellini che fanno quì quì, perchè 2 settimane fa è arrivata l'influenza suina anche qua. Tutto è iniziato con 3 giapponesi ritornati dall'america, i primi 3 contagiati, a Osaka. Poi nel Kansai, a Osaka e Kobe soprattutto, da 3 si è in fretta passati a piu' di un centinaio di contagiati. Università e scuole chiuse, gite scolastiche annullate, corsa alle farmacie che vendono mascherine.

E Tokyo?
Un contagiato qualche giorno fa, era stato a Osaka. Beh, se l'era cercata. Un altro l'altro ieri, non mi ricordo piu' perchè, per dove era stato.

Basta.
Ecchecavolo, abbiamo diritto anche noi a una settimana di sospensione delle lezioni!!!


Scherzi a parte, la teoria sul perchè l'influenza suina non si sviluppa a Tokyo, nonostante la notevole densità, è che i Tokyoiti sono freddi, e a differenza della gente nel Kansai evitano ogni contatto con l'altro, e quindi te credo che non si contagia nessuno a vicenda...

16 mai 2009

Nuova macchina fotografica


Takadanobaba, la mia stazione

Bimbo alla fermata del bus. Notare la divisa (obbligatoria) e lo zaino, che come in tutti i paesi, pesa circa 2/3 del bimbo in questione, per una strana legge!

