22 octobre 2010

Le point après 1 mois de cours – Primo mese di specialistica: resoconto

Me voici à la maison avec 2 éléments propices à la rédaction d'un compte-rendu de mon premier mois de traduction: la crève, et du recul.

Le rythme s'est quelque peu intensifié mais il reste abordable avec une bonne dose d'envie et énergie.

Pour ce qui concerne la traduction pure et dure, finalement avec 6 heures de cours par semaine pour 2 paires de langues je ne peux pas me plaindre du trop. Mais pour ceux qui auraient la tendence à penser qu'on ne peut pas progresser avec si peu, je dirais que j'ai remarqué que je mets moins de temps à traduire – déjà. Les progrès en anglais vers italien sont flagrants: cette semaine je me suis auto-imposée de traduire les 300 mots de devoirs en pas plus que 2 heures, d'une part parce que j'avais pas trop envie ni le temps, d'autre part parce que ce sont les conditions d'examen. J'y ai mis donc 2 heures et, d'après la correction en classe, le résultat n'était pas plus catastrophique de quand j'avais mis 6 heures une autre fois...

En traduction à partir du français, rien à signaler. Après un texte sur la menace terroriste, assez simple mais qui nous a donné l'occasion de voir comment il faut prendre position par rapport à la façon dont sont écrits les articles des journalistes et par rapport à tout ce qui est sur les journaux en général, nous sommes passés à un texte un peu plus technique qui s'intitule “Hormone de Croissance: des parties civiles demandent la saisine du Conseil constitutionnel”. La leçon que j'ai apprise est qu'après avoir compris l'original il faut s'en détacher pour trouver la collocation italienne. Ben tiens. Plus facile à dire qu'à faire. Une de mes camarades, qui avait sans doute tout simplement envie d'écrire en bon italien, s'en est pris plein la figure parce qu'elle avait fini par trop s'éloigner de l'original – à savoir, elle aurait trompé le lecteur qui ,lui, ne possédant pas l'original ne peut que s'en remettre à ce qu'il lit et à ce à quoi les mots qu'il lit lui font penser. Un exemple concret? Prenons la phrase “Le terrorisme est à 100% évitable et tout incident qui n'est pas empêché est une erreur coupable du gouvernement”. Si on veut traduire “incident qui n'est pas empêché” correctement, il vaut mieux ne pas se servir du verbe italien “impedire” (empêcher), car quoique tout à fait correct et équivalent, au participe passé “impedito” ça devient un mot qui nous (nous italophones) fait penser à un individu maladroit. Rien à voir avec la notion d'empêcher un attentat. Ca c'était un exemple pour vous faire sourire; il y en a des plus sérieux. Je vais vous citer une de mes erreurs: j'ai traduit “arrêté aux mois de juillet en Afghanistan, l'homme avait voyagé au Waziristan pakistanais, où il avait reçu une formation au maniement des armes” par “l'individuo aveva viaggiato nel Waziristan” etc. C'est pas grammaticalement faux, mais en italien en tout cas, ça donne l'idée que l'individu se baladait en vacances lorsqu'il a été arrêté...

Il faut donc prendre du recul et se demander: si j'étais le lecteur type, qu'est-ce que je penserais de ce texte? Qu'elle est l'idée que je me ferais du sujet? Et ensuite: Est-ce qu'elle correspond à l'idée de l'original? C'est souvent au niveau microscopique des mots que ça se joue. Pour le macro – le style de tout le texte cible – on verra au semestre de printemps.

Bref, il n'y a certainement pas de fil conducteur dans ces cours, nous sommes confrontés à des traductions de textes variés et difficiles (selon les professeurs). C'est avec le temps et l'entrainement qu'on s'améliore et que, faute de mieux, on apprend à ne pas se faire avoir par les pièges plus récurrents.

Je vais maintenant passer aux matières où j'ai (l'impression d'avoir) le plus appris.

