Il y a quelques semaines, j'ai été pour la première fois confrontée à une nouvelle façon de pratiquer l'invitation à souper entre amis.
Une copine nous a invités, mon homme et moi, à manger chez elle un samedi soir. On serait 3 couples qui se connaissent depuis quelques années. Comme elle voulait éventuellement sortir après le repas, elle a proposé de se retrouver à 18h30, ce qui nous convenait parfaitement et est un horaire normal pour souper, en Suisse (et oui).
Le jour j, voyant que mon homme et moi étions très en retard sur le programme (et coincés dans les bouchons, entre-autres), j'ai écrit à ma copine vers 17h pour lui annoncer que, probablement, on arriverait vers 19h. Jusque-là rien d'anormal. Je déteste arriver en retard - d'ailleurs, quand elle invite nous on arrive toujours en avance.
Contre toute attente (ou la mienne, en tout cas), ma copine répond froidement que "c'est OK" et qu'elle espère "arriver à retenir son copain" de manger entre-temps. Et moi qui croyais que seuls les enfants et les femmes en manque de sucre étaient dangereux quand ils ont faim...
Bref, déjà légèrement énervée par cette réponse pas spécialement généreuse, je me dépêche pour limiter au max le retard et lui réponds, par politesse, que si ils veulent, ils peuvent commencer sans nous. Je n'imaginais pas une seconde qu'elle me prendrait à la lettre - et pourtant c'est exactement ce qu'elle a fait! Je ne vous raconte pas ma tête lorsque nous sommes arrivés (vers 19h, justement) et que les 2 couples étaient déjà à table, en train de manger...!
J'en ai reparlé à mon homme et à d'autres copines, histoire de voir si c'est seulement moi que ça dérange; sauf mon homme, tout le monde trouvait ça limite. Je me suis demandée aussi ce qu'en pensait l'autre couple invité, mais puisqu'ils ont participé, je suppose que ça ne les choquait pas non plus. Finalement, pour l'hôte, c'est la bouffe ou la compagnie qui était importante, ce soir là?
Et vous, commencez-vous à manger avant que les invités ne soient arrivés?
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06 mars 2017
15 janvier 2011
Ha, que c'est beau, la vie en colocation...!
Mes journées commencent d'habitude avec de petites tâches ménagères imposées de l'extérieur.
Non je ne suis pas femme de ménage: je suis en colocation.
Je devrais les remercier, mes colocataires, il m'inspirent et me donnent plein d'idées meurtrières!
J'ai, grâce à eux, élaboré plusieurs version d'un même message que je voulais leur adresser: Les miettes, ça se ramasse est devenu, dans ma tête, Ramasser vos miettes de la table après le petit déjeuner ça prend 20 secondes...si, si, j'vous assure: c'est moi qui le fait tous les matins, donc je suis bien placée pour le savoir! ou bien Je comprends que pour un étudiant en médecine, une en économie et une autre en psychologie, ça puisse ressembler à un défi, oui, c'est dur de ramasser ses miettes, passer une éponge, bref, laisser le même ordre qu'on a trouvé, et puis, bah!, je vous fais perdre votre temps avec ces considérations sur le respect de l'autre que toute personne bien élevée de plus de 19 ans devrait connaître...
Et ainsi de suite...avec rage, je me demandais pourquoi l'ainée, en l'occurrence moi, devait se taper tout le petit sale boulot et se ramasser des "Tiens, cendrillon" en prime.
J'ai même songé à établir un questionnaire et guide pratique, voire écrire un Ramassage de miettes pour les nuls, voire demander à mon coloc qui fait de la chimie, de la biologie, de l'anatomie, du matin au soir, si il voulait pas aussi passer l'examen Mietologie parce que c'était pas encore top son niveau.
Toutefois je ne suis jamais passée à l'acte. Je n'ai jamais rien dit ou écrit à mes colocs. Que voulez-vous dire à un mec de 20 ans qui vous demande "Elles ont passé les femmes de ménage lundi? Parce que de Noel a début janvier, RIEN DE RIEN, je te dis pas..."? (Oui, car en plus de tout ça, nous avons le luxe d'avoir des femmes de ménage qui passent 1 fois par semaine pour faire le gros...).
Je me contentais donc de me plaindre avec des ami(e)s.
Mais ce matin, je suis passée à l'acte.
Il y a eu le déclic. Le casus belli?
Une plaque à lasagne que j'avais achetée et amenée pour que tout le monde puisse l'utiliser, gisait dans le bac à essuyer la vaisselle, avec une grosse croute de saleté bien en évidence sur un des cotés.
J'ai alors immédiatement mis la plaque sur la table et accompagné cette oeuvre d'art moderne d'un papier avec ce que je pensais.
Je pense que désormais je serai encore plus moquée et appelée Cendrillon, mais qu'à cela n'en tienne, dans 1 an et demi, adieu colocation!, je louerai un studio moi toute seule.
