15 septembre 2010

The places I live in - part 2

Deuxième chapitre de la série "les endroits qui m'ont marquée" (et qui continuent de le faire, d'ailleurs), BOLOGNE en Italie.
Bologne fait partie à juste titre de la Top 3 parce que c'est LA ville ou j'ai séjourné le plus longtemps en absolu, même si c'est encore Côme, en Lombardie, qui avec ses 4 ans consécutifs détient le record d'endroit où j'ai séjourné le plus longtemps de façon continue. A Bologne, j'y suis arrivée la première fois lorsque j'avais 11 ans, pour la dernière année d'école primaire. A cette époque mon père travaillait encore dans la grande entreprise qui nous a tellement fait déménager, ma mère restait à la maison pour m'aider ma soeur et moi à faire les devoirs, on avait un très joli chat, Pistache, et nous vivions dans un splendide appartement de quelque 150-170 m2. Au dernier étage d'un immeuble élégant et discret, en plein centre ville, cet appartement énorme était d'après mes souvenirs lumineux, couvert de veluxs et amélioré d'une longue terrasse qui offrait une vue sur les toits etde l'amusement à Pistache. La vie à Bologne était donc sereine, comme elle peut l'être àcet âge et dans ces conditions-là. Nous sommes restés 3 ans. C'est le premier endroit dont j'aieune conscience, malgré mon âge; j'ai gardé au fil des années un souvenir très net du centre ville: rouge, orange et jaune. Car selon la loi, il est a peu près interdit de peindre les murs d'une autre couleur. (Cela donne un effet qui la fait ressembler à Toulouse, la ville rose, et qui lui vaut le surnom de Bologna la rossa, Bologne la rouge, aussi à cause du penchant politique). Le déménagement, à 14 ans, de Bologne à Côme a été traumatisant et a nourri ma nostalgie pour la ville rouge pendant des années. C'est une des raisons qui m'ont poussée à y retourner pour les études universitaires:tout récemment donc, j'y a fait ma deuxième, troisième et dernière année de licence. Malgré la joie d'aller vivre dans une ville que je connaissais, et donc l'impression toute nouvelle d'avoir un endroit d'origine, où pouvoir retourner en se disant "C'est ici mon chez moi", les débuts ont été difficiles à cause des formalités requises aux immigrants: officiellement, j'étais une extra-communautaire, et j'en ai vu des vertes et des bien mûres. De plus, je ne vivais plus avec ma famille, j'étais en coloc, il y a eu des hauts et des bas, donc la comparaison avec ma vie à Bologne d'auparavant ne faisait pas toujours bon effet. Mais dans l'ensemble, et pour tout un tas de raisons,c'est une ville que j'adore, où j'ai bien vécu, qui n'est ni trop grande, ni trop petite comme j'aime le répéter à tout le monde, où j'ai l'impression d'être chez moi. Ce serait long à expliquer, et d'ailleurs, j'ai déjà beaucoup écrit pour décrire bien peu de chose! En tout, j'ai passé donc 6 ans à Bologne. J'y retourne et j'y retournerai régulièrement, entres autre parce que mon fiancé y vit (ainsi que beaucoup d'amis). Je considère les retours à Bologne comme des retours au pays...
Voici comment on peut prendre son café dans un bar en centre ville...

Comme c'est une ville que j'aime et que j'ai aussi la passion pour la photographie, il va de soi que j'ai une quantité absolument démentielle de photos de Bologne, je ne peux vous proposer ici que la crème de la crème des clichés récents...
On dirait Venise, mais la couleur des façades nous renseigne sur le fait que c'est bien Bologne...
Un des symboles de la ville, San Luca, visible dès l'arrivée en train, au loin...
Un autre symbole, les tours. La plus importante étant celle ci, où je suis montée
D'en haut, une vue imprenable sur les axes et le couleurs

Demain je déménage à Genève et je voulais rendre hommage à la rossa :)

1 commentaire:

  1. Ah...Bologne...je l'ai visitée il y a deux ans. C'est une ville qui m'a énormément plue ! Elle respirait la douceur de vivre.
    Encore une fois, merci de nous y transporter avec ces jolies photos.
    J'attends avec impatience le troisième lieu !

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