En terminographie, rien à ajouter puisque plusieurs cours ont été annulés/déplacés/posticipés et nous ne sommes pas encore véritablement entrés en matière. Le seul truc, et ça m'embète, c'est qu'on fait de la terminologie aussi en traduction assistée par ordinateur (par la suite: TAO), mais de façon différente. J'ai les idées un peu confuses: il semblerait qu'il existe de la terminologie pour les entreprises qui créent de nouveaux objets (donc concepts), ou qui doivent mettre par écrit de façon systématique leur conventions sur la dénominations de leurs concepts, et de la terminologie pour la TAO qui permet dans le cadre de la traduction semi-automatique de reconnaître des termes qui sont dans une base terminologique pour en proposer la traduction, enregistrée elle aussi dans la base. C'est radicalement différent comme approche et comme résultats. La différence la plus grande étant que dans le premier cas on doit travailler sur la définition des termes dans chaque langue (sans traduire de l'une à l'autre!), et avec de la documentation variée qui sera synthétisée en un résultat nouveau; alors que dans le deuxième cas, peu importe si le mot est un terme ou pas; pourvu qu'il appartienne à un domaine, le domaine du texte, par exemple l'Union Européenne, et là la base termino servira à dire au traducteur que dans le domaine UE le mot solidarity fund se traduit par fondo di solidarietà et ainsi de suite. Dans le deuxième cas j'ai l'impression que la rigeur scientifique est moins importante, mais bon, tout cela reste à vérifier.

J'ai énormément appris en TAO: je sais me débrouiller avec les software Trados, WinAlign et Multiterm pour (1) créer des mémoires de traduction, (2) segmenter et aligner des documents traduits, (3) créer des bases de terminologie, (4) intégrer les mt, les bases termino et les documents alignés dans un projet dans trados dans le but de a. traduire un nouveau document de façon semi-automatique, b. gérer le projet, c. faire la facture. Oui! On nous apprend à facturer en fonction du nombre exact de mots qu'on traduit/révise. SDL trados, le software que nous utilisons, permet de faire une pré-analyse du document qui sort une statistique sur combien de mots sont à traduire ex novo, combien à réviser, combien à laisser tels quels, analyse sur laquelle se fonde la facturation avec les tarifs en vigueur. Nous avons aussi abordé quelques questions éthiques: est-ce correct de ne pas dire à son client qu'on dispose d'une MT, qui va faciliter notre travail, si celui-ci ne nous en fournit pas une? Et ainsi de suite. La prof. nous a donné son avis et expliqué la situation acutelle. Il se trouve qu'il n'y a pas encore de réglementation officielle (c'est à dire: de législation) sur la propriété d'une traduction* etc. Affaire à suivre, donc, pour nous futurs traducteurs.

Donc à ce jour, c'est le cours de TAO que je préfère et trouve le plus utile. Néamoins, la maîtrise de ces outils informatiques demande beaucoup de temps. Hier encore, j'ai passé 6 heures à m'entraîner sur ces softwares...Du coup, je trouve cela vraiment regrettable qu'il n'y ait pas un cours de TAO 2. Il est d'ores et déjà clair qu'il faudra vraiement que je profite de mon inscription à l'UniGe et donc de l'accès aux services informatiques pour utiliser ces produits dont la licence coute un oeil de la tête. Nous pouvons télécharger SDL trados en version démo pour 30 jours – mais, pas de chance – ça ne tourne pas sur Mac...hey Steve, et si au lieu de lancer un nouveau produit tous les 3 mois, tu pensais aux problèmes de compatibilité de ce qui est déjà sur le marché?!

En revanche, il y a un cours de traduction automatique (dorénavent: TA) 2, que je ne ferai surement pas! Je n'aime pas du tout la TA. En TA nous utilisons maintenant Réverso, un système minimaliste de traduction automatique. C'est un système stupide, et c'est pour ça que je n'aime pas le cours. En gros, on insère une phrase à faire traduire à la machine, et si le résultat n'est pas correct (la majorité des cas) on paramètre le software pour que ça sorte le plus juste possible. Ce paramètrage consiste à donner des indications grammaticales à la machine: considère ceci un verbe, considère qu'il se décline ainsi, considère la préposition qui suit qui en change la signification etc. etc. C'est une perte de temps IMMENSE. Surtout que 1. j'aime pas la grammaire, et cette approche si normative 2. je préfère la TAO parcequ'elle prévoit une collaboration étroite entre la machine – qui par définition est stupide – et l'homme – qui par définition est intelligent et, dans notre cas, un expert linguistique. Donc bon...voici pour mon avis.

