15 janvier 2011

Ha, que c'est beau, la vie en colocation...!

Mes journées commencent d'habitude avec de petites tâches ménagères imposées de l'extérieur.
Non je ne suis pas femme de ménage: je suis en colocation.
Je devrais les remercier, mes colocataires, il m'inspirent et me donnent plein d'idées meurtrières!
J'ai, grâce à eux, élaboré plusieurs version d'un même message que je voulais leur adresser: Les miettes, ça se ramasse est devenu, dans ma tête, Ramasser vos miettes de la table après le petit déjeuner ça prend 20 secondes...si, si, j'vous assure: c'est moi qui le fait tous les matins, donc je suis bien placée pour le savoir! ou bien Je comprends que pour un étudiant en médecine, une en économie et une autre en psychologie, ça puisse ressembler à un défi, oui, c'est dur de ramasser ses miettes, passer une éponge, bref, laisser le même ordre qu'on a trouvé, et puis, bah!, je vous fais perdre votre temps avec ces considérations sur le respect de l'autre que toute personne bien élevée de plus de 19 ans devrait connaître...

Et ainsi de suite...avec rage, je me demandais pourquoi l'ainée, en l'occurrence moi, devait se taper tout le petit sale boulot et se ramasser des "Tiens, cendrillon" en prime.
J'ai même songé à établir un questionnaire et guide pratique, voire écrire un Ramassage de miettes pour les nuls, voire demander à mon coloc qui fait de la chimie, de la biologie, de l'anatomie, du matin au soir, si il voulait pas aussi passer l'examen Mietologie parce que c'était pas encore top son niveau.

Toutefois je ne suis jamais passée à l'acte. Je n'ai jamais rien dit ou écrit à mes colocs. Que voulez-vous dire à un mec de 20 ans qui vous demande "Elles ont passé les femmes de ménage lundi? Parce que de Noel a début janvier, RIEN DE RIEN, je te dis pas..."? (Oui, car en plus de tout ça, nous avons le luxe d'avoir des femmes de ménage qui passent 1 fois par semaine pour faire le gros...).

Je me contentais donc de me plaindre avec des ami(e)s.

Mais ce matin, je suis passée à l'acte.
Il y a eu le déclic. Le casus belli?
Une plaque à lasagne que j'avais achetée et amenée pour que tout le monde puisse l'utiliser, gisait dans le bac à essuyer la vaisselle, avec une grosse croute de saleté bien en évidence sur un des cotés.

J'ai alors immédiatement mis la plaque sur la table et accompagné cette oeuvre d'art moderne d'un papier avec ce que je pensais.

Je pense que désormais je serai encore plus moquée et appelée Cendrillon, mais qu'à cela n'en tienne, dans 1 an et demi, adieu colocation!, je louerai un studio moi toute seule.

1 commentaire:

  1. Pas de chance quand ça se passe comme ça :-(
    Peut-être auras-tu la chance, un jour, de connaître une colocation agréable comme c'est le cas pour moi cette année. Je te le souhaite de tout coeur !

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