15 septembre 2010
The places I live in - part 2
Deuxième chapitre de la série "les endroits qui m'ont marquée" (et qui continuent de le faire, d'ailleurs), BOLOGNE en Italie.





Bologne fait partie à juste titre de la Top 3 parce que c'est LA ville ou j'ai séjourné le plus longtemps en absolu, même si c'est encore Côme, en Lombardie, qui avec ses 4 ans consécutifs détient le record d'endroit où j'ai séjourné le plus longtemps de façon continue. A Bologne, j'y suis arrivée la première fois lorsque j'avais 11 ans, pour la dernière année d'école primaire. A cette époque mon père travaillait encore dans la grande entreprise qui nous a tellement fait déménager, ma mère restait à la maison pour m'aider ma soeur et moi à faire les devoirs, on avait un très joli chat, Pistache, et nous vivions dans un splendide appartement de quelque 150-170 m2. Au dernier étage d'un immeuble élégant et discret, en plein centre ville, cet appartement énorme était d'après mes souvenirs lumineux, couvert de veluxs et amélioré d'une longue terrasse qui offrait une vue sur les toits etde l'amusement à Pistache. La vie à Bologne était donc sereine, comme elle peut l'être àcet âge et dans ces conditions-là. Nous sommes restés 3 ans. C'est le premier endroit dont j'aieune conscience, malgré mon âge; j'ai gardé au fil des années un souvenir très net du centre ville: rouge, orange et jaune. Car selon la loi, il est a peu près interdit de peindre les murs d'une autre couleur. (Cela donne un effet qui la fait ressembler à Toulouse, la ville rose, et qui lui vaut le surnom de Bologna la rossa, Bologne la rouge, aussi à cause du penchant politique). Le déménagement, à 14 ans, de Bologne à Côme a été traumatisant et a nourri ma nostalgie pour la ville rouge pendant des années. C'est une des raisons qui m'ont poussée à y retourner pour les études universitaires:tout récemment donc, j'y a fait ma deuxième, troisième et dernière année de licence. Malgré la joie d'aller vivre dans une ville que je connaissais, et donc l'impression toute nouvelle d'avoir un endroit d'origine, où pouvoir retourner en se disant "C'est ici mon chez moi", les débuts ont été difficiles à cause des formalités requises aux immigrants: officiellement, j'étais une extra-communautaire, et j'en ai vu des vertes et des bien mûres. De plus, je ne vivais plus avec ma famille, j'étais en coloc, il y a eu des hauts et des bas, donc la comparaison avec ma vie à Bologne d'auparavant ne faisait pas toujours bon effet. Mais dans l'ensemble, et pour tout un tas de raisons,c'est une ville que j'adore, où j'ai bien vécu, qui n'est ni trop grande, ni trop petite comme j'aime le répéter à tout le monde, où j'ai l'impression d'être chez moi. Ce serait long à expliquer, et d'ailleurs, j'ai déjà beaucoup écrit pour décrire bien peu de chose! En tout, j'ai passé donc 6 ans à Bologne. J'y retourne et j'y retournerai régulièrement, entres autre parce que mon fiancé y vit (ainsi que beaucoup d'amis). Je considère les retours à Bologne comme des retours au pays...
Voici comment on peut prendre son café dans un bar en centre ville...
Comme c'est une ville que j'aime et que j'ai aussi la passion pour la photographie, il va de soi que j'ai une quantité absolument démentielle de photos de Bologne, je ne peux vous proposer ici que la crème de la crème des clichés récents...
On dirait Venise, mais la couleur des façades nous renseigne sur le fait que c'est bien Bologne...
Un des symboles de la ville, San Luca, visible dès l'arrivée en train, au loin...
Un autre symbole, les tours. La plus importante étant celle ci, où je suis montée
D'en haut, une vue imprenable sur les axes et le couleurs
Demain je déménage à Genève et je voulais rendre hommage à la rossa :)
14 septembre 2010
The places I live in - part 1
Je fais partie de ceux qui pensent que c'est les gens qu'on a autour de soi qui font la différence; toutefois, il est vrai qu'il existe des endroits qui pour des raisons qu'il serait vain espérer pouvoir énumérer, font une différence eux aussi par le simple fait de s'y trouver. Je fais partie de ceux qui pensent également que tout ce qui est autour de nous nous influence. C'est donc dans le double but de rendre hommage à et de vous présenter les lieux où je vis que j'écris ce post. Aussi, comment pourrais-je être certaine d'avoir fait de mon mieux pour être claire dans ce blog, si ce n'est en vous racontant et montrant la terre que je foule régulièrement?




Au Menu, donc, 3 endroits.
Le premier, la région où vivent mes parents.
