21 septembre 2010

Arrivée à Genève et à l'ETI


Voici 3-4 jours que je me suis installée à Genève et je n'ai pas encore eu l'occasion de livrer ici mes impressions.
Elles sont toutes très positives et je suis vraiment enthousiaste!
Pour commencer, j'ai réussi l'exploit de m'acquitter de toutes les formalités de changement d'adresse ainsi que d'immatriculation en temps record. A l'office cantonal de la population, j'ai dû passer en tout 10 minutes chrono, alors que la salle d'attente était pleine à craquer. Et à l'université, il est vrai qu'on m'a demandé un original de ma maturité que je ne m'attendais pas à devoir présenter, mais mis à part ça en quelques heures j'ai fait l'immatriculation, obtenu ma carte d'étudiant et mon mot de passe pour le réseaux informatique de l'Unige et même reçu un stylo et un bon pour une boisson. Tout était parfaitement organisé et j'avais vraiment l'impression d'être à nouveau à Waseda, de laquelle j'ai toujours dit qu'elle "a un cerveau à la place de l'étudiant et fait tout pour lui".
La vue depuis ma chambre, le soir
De plus, j'ai eu une chance inouïe pour laCité U. Je m'attendais à une chambre du style couloir meublé, avec des sanitaires et douches à l'étage, et une cuisine à partager entre quelque 16 autres personnes, ce qui est la situation des bâtiments A et B, mais j'ai été logée dans le C! Résultat: je vis dans un appartement de 4 personnes avec 2 salles de bain dont une a une douche et l'autre une baignoire (le luxe!), une cuisine avec 2 frigos et une table pour 6, et 4 chambres dont la mienne est tout simplement énorme et incroyablement lumineuse (voir: photos).
C'est donc vraiment agréable d'y vivre - à tel point que le jour de mon arrivée je me disais qu'il allait être impossible de travailler dans une chambre pareille - et qui plus est je m'entends bien avec tous les colocataires et à merveille avec l'une d'entre elles en particulier, qui est déjà devenue une nouvelle amie.
Ce n'est pas fini. J'ai immédiatement connu du monde grâce justement à ma colocataire qui étudie à Genève depuis un an, et pour avoir participé à la réunion de bienvenueet information de erasmus, nous (elle et moi) avons eu l'occasion de découvrir ESN Genève (Erasmus Student Network) et s'y inscrire. Certains d'entre vous connaîtront cette organisation de bénévoles qui met sur pied des activités pour les erasmusdans le but de leur présenter leur lieu de vie et études et de leur faire faire connaissance avec des locaux. Je suis donc inscrite en tant que "Locale" car ma nationalité et mon status auprès de l'Université m'y donnent droit mais je me sens comme tous les autres une "citoyenne dumonde".
Grâce à ça j'ai appris beaucoup de choses intéressantes sur Genève lors d'un "City Rallye" organisé dimanche, et connu des gens des 4 coins du monde. Et surtout, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
S'y ajoute (Hé oui!) la fête de bienvenue des nouveaux résidents de la Cité U, qui m'a permis de connaître vraiment beaucoup de monde.
Bilan? Beaucoup de bonne humeur et beaucoup de langues étrangères.
Cela s'annonce donc comme une année en tout cas positive du point de vue social. Le prochain évènement de l'ESN est une pubnight à Carouge, le quartier de Genève où il faut sortir le soir (d'après ce que j'ai compris), demain...
En gros, j'ai connu tellement d'erasmus que j'ai eu l'impression pendant quelques jours d'être en année d'échange moi aussi...