Enfin, et pour terminer, je n'ai rien de nouveau à dire sur le cours de politiques linguistique, puisque nous en sommes encore à l'introduction.

Encore 2 mois entiers de cours pour ce premier semestre...

J'ai jeté un coup d'oeil aux offres de stages, mais il n'y a strictement rien pour les italophones...

Pour maintes raisons, ce passage de la francophonie à l'italophonie dans ma vie commence à me sembler une malédiction...

A plus pour encore des bonnes nouvelles, j'espère!

* Pourquoi est-ce important de se demander à qui appartient une traduction qui a été commandée et payée par un client? Parce que si le client ne précise pas qu'elle lui appartient -puisqu'il l'a achetée – le traducteur, qui l'a faite et à qui elle semble appartenir « naturellement », pourrait l'utiliser pour alimenter sa mémoire de traduction et acquérir un avantage compétitif...


Cari,

Sono a casa col mal di testa e siccome non riesco a studiare pensavo di aggiornare il mio blog raccontandovi di come vanno le cose qui a traduzione, dopo il primo mese di lezioni.

Per quanto riguarda i corsi di traduzione vera e propria riflettevo sul fatto che può sembrare non esserci una progressione dalle prime alle ultime lezioni nella difficoltà: in fondo i testi che dobbiamo tradurre sono tutti difficili, come hanno ammesso i professori, e di varia natura, per cui è solo allenandosi che, col tempo, si può giungere ad un miglioramento; o, per lo meno, a non cadere nei tranelli tipici della traduzione.

Questo però non vuol dire che non si faccia progressi. Per citarne uno, io già ci metto di meno a tradurre. Me ne sono accorta l'altro giorno quando, per mancanza di tempo e voglia, mi auto-imposi di fare le 300 parole di compito in sole due ore – che è poi il tempo che ci viene concesso all'esame. Ebbene, nonostante non fossi soddisfatta di tutte le mie soluzioni, il risultato non è stato poi così tremendo. A lezione poi va già decisamente meglio: la prof., una grande sostenitrice della maieutica, non mi spaventa più così tanto e riesco ad intervenire regolarmente, sentedo di avere un cervello funzionante e « italiano », che trova le parole giuste se aiutato.

Per la traduzione dal francese, nulla di particolare da aggiungere, se non che abbiamo avuto modo di vedere cosa è allontanarsi troppo e cosa è una collocazione giusta e che rispetta l'originale. Nella parte scritta in francese trovate alcuni esempi concreti.

Le materie in cui ho imparato più cose però sono quelle applicate e di TIM.

Di terminografia non ho da dirvi nulla, perchè non siamo ancora in medias res; ma siccome abbiamo fatto un po' di terminologia anche in traduzione assistita al computer (d'ora in poi CAT Computer Assisted Translation), è emerso che sembrano esserci due tipi diveri di terminologia, a seconda dell'uso che se ne fa. E questo mi confonde un po' le idee perché ci sono stati presentati come se si fosse trattato della stessa cosa. Ad ogni modo, sembra ci sia la terminologia -più vera, più »scientifica » per le aziende che creano oggetti e quindi concetti nuovi e che hanno bisogno di sistematizzare le denominazione riferite a tali nuovi concetti, e la terminologia per CAT dove gli elenchi bilingue di termini servono soltanto a farsi suggerire dal software, durante la traduzione semi-automatica, qual è la traduzione di un dato termine ricorrente nel testo preso in considerazione. To be continued.

La mia materia preferita comunque è CAT, perché è la più utile. Ho imparato a usicchiare Trados, WinAlign e Multiterm per 1) creare Translation Memories 2) segmentare e allineare testi tradotti 3) creare basi terminologiche, nonché a combinare tutte queste applicazioni in un progetto di SDL Trados per a. tradurre nuovi documenti più rapidamente b. gestire un progetto di traduzione c. fare la fattura. Ebbene sì! Ci insegnano a fare una fattura come Dio comanda, in funzione delle parole che abbiamo effettivamente tradotto ex novo o solo verificato. Difatti questo software consente di eseguire una pre-analisi dei documenti da tradurre con la quale stabilisce quante parole sono tradotte automaticamente, quante da verificare, e quante da rifare « a mano ». La fatturazione lo prende in considerazione visto che non sarebbe giusto far pagare il 100% della tariffa – poniamo 5 centesimi a parola – se in realtà quella parola è stata tradotta automaticamente e il traduttore non ha fatto che verificare che fosse giusto, senza, la maggior parte del tempo, dover intervenire. Utile e fico. Mi spiace difatti che non ci sia un seguito a questo corso di CAT, di cui stimo a pacchi l'insegnante.