15 mai 2009

Outreach







Da domenica scorsa a martedi sono stata via nella regione di Niigata per il cosiddetto "Outreach Program". In due parole si tratta di un'attività messa in piedi dalla mia uni che offre la possibilità di entrare in contatto con allievi delle elementari, medie e superiori nella campagna giapponese a scopo di scambio culturale.
Se vi ricordate avevo gia' fatto la stessa cosa in un liceo a Tokyo, ma la grande differenza con questa volta è che non solo eravamo in 14 - 7 studenti internazionali e 7 giapponesi- ma abbiamo visitato 3 scuole e passato 2 notti fuori Tokyo, a Matsudai.
E' stata un esperienza davvero fantastica...non so da dove cominciare.
Innanzitutto quello che concretamente dovevamo fare, in coppie, era organizzare una lezione di 90 minuti per tutte le 3 classi...il contenuto era libero, ma ovviamente doveva avere a che fare col nostro paese d'origine oppure con la nostra scelta di studiare in Giappone, in modo da "presentare" agli allievi qualcosa di nuovo. Infatti la campagna giapponese non ha nulla a vedere con città come Tokyo e i contatti con gli stranieri e quindi con pensieri "globalizzati" è raro. Il contatto con pensieri "non giapponesi" in generale è raro.
Per me è stato fantastico per 3 motivi, tutti equali in importanza, 1 perchè ho passato 3 giorni interi a parlare solo giapponese, fare meeting e organizzare lezioni, fare lezione, tutto in giapponese e lo scambio con i nostri accompagnatori -cosidetti local students della Waseda- è stato piu' che proficuo: in 3 giorni ho parlato di piu' cose interessanti con dei giapponesi che in 8 mesi...sara' che tutti erano gia' stati 1 anno o piu' all'estero o erano in procinto di partire a studiare all'estero? 2 i bambini giapponesi sono adorabili. Sono gli unici che in questa società sono sinceri. A un bimbo delle elementari cui il mio partner local student aveva chiesto, durante la lezione, "ti interessa l'Italia?" ha risposto "no, chenneso io dell'Italia" ahahah mito! E cosi ho capito, anche grazie a una coincidenza, che il tatemae e honne (facciata e vero sentimento) non hanno a che vedere con l'essere ipocriti, ma con l'essere "adulti" o meno, in Giappone. Ossia un adulto giapponese che non sa abilmente nascondere quello che pensa, è ritenuto infantile, non ipocrita. Nuance. I bambini pero' ovviamente ancora non hanno questa "capacità" e sono pertanto sinceri. E io dico che coi bimbi giapponesi ci "vado d'accordo". 3 mi sono divertita un sacco a fare lezione, e alle medie è andata talmente bene che per un istante mi è balenata in mente l'idea di diventare maestra (non in Italia che si fa la fame!!!), tanto è stato soddisfaccente. I bimbi ti danno qualcosa che gli adulti ti tolgono...
Nel dettaglio:
Alle elementari- Avevo 6 bimbi. Gli ho fatto trovare l'Italia sul mappamondo, indovinare quante ore d'aereo ci vogliono (la prima proposta: 2 giorni interi!! ahah), poi insegnato i saluti e a presentarsi in italiano, fatto farsi presentare, poi gioco del "contenuto della scatola": c'è una scatola con un buco per inserire la mano, e dentro ci sono tot oggetti da indovinare solo toccandoli. Gli oggetti erano peperoncino, 1 penna, 1 fusillo, aglio, 1 chicco di caffé e una conserva di pomodori. Di conseguenza ho spiegato un po' i pasti in Italia, e fatto vedere foto mie della pasta etc. Poi ho proseguito con le foto e il loro commento, cosa che ha richiesto parecchio tempo. Naturalmente ho portato di tutto, dai paesaggi, alle città, alle "cose giapponesi in Italia". Infine ho fatto vedere un pezzettino di"Una tomba per le Lucciole" in italiano. Dopo era la pausa pranzo e voi non potete capire che figata! Praticamente sono gli allievi che si occupano di spostare in banchi in modo adeguato e distribuire il cibo sui piatti e darli a tutti. Abbiamo mangiato insieme. Il bimbo di fronte a me facceva cazzate con la cannuccia del latte in cartone e la bimba accanto a me non voleva finire il piatto di yaki-soba (pasta in padella).
Al liceo- trauma. Ma eravamo cosi anche noi? Entriamo in classe silenzio pesantissimo. Sono 35 giapponesi/e che ci guardano come a dire "speriamo sia interesante". Il problema è che tipo dalle 12h15 alle 13 abbiamo mangiato alle elementari, poi ci siamo spostati in bus al liceo, e subito arrivati senza preliminari saluti nè niente ci hanno portato in classe e mollato li per la serie "vi diamo in pasto alle belve, buona fortuna" XD XD XD Terrorizzante. Quindi presi dal panico, e aggiungendoci che io avevo cambiato programma la sera prima perchè il primo programam era troppo difficile (fare una vera e propria lezione magistrale raccontando la mia esperienza con le lingue straniere, il perchè ero in Giappone, i stereotipi sul Giappone e quello che pensavo da quando ero qui) ci siamo impapinati. E' andata malino insomma...ma a tutti i gruppi pare sia andata male. Per quanto uno potesse impegnarsi a spiegare qualcosa le reazioni erano pari a nulla...silenzio, freddo, gelo! Chiedevi qualcosa e non rispondeva nessuno. Aiutooooo.
Quindi è stato un trauma, ma è servito a prepararci meglio per il giorno successivo, anche se in realtà non c'era bisogno di stare sulla difensiva perchè quelli delle medie sono stati di gran lunga quelli con la miglior attitudine!
Medie- Subito grande differenza rispetto al giorno precedente: in questa scuola ci hanno accolti a suon di "benvenuti waseda! vi stavamo aspettando!" su striscioni. Ma non solo. Arriviamo in classe (stavolta la lezione era metà gruppo Italia, metà gruppo Vietnam) e sulla lavagna avevano scritto buongiorno in italiano e vietnamita, con tanti cuori e disegnini! Quindi ho raccolto forza e coraggio, fatto sedere tutti vicino alla cattedra, e fatto la mia bella introduzione del tipo" bene se sono qui c'è un motivo e sicuramente ve lo state chiedendo anche voi quindi prima di tutto voglio presentarmi un po' piu' in dettaglio e dirvi perchè sono qui" e sono stati davvero attenti quindi YES! Dopo di che l'atmosfera era proprio rilassatissima e divertendoci e facendo divertire abbiamo fatto un quiz sull'Italia a colpo di domande con scelta multipla su cartelloni (scritti la notte prima!). Tipo qual è la forma giusta dell'Italia, scegli tra i 3 disegni qui sotto, oppure quanti tipi di pasta ci sono in Italia secondo te, etc etc etc. Non so cosa me ne faro' ma ce li ho ancora questi cartelloni. Dopo di che ho fatto la presentazione e commento delle foto, che hanno riscosso un successo enorme, tant'è che tutto quello che avevo fatto stampare è stato dato a chi voleva e mi rimane pochissimo. E cosi gia' il tempo è finito, ma davvero e' stato un successone. Dopo era il turno del gruppo Vietnam e anche li ci siamo divertiti un sacco...
Questa è stata la mia esperienza a Matsudai, cittadella sperduta nella campagna.
Prima di tornare a Tokyo ho avuto altre 2 fortune: vedere il paesaggio magnifico delle risaie in pendenza, e parlare con un "kikokushijo", uno del nostro team che è stato 8 anni in Inghilterra ed è tornato in Giappone solo per le medie tipo...e che pensa cose molto interessanti!