Du côté académique, le tableau est aussi autant rose.
Premièrement la bibliothèque de japonais est splendide. C'est époustouflant la quantité d'ouvrages en japonais dont elle dispose et la quantité de domaines qui sont représentés. J'ai de quoi lire sans dépenser un centime pendant les prochaines années, ce qui est plutôt une bonne nouvelle!
Deuxièmement, le but de ma présence ici, le Master en Traduction, m'enthousiasme vraiment beaucoup.
Le corps enseignant de l'unité d'italien est charismatique et semble très compétent. Je sais que cela peut sembler bizarre que je sois déjà en mesure de tirer une telle conclusion, mais je reconnais là toutes les caractéristiques des grands professeurs: connaissance vastissime du domaine enseigné, grand talent pour l'enseignement et grandeur humaine. Cela se comprend immédiatement.
Après la séance de présentation des mentions de Traductologie et Traduction Spécialisée hier j'ai eu des doutes pas très agréables sur quelle mention choisir; en fait j'avais choisi il y a longtemps, mais d'après ces présentations il semblait indispensable de faire de la traduction spécialisée pour devenir traducteur. Heureusement la séance de ce matin sur la mention "Technologies de la traduction" m'a (re)conquise et j'ai de nouveau et finalement les idées très très claires: ce sera Technologies de la traduction avec un stage en entreprise et la rédaction d'un mémoire dont le sujet aura été donnée par cette entreprise. Je me suis informée auprès de la Directrice de cette mention -très sympa- pour savoir si mon Italien A n'était pas un handicap...mais au contraire, je serais la première italophone à m'inscrire dans cette mention (!) et le marché aurait besoin, semble-t'il, d'italophones. Donc ça tombe à pic, et je sui très motivée.
J'ai eu le cours principal de traduction Français->Italien, et le prof. nous a déjà donné des conseils pour traduire...le cours en tant que tel lui aussi m'a beaucoup plu, je suis comme un poisson dans l'eau!
Je ne me rends pas encore tout à fait compte de la charge de travail, mais je m'en suis faite une idée et j'ai décidé de laisser tomber le théâtre pour l'instant. En revanche, je me suis inscrite à un cours de natation, et je vais réfléchir à quelle(s) langue(s) étudier/re-étudier, car on nous a donné des conseils et il semble que je ne pourrai pas simplement faire du coréen parce que ça me plait, l'allemand est omniprésent dans les discours de tous les profs, donc je verrai ça...

Mais le bâtiment où j'ai cours, "UniMail" est une merveille de l'architecture, la bibliothèque de l'ETI une île pleine de trésors inestimables, bref, tout l'environnement est propice à d'excellentes années d'études pour apprendre une profession...!
UniMail

p.s. Mi scuso con i lettori italiani...quando troverò il tempo scriverò forse anche in italiano, come mi ero prefissa di fare!

15 septembre 2010

The places I live in - part 2

Deuxième chapitre de la série "les endroits qui m'ont marquée" (et qui continuent de le faire, d'ailleurs), BOLOGNE en Italie.
Bologne fait partie à juste titre de la Top 3 parce que c'est LA ville ou j'ai séjourné le plus longtemps en absolu, même si c'est encore Côme, en Lombardie, qui avec ses 4 ans consécutifs détient le record d'endroit où j'ai séjourné le plus longtemps de façon continue. A Bologne, j'y suis arrivée la première fois lorsque j'avais 11 ans, pour la dernière année d'école primaire. A cette époque mon père travaillait encore dans la grande entreprise qui nous a tellement fait déménager, ma mère restait à la maison pour m'aider ma soeur et moi à faire les devoirs, on avait un très joli chat, Pistache, et nous vivions dans un splendide appartement de quelque 150-170 m2. Au dernier étage d'un immeuble élégant et discret, en plein centre ville, cet appartement énorme était d'après mes souvenirs lumineux, couvert de veluxs et amélioré d'une longue terrasse qui offrait une vue sur les toits etde l'amusement à Pistache. La vie à Bologne était donc sereine, comme elle peut l'être àcet âge et dans ces conditions-là. Nous sommes restés 3 ans. C'est le premier endroit dont j'aieune conscience, malgré mon âge; j'ai gardé au fil des années un souvenir très net du centre ville: rouge, orange et jaune. Car selon la loi, il est a peu près interdit de peindre les murs d'une autre couleur. (Cela donne un effet qui la fait ressembler à Toulouse, la ville rose, et qui lui vaut le surnom de Bologna la rossa, Bologne la rouge, aussi à cause du penchant politique). Le déménagement, à 14 ans, de Bologne à Côme a été traumatisant et a nourri ma nostalgie pour la ville rouge pendant des années. C'est une des raisons qui m'ont poussée à y retourner pour les études universitaires:tout récemment donc, j'y a fait ma deuxième, troisième et dernière année de licence. Malgré la joie d'aller vivre dans une ville que je connaissais, et donc l'impression toute nouvelle d'avoir un endroit d'origine, où pouvoir retourner en se disant "C'est ici mon chez moi", les débuts ont été difficiles à cause des formalités requises aux immigrants: officiellement, j'étais une extra-communautaire, et j'en ai vu des vertes et des bien mûres. De plus, je ne vivais plus avec ma famille, j'étais en coloc, il y a eu des hauts et des bas, donc la comparaison avec ma vie à Bologne d'auparavant ne faisait pas toujours bon effet. Mais dans l'ensemble, et pour tout un tas de raisons,c'est une ville que j'adore, où j'ai bien vécu, qui n'est ni trop grande, ni trop petite comme j'aime le répéter à tout le monde, où j'ai l'impression d'être chez moi. Ce serait long à expliquer, et d'ailleurs, j'ai déjà beaucoup écrit pour décrire bien peu de chose! En tout, j'ai passé donc 6 ans à Bologne. J'y retourne et j'y retournerai régulièrement, entres autre parce que mon fiancé y vit (ainsi que beaucoup d'amis). Je considère les retours à Bologne comme des retours au pays...
Voici comment on peut prendre son café dans un bar en centre ville...