C'est à dire le canton de Vaud, en Suisse, du côté à l'est du Lac Léman, dans les Alpes.
C'est le premier endroit que je cite parce qu'il est lié quelque peu à mon enfance. Depuis toujours, nous nous y rendons pour y passer les vacances, que ce soit à Noël ou pendant l'été. C'est le seul endroit où ma famille à une maison à soi, chose rare étant donné notre ex-status d'expatriés. Actuellement s'y trouve aussi l'activité de ma famille, qui s'est reconvertie toute entière après le licenciement de mon père: l'Hôtel-Restaurant (dont je tais le nom pour des raisons de privacy ;) ) C'est donc ici que vous me trouverez pendant la hautesaison, en train de servir à table probablement. Ce sera sans doute aussi l'endroit où je passerai quelques fins de semaine, puisque ce n'est pas si éloigné de Genève. C'est en pleine cambrousse, en plus à la montagne, avec tous les avantages et désavantages que cela apporte.
Que dire d'autre?
Les photos feront le reste.
Coucher de soleil - Tramonto
La dite région, ici en hiver, entre le Lac et les Alpes - La regione sopraccitata, qui in inverno, tra lago e montagne
Le paysage en hiver - Paesaggio invernale -
La vue depuis ma chambre, en hiver - Vista dalla finestra di camera mia, inverno
Et, bien entendu, la fondue! - Ovviamente ecco qui il piatto tipico, la fonduta
...ainsi que la choucroute - E i crauti, che non potevano mancare
l
Un marché au bord du Lac Léman - Un mercato in riva al Lago Lemano -
Toujours au bord du Lac Léman, en été - Sempre in riva al lago Lemano, d'estate
22 juin 2010
Deliri da interprete-wannabe / Délires d'une aspirante interprète
Schizofreni.
Si dice schizofrenici in italiano.
Ma io ho detto "schizofreni", che chiaramente è un gallicismo.(Schizofrènes)
Oggi, ho ricevuto una lettera dalla Fondazione Svizzera, che mi ha annunciato l'esito positivo della mia candidatura alla CiuP (Cité internationale universitaire de Paris) di Parigi.
Devon'essere segnali, per forza :P
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Hier soir, pour la première fois depuis des années, au lieu de faire un italianisme en parlant français j'ai fait un gallicisme en parlant italien, en disant "schizofreni" au lieu de "schizofrenici". J'en ai été ra-vie, un truc de malade. Mais bien sûr, que c'est à éviter! Mais quand vous n'arrêtez pas de faire des italianismes en parlant français - votre langue maternelle - et que ça vous fait souci, un gallicisme n'est pas si mal accepté! Après tout, c'est la preuve que ma langue maternelle est bien là et qu'elle recommence sa domination.
Et puis aujourd'hui, j'ai appris que je suis admise à la CiuP. Donc supposant que je serai admise à l'ESIT, pas de soucis à se faire pour le logement à Paris!
Si c'est pas des signes révélateurs, ça :P
Bon, il ne me reste "plus qu'a" passer les oraux...
24 février 2010
夫婦別姓制度 - Mantenimento del cognome da nubile - Garder son nom de jeune fille
Oggi vorrei riportare i contenuti di un Video su TouTube Japan riguardante la legge giapponese sui cognomi dei coniughi. Se vi interessa...Io lo faccio più per spirito giornalistico e esercizio che per interesse nella questione (il matrimonio non è nei miei piani per il 2010, e il mio ragazzo è italiano...).
Riassumendo la situazione, il Ministero della Giustizia (法務所) ha pubblicato quelli che sono a grandi linee i contenuti della proposta di emendamento della legge del Codice Civile (民法改正案) che regola la questione dei cognomi dei coniughi. Un esperto in legge, professor Nomura dell'Università Chuo, ci spiega i temi della riforma e la posizione dell'ala del consenso e di quella dell'opposizione.
Innanzitutto si è proposto di alzare l'età legale per il matrimonio delle ragazze da 16 a 18, così da farla coincidere con quella dei maschi, per questione di parità uomo-donna. Sorge tuttavia a questo punto il problema delle ragazze minorenni che diventano madri, che per ora possono sposarsi anche a 17 anni, ma che con questa proposta perderebbero il diritto al matrimonio fino ai 18 anni. (N.d.T. tuttavia la maggiore età è 21 anni in Giappone). Visto che ne risulterebbe che il figlio verrebbe considerato figlio illegittimo ci si chiede se sia il caso.