Peccato che ci sia, invece, un seguito al corso di traduzione automatica (d'ora in poi: TA), che odio con tutta me stessa. Ok, allora immaginatevi, avete un programma in cui inserite frasi, che vengono tradotte del tutto automaticamente ma che per il 90% dei casi sono tradotte male. Dovete modificare i parametri, dando al software le informazioni necessarie – on a case by case basis- per tradurre correttamente. Indicazioni del tipo: in questo contesto considera questo come un verbo non un aggettivo, considera le preposizioni che modificano il significato in tale o tal altro modo, considera quello, considera quell'altro...e continua a tradurre male! E' una perdita di tempo immane! Ho deciso che non fa per me. Io sono per la CAT, che parte dal presupposto (giusto, e giustamente) che la macchina è stupida, o comunque non intelligente abbastanza, per fare quello che fa un uomo, e quindi fa collaborare i due per ottenere un risultato del tutto soddisfacente. CAT RULES.

Purtroppo non posso dire altrettanto di LPP (Language Policy and Planning) perché il professore è una persona talmente importante che non ci fa mai lezione. Bah. Quando saremo andati oltre l'introduzione spero di avere buone notizie da raccontarvi.

Per il resto ho fatto una capatina al cartellone delle proposte di tirocinio e lavoro e la situazione non è proprio rosea per gli italofoni. Anzi, non c'è proprio un ficco secco per noi. Pace amen, quando sarà il momento cercherò io.

Da Ginevra per oggi è tutto, vado ad affontare i due mesi rimanenti di semestre che ho!

20 octobre 2010

Scrivi che ti passa

Un'aggiunta breve ma significativa al post sull'autotraduzione, tratta pari pari dagli appunti che ho preso leggendo la tesi della dottoranda quel giorno:

E' il lettore che determina il risultato dell'autotraduzione; lo scrittore sente l'obbligo di far sopravvivere la propria creatura.

12 octobre 2010

Le gioie di WinAlign & altre disavventure ginevrine

Giornata di ordinaria pazzia e serendipità oggi.

Mi sono alzata all'alba (leggi: le 6h40) per poter essere in facoltà alle 8 e andare in aula di informatica prima della lezione delle 10. Questo perché per le lezioni pratiche bisogna, appunto, che facciam pratica con i programmi di cui ci insegnano il corretto uso - di cui noi certamente non abbiamo le licenze, ed ecco motivato l'improvviso amore per il laboratorio di informatica.

Peccato che codesto laboratorio fosse chiuso. Fino alle 9.
Dopo aver bestemmiato in turco, ed essendomi completamente passata la voglia di vedere un computer per i 120 minuti seguenti, ho ripiegato sulla biblioteca - aperta, almeno lei.

La mancanza di caffeina, a cui sto assuefacendomi - la caffeina, non la mancanza!- ha fatto sì che mi dirigessi verso la sezione "tesi" piuttosto che "tavolo-vuoto-che-ti-mette-di-fronte-alla-tua-solitudine-e-necessità-di-STUDIARE". In fondo farsi un'idea delle tesi che sono state discusse aiuta ad orientarsi, e avevo almeno due cose da appurare: 1) A cosa assomigliasse della terminologia ben fatta. Un mistero. 2) Che personaggio e di quale spessore fosse la dottoranda che oggi stesso ci avrebbe fatto lezione al posto del professore. Sono riuscita a soddisfare entrambe le voglie - voire plus.