Comme c'est une ville que j'aime et que j'ai aussi la passion pour la photographie, il va de soi que j'ai une quantité absolument démentielle de photos de Bologne, je ne peux vous proposer ici que la crème de la crème des clichés récents...
On dirait Venise, mais la couleur des façades nous renseigne sur le fait que c'est bien Bologne...
Un des symboles de la ville, San Luca, visible dès l'arrivée en train, au loin...
Un autre symbole, les tours. La plus importante étant celle ci, où je suis montée
D'en haut, une vue imprenable sur les axes et le couleurs

Demain je déménage à Genève et je voulais rendre hommage à la rossa :)

14 septembre 2010

The places I live in - part 1

Je fais partie de ceux qui pensent que c'est les gens qu'on a autour de soi qui font la différence; toutefois, il est vrai qu'il existe des endroits qui pour des raisons qu'il serait vain espérer pouvoir énumérer, font une différence eux aussi par le simple fait de s'y trouver. Je fais partie de ceux qui pensent également que tout ce qui est autour de nous nous influence. C'est donc dans le double but de rendre hommage à et de vous présenter les lieux où je vis que j'écris ce post. Aussi, comment pourrais-je être certaine d'avoir fait de mon mieux pour être claire dans ce blog, si ce n'est en vous racontant et montrant la terre que je foule régulièrement?

Au Menu, donc, 3 endroits.

Le premier, la région où vivent mes parents.
C'est à dire le canton de Vaud, en Suisse, du côté à l'est du Lac Léman, dans les Alpes.
C'est le premier endroit que je cite parce qu'il est lié quelque peu à mon enfance. Depuis toujours, nous nous y rendons pour y passer les vacances, que ce soit à Noël ou pendant l'été. C'est le seul endroit où ma famille à une maison à soi, chose rare étant donné notre ex-status d'expatriés. Actuellement s'y trouve aussi l'activité de ma famille, qui s'est reconvertie toute entière après le licenciement de mon père: l'Hôtel-Restaurant (dont je tais le nom pour des raisons de privacy ;) ) C'est donc ici que vous me trouverez pendant la hautesaison, en train de servir à table probablement. Ce sera sans doute aussi l'endroit où je passerai quelques fins de semaine, puisque ce n'est pas si éloigné de Genève. C'est en pleine cambrousse, en plus à la montagne, avec tous les avantages et désavantages que cela apporte.
Que dire d'autre?
Les photos feront le reste.
Coucher de soleil - Tramonto
La dite région, ici en hiver, entre le Lac et les Alpes - La regione sopraccitata, qui in inverno, tra lago e montagne
Le paysage en hiver - Paesaggio invernale -
La vue depuis ma chambre, en hiver - Vista dalla finestra di camera mia, inverno
Et, bien entendu, la fondue! - Ovviamente ecco qui il piatto tipico, la fonduta
...ainsi que la choucroute - E i crauti, che non potevano mancare
l
Un marché au bord du Lac Léman - Un mercato in riva al Lago Lemano -
Toujours au bord du Lac Léman, en été - Sempre in riva al lago Lemano, d'estate