Il problema seguente è quello dell'eredità dei figli illegittimi. I figli nati da una coppia che è sposata legalmente (法律上婚姻), cioè concretamente di coloro i quali hanno registrato il matrimonio all'ufficio dello stato civile (婚姻届を出す) sono chiamati figli legittimi (嫡出子), per contro quelli nati da una coppia che non ha registrato la propria unione vengono chiamati illegittimi (非嫡出子). La differenza tra questi- e, quindi, l'ingiustizia- sta nel fatto che i figli illegittimi non hanno diritto all'eredità da parte del padre. Si pensa che non sia giusto che ai figli illegittimi (che potrebbero risultare tali da circostanze quali nascita prima che la madre abbia raggiunto l'età legale per il matrimonio, aggiunta mia) debba spettare solo metà dell'eredità. Benché la cosa sia stata dichiarata al limite della costituzionalità, si è deciso di rendere la situazione dei figli legittimi e illegittimi uguale dal punto di vista dell'eredità.
Si vorrebbe risolvere anche il problema della paternità dei figli di donne risposate. Era a questo scopo- per evitare confusione- che fino ad ora vigeva il divieto di risposarsi (per le donne) di 6 mesi. Ora un figlio nato entro 300 giorni dal secondo matrimonio viene considerato come figlio del coniuge precedente. Ma i sei mesi sono davvero troppo lunghi. Ora si può anche fare l'analisi col DNA perciò si è deciso di accorciare il periodo di divieto di seconde nozze a 100 giorni.
Per arrivare al nocciolo della questione, bisogna decidere al momento del matrimonio se si vuole mantenere il cognome da nubile (旧姓) oppure no. Dopo non è più possibile cambiare. Tuttavia, siccome questo taglierebbe fuori tutte le coppie già sposate ma che desiderano optare per questa scelta, si è deciso di permettere, per un anno dall'approvazione dell'emendamento, di riconsiderare la questione e, una volta soltanto, cambiare da cognome del marito a cognome da nubile da sposata.
Per quanto riguarda il cognome dei figli, la questione non è semplice. E' obbligatorio scegliere al momento del matrimonio se i figli avranno il cognome del padre o della madre, anche se non sono ancora nati. Non è possibile cambiare più tardi. Inoltre, per le coppie che volessero "usufruire" di questa possibilità come una opportunità per non lasciar estinguere il cognome della propria famiglia, bisogna ricordarsi che non si può dare ai figli, se ce n'è più di uno, due cognomi diversi: o quello del padre o quello della madre. La scelta viene effettuata dai genitori.
L'ala del consenso 賛成は trova che i seguenti punti siano positivi:
- Si "sconfigge" un modo di pensare un po' antiquato
- altre cose che non ho capito....
L'ala degli opponenti (反対は) invece:
- Non necessario perché non ci sono più problemi sul luogo di lavoro
- Si perde l'unità della famiglia
- C'è chi lascia perdere il matrimonio, tanto è grosso il peso della decisione per quanto riguarda ad esempio il cognome dei figli
- Non si prendono in considerazione i sentimenti dei figli nei confronti di questa cosa.
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Bref résumé en français.
Le Ministère de la Justice japonaise a publié le 19 février les points principaux de la proposition de réforme de la loi du code civil qui régule le nom de famille des couples et quelques problèmes qui y sont liés. Dans la vidéo nous avons un professeur de la faculté de Loi de l'Université Chuo, Prof. Nomura, qui explique le contenu de cette réforme de façon à ce qu'elle soit accessible.
En gros l'on propose tout d'abord d'élever l'âge minimum légal pour le mariage des filles de 16 à 18 ans, de façon à l'égaliser avec celui des hommes. On trouve cela plus correct du point de vue de l'égalité femmes-hommes. La conséquence négative qui en naît, toutefois, et qui fait réfléchir si c'est correct ou pas d'adopter cette révision, est que les filles de 17 ans par exemple qui deviendraient mères ne pourraient pas se marier - et leur enfant serait automatiquement traité comme un enfant illégitime. Or il faut savoir que, évidemment, les enfants illégitimes se distinguent des légitimes du point de vue juridique* par l'absence du droit à hériter les biens du père.
Pour mettre fin à cette discrimination juridique on a décidé rendre égaux les droits des enfants légitimes et non.
L'autre problème c'est la paternité en cas de secondes noces. Pour éviter d'avoir des doutes en la matière, la loi prévoyait pour les femmes l'interdiction de se marier pendant 6 mois. Comme ces 6 mois sont quand-même très longs, et que l'ont peut désormais effectuer des tests de DNA, il a été décidé de réduire cette période à 100 jours.
Pour en venir au choix du nom de famille, le choix ne peut se faire qu'une fois, et au moment du mariage. Il n'est pas possible de modifier ensuite. Toutefois on accordera aux couples déjà mariés la possibilité de faire ce choix pendant 1 an depuis la révision de la loi. Pour ce qui concerne les enfants, même s'ils ne sont pas encore nés, les parents devront décider au moment du mariage également, si, dans le cas d'une mère qui garde son nom de jeune fille, donner le nom du père ou de la mère. Pour ceux qui voudraient perpétuer le nom de leur famille et d'autres cas, il faut savoir qu'il n'est pas possible de donner des noms de famille différents à ces enfants, c'est à dire le nom du père à un enfant et celui de la mère à l'autre. Le choix est fait par les parents au moment du mariage et est définitif.