Per la terminologia, c'era una tesi di un tale che aveva fatto uno stage di 4 mesi a Zurigo in una compagnia di assicurazioni svizzera. Ebbene sì: anche lì sembrano aver bisogno dei servigi di esperti linguistici. Iuppidu'. La tesi sembrava molto meno impegnativa dei minacciosi 25 CFU che dovrebbe valere; il che è sempre una buona cosa. Ma forse il lavoro vero e proprio da lui svolto - la terminologia e l'albero di dominio di circa una sessantina di termini nell'ambito del risk management, se non sbaglio - è stato impegnativo più di quanto uno immagini. Quattro mesi di tirocinio...non sono pochi. Il risultato però è chiaro, sicuro di sé: la terminologia, pur presentando delle difficoltà obiettive, è un argomento che si può trattare e di cui si può finire di parlare.

Per la dottoranda, devo ammettere di averla ampiamente sottovalutata, alla luce della sua tesi e di come, poi nel pomeriggio, ci ha fatto lezione. La vidi per la prima volta agli esami di ammissione. Una bionda dai tratti duri. Brutta roba, pensai (per non dire altro). La sua tesi però mi interessa particolarmente e personalmente: riguarda la traduzione e l'autotraduzione. Che non è la traduzione automatica - come pensavo io, ignorante; bensì è la traduzione fatta da un autore del suo testo, e riguarda i bilingui. Credo di avervi rotto le scatole in abbondanza con le mie seghe mentali sul (mio) bilinguismo, presente con autotraduzioni in questo blog stesso, quindi non mi dilungherò. Sia detto che mi affascina di essere un potenziale argomento di tesi di un candidato al dottorato hi hi. Tornando al discorso, cioè alla dimostrazione di quanto il personaggio sia degno di stima, costei a quanto pare ha tradotto i romanzi di Elvira Dones dall'albanese - e ha usato la sua traduzione, pubblicata in Italia e scusate del poco, come termine di raffronto con l'autotraduzione dell'autrice. Idea, trovo, bellissima e stimolante. Ora scommettiamo 50 euro che alla prossima ricerca su internet che farà di Elvira Dones scoverà questo post e mi farà bocciare all'esame perché non le sarà piaciuto e sarà risalita in qualche modo a chi sono. Rischi del mestiere.

Tutta contenta di questa scoperta e della lettura (superficiale) di queste due tesi sono andata alla lezione delle 10, CAT. Alle 11, ci siamo spostati nel laboratorio informatico. Arriverò subito al succo: dopo un'ora di lavoro di primi passi con WinAlign, che non permette di salvare nulla prima del completamento di 6 operazioni di base, il programma ha pensato bene di crashare alla sesta tappa appena iniziata. Prima del salvataggio.

Non rimanendomi tempo per ricominciare da capo entro l'inizio della lezione seguente mi sono rassegnata a fare gli straordinari in aula informatica più tardi e sono andata a traduction argumentée dal francese. Dove insegnava per l'appunto la dottoranda. Che, come accennavo poc'anzi, oltre ad essere un personaggio di tutto rispetto nell'ambito della traduzione - del resto altrimenti non sarebbe lì obiettereste voi, ma io sono abituata all'Italia, vi risponderei - è una gran figa (tanto per esser chiari somiglia alla Hunziker) e ne sa a pacchi. E spiega pure bene. Se vi piace il masochismo passate, siamo al sesto piano.

Dopo lezione sono tornata in biblioteca. Dopo un po' che studiavo e traducevo, non essendomi portata dietro il portatile ho deciso di usare i pc lì presenti.
Mica ho scoperto che ANCHE I PC IN BIBLIOTECA hanno le licenze dei software dei pc dell'aula informatica di cui avevo bisogno stamattina alle otto?

Dicesi sfiga, o chiamasi beffa.

Ad ogni modo ho messo a frutto questa scoperta per fare gli straordinari e recuperare l'ora persa a causa dei capricci di WinAlign.

A nuoto sono andata un po' timorosa: dopo tanta sfiga condensata in così poche ore, temevo come minimo un furto, e nel peggiore dei casi di scivolare e cadere rumorosamente davanti a tutti, o simili e affini. Mi è andata bene: ho solo avuto dei crampi al piede per l'ultima mezz'ora di lezione.

10 octobre 2010

Studiare coreano e giapponese all'UniGe.

Non so se posso permettermi di trarre conclusioni, ma avendo seguito un paio di lezioni del corso di "Initiation au coréen" - con questa sfumatura quasi massonica nell'intitolato - e di giapponese a livello master, penso di potervi raccontare un po' cosa ho avuto modo di vedere.