Les opposants à cette révisions trouvent que l'on perd un peu l'unité de la famille et que le choix à faire est assez dur, ce qui porterait certains couples à ne pas se marier. En outre, la position des enfants serait un peu négligée.
D'ailleurs, depuis la dernière fois que l'on a parlé du sujet (qui était tombé à cause du désaccord au sein du même parti, si j'ai bien compris), le pourcentage de personnes qui pensent que la révision n'est pas nécessaire a augmenté jusqu'à 35%, chiffre presque égal au pourcentage de ceux qui, au contraire, estiment que le changement est nécessaire.
* La vidéo est une rubrique juridique et en tant que telle ne touche d'aucune manière le sujet de la discrimination des enfants illégitimes au niveau social; mais nous savons bien qu'elle existe...
From a TerebiTeracoya (テレビ寺子屋) documentary.
03 décembre 2008
Già dicembre

Già dicembre.
Eh già.
Tra 20 giorni mi alzo all'alba per prendere il Narita Express. Che palle alzarsi all'alba. Ma per la prima volta da 3 mesi mi potro' alzare senza pensare a cosa dover fare...
Tra 21 giorni sono a casa!
(Vedo volti sorridenti, neve, odore di legno, la barba di Paul, la frenesia del ristorante, le mangiate di pizza in famiglia, e tanto altro, in un mondo diverso)
17 octobre 2008
Di tutto un po'...osservazioni dopo il primo mese.
Osservazione 1: Mai andare a Ginza da soli nel week end. Rischio di agorafobia..JPG)

Osservazione 2: Non contare sul tiramisu' per tirarsi su il morale. 250grammi di mascarpone costano 1100 yen (sui 7 euro).
Osservazione 3: Mai prendere la metro nell'ora di punta diretti a una stazione importante tipo Shinjuku. Mai. L'ho fatto una mattina e ed è stato uno shock, per usare un eufemismo. Dopo un mese di totale assenza di contatto sia oculare che fisico, ritrovarsi schiacciata corpo contro corpo con 4 persone diverse, nel silenzio totale, tutti sballottati e pigiati, è stata un esperienza tremenda. Con la signora accanto che nonostante la massa umana stava perdendo l'equilibro e non arrivava a nessun appiglio. Non capisco come facciano ad accettare una cosa del genere in una società dove tutto è cosi immacolato e distaccato...E' davvero come nei video su youtube: i binari sono affollati di gente e TUTTI nessuno eslcuso prenderanno il prossimo treno. No, anche se è pieno non saliranno su quello dopo. Credo di non rendere l'idea, ma è stato davvero tremendo.
Osservazione 4: Le relazioni umane qui non c'entrano niente con le nostre. a) Relazioni con impiegati (supermercato, bar etc etc). Si ha a che fare con robot programmati per dire la frase giusta al momento giusto alla velocità giusta. E per eseguire tutto impeccabilmente e velocemente. Tradotto in una descrizione: entri in un posto pubblico tipo bar o supermercato e ogni impiegato presente di dirà irasshaimase (benvenuto). Useranno il keigo, o linguaggio di rispetto, e saranno fin troppo ossequiosi. Se il negozio è affollato, diranno le loro frasi ad una velocità incredibile e diranno o matase itashimashita (lett.:l'ho fatta aspettare) se non hai dovuto aspettare tanto, ma taihen omatase itashimashita (lett.: l'ho fatta aspettare tanto) se hai dovuto aspettare piu' di 5 minuti. A quel punto, se non sei abbastanza rapido nel tirare fuori le monete per pagare ti sentirai l'essere piu' inutile e inefficiente di questa terra, perchè questa è una società dove tutto deve funzionare e tu devi essere efficiente.
b) Relazioni con conoscenze. Ancora non sono esperta, ma c'è gente che continua a dirmi ohayou gozaimasu (espressione formale) anzichè solo ohayou (espressione informale) nonostante ci vediamo tutti i santi giorni e abbiamo circa la stessa età.
c) Relazioni con "amici" e pari. La mia impressione è che quello che per noi è una insoddisfacente amicizia superficiale qui sia la norma. Altra impressione è che i giapponesi non amino parlare di cose "negative", o brutte in qualsiasi modo. In sostanza sembra non vogliano parlare di problemi o cose personali, ma solo divertirsi e fare finta che vada tutto bene...non so se sia uguale anche tra di loro, forse non amano parlare di quello che è "nel loro cuore", di quel che pensano nel piu' profondo, per qualche motivo a me sconosciuto. Inoltre le amicizie vanno a scompartimenti impermeabili, ci sono gli amici dell'uni, quelli dello studentato, quelli della mensa, quelli del "circolo"...con questi amici e loro soltanto si uscirà e si parlerà di cose inerenti a quel gruppo, a quelle attività, a quell'ambito. Con amici di altri gruppi si parla di altre cose, ma non si mischia troppo. L'obiettivo come sempre è l'armonia e il non mettere l'interlocutore in difficoltà. Ergo sto facendo abbastanza fatica...personalmente preferisco approfondire le conoscenze piuttosto che conoscere 1000 persone con cui parlero' sempre delle solite cose...superficiali. Chemmefrega a me del tempo di oggi?!
Osservazione 5: Per quanto riguarda "l'amore", sembra si vada da un estremo all'altro. O mesi e mesi di corteggiamento a mo' di studenti delle medie, o la prima sera in un love hotel. Provare per credere: un'amica di un'amica, italiana, ha detto in modo diretto e davanti a tutti "sei bello mi piaci" a un giappo, che è diventato viola e non ha risposto nulla. Ritrovatisi a quattr'occhi le ha chiesto, la sera stessa, di andare in un love hotel. Lei se l'è presa facendo quella che "non sono questo tipo di ragazza". Ma non ha capito una cippa secondo me. Il punto è che dopo una dichiarazione cosi inequivocabile, e non avendo vari pregiudizi sul sesso per via del cattolicesimo, la conclusione piu' chiara, nella mente di quel ragazzo giapponese, dev'essere stata press'appoco "ci piacciamo, lo sappiamo entrambi---> andiamo a letto, che aspettiamo?". Sempre su questa linea d'onda esiste una cosa simile allo speed dating, che si chiama 合コン, incontri organizzati in posti pubblici appositamente per single, che vanno li sapendo che tutti sono single e in cerca di qualcuno. VS il modo piu' "normale" di iniziare una relazione: assolutamente indispensabile la dichiarazione 告白, seguita da un certo tempo di riflessione, poi la decisione (si o no), e le prime uscite, dove ci si darà la manina e poi forse ci si darà il primo bacio, ma i tempi variano e vanno da una settimana a un mese, a quanto dicono le ragazze giapponesi a cui l'ho chiesto. Perchè tutto questo? Baciare senza la dichiarazione prima è visto male. Tipo se sei una tipa e baci uno senza prima avergli dichiarato il tuo amore, sei una bagasca. Quando io ho spiegato che in europa facevamo circa cosi, ma a 14 anni, e che verso i 20 ci si dichiarava con un bel bacio appassionato, di cui si capisce il gradimento secondo che segua uno schiaffo o un altro bacio, tutti hanno sgranato tanto d'occhi. Eh, tutte bagasce, in Europa.
Percio' insomma...difficile tirare delle conclusioni. Io vedo "solitudine"e rimedi "estremi", ma magari per loro non è cosi. E' un mistero, quel che pensano.
N.B. Ci tengo a ribadire che queste sono mie personali impressioni.
17 septembre 2008
Non sono sparita...
Se intanto vi state chiedendo chi e l idiota che abbraccia il torii sulla foto, beh sono io, per dare un idea di quanto fosse grande...ghgh.
Sono arrivata ormai una settimana fa e le mie intenzioni erano di aggiornare non dico giornalmente ma quasi questo blog, ma purtroppo tra i pregi del mio studentato la connessione LAN sicuramente non compare, e contrariamente alle aspettative non c e un internet cafe ad ogni angolo di strada (hum, non c e neanche la e accentata e l apostrofe su questa tastiera se e per questo). Quindi eccomi qua...finalmente.
Mi rendo conto che tutti siano curiosi e io per prima vorrei raccontare tutto ma...connettersi e avere tempo sara davvero un impresa e per giunta spiegare a parole quello che vedo e quello che provo qui ha dell impossibile. Mille stimoli da ogni dove, visivi e non, da catturare e rendere nero su bianco...come faccio a scegliere cosa raccontarvi per primo?!
Forse e piu semplice se inizio con una descrizione di cio che mi sta attorno...ma non vorrei mai scadere nel "qua e pieno di occhi a mandorla e capelli neri" (eh ma va...). Per ora posso solo osservare che il mio quartiere e tranquillo ma popolato, pieno di negozietti e ristorantini di varia natura solitamente aperti 24 ore su 24, non sembra per niente di essere a Tokyo...la strada dove vivo potrebbe essere quella di qualsiasi cittadina giapponese insomma. Anche perche a quanto pare problemi di criminalita e sicurezza davvero non ce ne sono e tutti lasciano finestre e porte aperte, il che aumenta la non impressione di trovarsi in una megalopoli. E poi queste viuzze pseudo labirintiche..indirizzi senza logica..c e chi gia si e perso ed e un po terrorizzato, io invece adoro girarmela, mi sento gia a casa. A parte alcuni episodi che quotidianamente mi ricordano che, NO non sono a casa, ANZI sono una turista (agli occhi loro): quando vai per strada, ci sono distributori di volantini ma quando passi tu smettono di distribuire...Ma episodi di questo genere infine sono anche spiegabili, probabilmente pensano che non capiremo un cavolo ai kanji scritti su li (e non hanno proprio tutti i torti, hem hem!) o che essendo turisti (come sembriamo...solo per il fatto di non avere questi famosi capelli neri e occhi a mandorla) non ce ne potrebbe fregar di meno. Mah. In compenso sono strafelice di sentirmi rispondere solamente in giapponese quando parlo (e parlo in giapponese, coi giapponesi). E alla fine quando entro da qualche parte e decisamente irasshaimase che mi dicono, non welcome.
E continuando questo flusso senza senso e direzione potrei aggiungere poche osservazioni del tipo i giapponesi non sembrano amare il contatto con altrui (non ti guardano negli occhi quando vai alla cassa del negozio ad esempio, e nei "ristoranti" si ordina tramite carta o scontrino prepagato anziche direttamente alla cameriera) pero qui lo dico e qui lo nego perche l accoglienza da parte dei volontari dell uni e stata quanto di piu caloroso ci poteva essere. Forse con una piccola tendenza al "questa e l unica e ultima occasione per scambiare email e numeri con giapponesi"...solo un impressione mia pero...poi staremo a vedere.
Intanto pensavo di pubblicare le foto di domenica scorsa, giorno in cui sono andata, tra le altre cose,al Meiji Jinguu...
Ma per concludere su una nota che sicuramente vi fara sorridere come ha fatto sorridere me...
Ieri ero nella biblioteca principale che ripassavo disperata per il placement test di stamattina e cosa vedo davanti a me....
Matane!
11 août 2008
Shinjuku Girl :P

Stamattina, per la grande gioia di chi mi sta attorno, mi è finalmente arrivata la lettera dal Giappone, tanto attesa e per la quale ho tanto rotto i maroni a tutti con lagne del tipo "ma quando arrivaaaa" (eh si, ogni tanto mi capitano dei ritorni all'infanzia). Tanto che ero arrivata a creare un gruppo su Facebook per gli incoming foreign students di Waseda dove ci imparanoiavamo tutti quanti insieme allegramente per il non-arrivo del CoE. Sì ho detto CoE: il certificato che serve per ottenere il visto, il quale a sua volta serve per ottenere il permesso di soggiorno. Ad ogni modo ora ce l'ho e finisco di stracciare i maroni. Giovedi, viaggetto a Ginevra per chiedere il visto all'ambasciata del Giappone.
Ma la cosa più interessante è che mi hanno fatto sapere dove alloggerò. E ho avuto un culo della madonna come si dice in italiano, o "le cul bordé de nouilles" come si dice da qualche altra parte: sono capitata nell'unico studentato MISTO e SENZA CURFEW. Yeah. Punti per una sana vita sociale dieci mila. E non è tutto: si tratta dello studentato on campus (niente treni, niente metro pieni da prendere la mattina) nel quartiere strafigo di Shinjuku!!! Si si si: quello citato in tutte le guide turistiche per lo shopping e la vita giovanile nonchè notturna! No, ragazzi, questo è un messaggio, e neanche tanto in codice: "STUDIA MENO, ESCI DI PIU"! Sono in camera doppia non so con chi, docce e cucina sono in comune, si puo' entrare e uscire a piacimento ma non invitare esterni, si può bere alcol ma solo "privatamente" in camera, c'è internet e telefono (ho già il numero ahah), il tutto per la modica cifra di 220 euro al mese! (non è una presa). Insomma, il paradiso in terra. Che dovrò lasciare il 21 luglio 2009. L'organizzazione fatta persona ahah! Io che stavo per cazziare i giappi...."si spacciano per puntuali poi tu guarda quanto ci mettono a mandarci la roba"...; )
10 juin 2008
Serata onigiri tra ragazze :D
Voi non potete capire il potenziale di viscosità e appiccicosità del riso se non avete mai cucinato onigiri!
Stasera abbiamo fatto un tentativo di onigiri, seguito da 2 episodi di densha otoko (ricordate? lo sfigato che ha un orgasmo multiplo ogni volta che sente la voce della tipa che gli piace), con inframezzo al gelato.
E chi ha detto che il cibo giapponese non sazia, vada a letto! Son dei mattoni quei cosi :D (il fatto che sia poi riuscita a trangugiare pure il gelato è legato allo schifo che faccio hi hi). No ma dai ma siamo seri. Questi onigiri li abbiamo troppo europeizzati (vai con le melanzane alla griglia come contorno) pero' sono venuti buoni! Poi da' una gran soddisfazione farli, perchè rimangono magicamente incollati e in forma. Altresi' trovo rilassante l'azione di sciacquare il riso, dovro' provarla come terapia calmante.
Poi guardando Densha Otoko sono fiorite mille teorie sui modi di vivere ed esprimersi dei giapponesi.
Com'è che si dice che sono tanto inespressivi quando nelle serie come questa fanno facce al limite dell'inumano?
Mai visto visi cosi' espressivi, e non è che non parlino e debbano sostituire i gesti alle parole voglio dire!
Infatti boh. Pure il teatro Noh usava uno sfracelo di maschere. Quindi? Indaghero' (anche) questo in Giappone. Ci sara' un mito da smontare o sono solo i tempi che cambiano e l'occidentalizzazione che continua?
Dicevamo pure (io e le mie coinquilins) della mia sfortunata amicizia con S. che ha simpaticamente mandato tutto a rotoli con la mia piu' grande incomprensione e non-compassione. Ci vuole un bel coraggio a dire A un giorno e Z quello successivo, visto che le medie sono finite da un pezzo. Ma essendo giunte alla conclusione che doveva essere caduto in depressione - il ritorno in Giappone, a casa dei genitori alla bellezza di 35 anni...l'attesa snervante del visto...magari ha pure rivisto la ex che nel frattempo altrochè piangersi addosso, si sara' rifatta una vita...c'ha provato con una che gli piaceva e non gli è andata bene...- l'abbiamo quasi capito. Chissa perchè noi occidentali siamo ben disposti a capire gli orientali misteriosi portatori di una cultura non meno affascinante (non dicasi altrettanto per gli orientali medio orientali, a cui non si riconosce nulla) e invece loro fette di salame sugli occhi. Sara' una questione di comodo. Del resto, a noi è concesso esprimere le nostre opinioni, a loro no. Poverini, che almeno possano fingere di avere un buon motivo per litigare. Vabé niente, queste sono considerazioni mie che non posso trasmettere bene anche perchè sono la prima ad essere perplessa. Ma questo non è che un primo impatto che sicuramente si rivelera' piu duro nel caso di giapponesi mai stati all'estero O_o. L'importante è esserne consci...

04 mars 2008
Fiori...花・・・
Stamattina quando sono uscita erano fioriti alcuni fiori rosa, altri bianchi. Suppongo possano essere fiori di ciliegio e susino rispettivamente ma sono ignorante in materia, quindi se qualcuno che ha il pollice verde mi rivela l'identità di questi fiori gli do' un premio :P
どんな花だか分かりません。桜と梅だろう・・・?誰か上手な人は教えられますか
30 janvier 2008
Studentato cercasi! 学生会館を探してるの!
Devo assolutamente condividere con voi una grande gioia: quella di cercare uno studentato su siti completamente giapponesi che presentano solo una pagina di riassunto in inglese...tutto il resto in originale! Da settembre vivro' a Tokyo per studiare all'uni Waseda, ma non è detto ci sia posto sul campus. Percio' ho iniziato a dare un'occhiata a questo sito: http://www.gakuseikaikan.com/index.html
Ci ho messo mezz'ora solo per capire come veniva chiamata la zona di Tokyo :P Per fortuna conoscevo già qualche parola chiave come...affitto, cercare, letto, internet, singola, doppia, e via dicendo...di che non capitare proprio in un posto strano!
Notare che sono un po (ma solo un po') schizzati i giappi...sulla pianta della camera indicano addirittura dove si trova la sedia della scrivania, nonche' la lampada del tavolo...-.-'

Pero'per il resto mi sto divertendo un mondo!
学生会館を探してるの・・・サイトの全部は日本語で書いてある、短く一番大切なことは英語で書いてあるから、難しいわね。しかし、もうよく使っていろ言葉を知って、よかった!例えば家賃、探す、ベッド、インタネットなどです。
サイトへ行って、写真を見てください。いすも机の電灯もの所見せていますよ!なんでわからない・・・しかし本当に楽しい!
Ci ho messo mezz'ora solo per capire come veniva chiamata la zona di Tokyo :P Per fortuna conoscevo già qualche parola chiave come...affitto, cercare, letto, internet, singola, doppia, e via dicendo...di che non capitare proprio in un posto strano!
Notare che sono un po (ma solo un po') schizzati i giappi...sulla pianta della camera indicano addirittura dove si trova la sedia della scrivania, nonche' la lampada del tavolo...-.-'

Pero'per il resto mi sto divertendo un mondo!
学生会館を探してるの・・・サイトの全部は日本語で書いてある、短く一番大切なことは英語で書いてあるから、難しいわね。しかし、もうよく使っていろ言葉を知って、よかった!例えば家賃、探す、ベッド、インタネットなどです。
サイトへ行って、写真を見てください。いすも机の電灯もの所見せていますよ!なんでわからない・・・しかし本当に楽しい!
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