Innanzitutto coreano: la prof., molto giovane, parla un francese migliore del mio e sembra saper insegnare davvero. La trovo preparata, così come praticamente tutti i professori in cui mi sono imbattuta finora all'UniGe. Il corso in sè sembra essere piuttosto superficiale, ma del resto con 4 ore a settimana e un titolo così non c'era da aspettarsi grandi cose. I miei fellows sono una ventina. A quanto ho capito dalla mailing list che girava, sono l'unica che proviene da una facoltà diversa da quella di lettere, sotto cui sono riuniti tutti gli insegnamenti di lingue. (La facoltà di lettere ingloba quella di lingue e letterature straniere e di francese per stranieri, qui). La stragrande maggioranza delle persone ha giapponese o cinese prima lingua, e coreano come opzioncina (5 CFU). Infatti ogni due per tre c'è un riferimento o al cinese o al giapponese, che la prof. sembra sapere - pure quelli - piuttosto bene. Perché mi immagino che con una classe di appassionati di lingue orientali come quella che si ritrova, non si azzarderebbe a fare di questi riferimenti se non fosse certa di essere sempre all'altezza delle domande e delle aspettative. Quindi la prof. è poliglotta, saprà coreano giapponese cinese francese e inglese come minimo, ma qua a ginevra essere poliglotti non ha nulla, ma proprio nulla, di straordinario. Purtroppo per me. Comunque, a parte che inizia alle 8h15 di venerdì in cui non ho altro è una lezione che seguo con molto piacere, visto anche l'ambiente ragionevolmente gradevole - a parte due 50enni, pochi esaltati e molti primini innocenti e un po' persi.

La figata - scusate il termine - è che ho trovato una partner di tandem linguistico. Si chiama YeJoon, è simpaticissima, fa un dottorato in diritto umanitario ed è principiante in francese. Ci incontriamo 2 volte ogni 10 giorni per fare coreano e francese e ho fatto più progressi con lei che con 3 lezioni in uni...anche se ovviamente mi concentro sull'aspetto orale e comunicativo con lei, e se mi dice "il futuro si fa così" mi fido e non vado a chiederle la grammatica.

Ma veniamo a giapponese.

Si potrebbe fare un muro del pianto.

Io non so per quale motivo, ovunque uno lo studi giapponese è sempre abbondante di esaltati pieni di sè.
E' una costante che posso ormai definire con certezza come "internazionale". Ci si potrebbe quasi fare un argomento di tesi.
Al corso che ho seguito eravamo sì e no una decina di persone di cui, era chiaro, alcuni erano stati in Giappone e avevano imparato molto, altri c'erano stati ma avevano imparato meno, e altri ancora non ci hanno mai messo piede e purtroppo per loro si sente. Insomma si constatava un certo dislivello. Ma fosse quello il problema.
A parte le occhiatacce curiose da parte delle ragazze nei miei confronti - io, unica nuova, che si presenta al master lì così e non dice nulla di sè, sai che nervoso - ci credete se vi dico che c'era uno che si credeva il sempai di tutta la svizzera nipponista e correggeva lettura e pronuncia agli altri al posto del prof?!
Stendiamo un velo pietoso.
Il momento più bello è stato quando una poveretta non sapeva leggere "Doshisya" perché è il nome di un'università e, francamente, chi se li studia in nomi propri? Se non si è stati là e/o non lo si è visto per puro caso, è comprensibile non conoscerlo. Bene a quel punto l'esaltato di turno, dopo averle suggerito ad alta voce la lettura, e non accontentandosi di ciò, si è permesso di interromperla - e quindi interrompere la lezione, in sostanza - per comunicarle, quasi stizzito della sua ignoranza, che "è un'università per donne che sta a Kyoto".
Io allibita.
Il bello è che il prof, per cui vale tutto quello che ho detto sulla prof. di coreano - ossia parla 8 lingue, di cui il francese meglio dei francofoni etc etc. - glielo permetteva! E, poco propenso a sbattersi per l'insegnamento di questo corso, sembra aver deciso di delegare la scelta degli articoli da leggere in classe a Monsieur Esalato Number 1.
Io mi rifiuto. Il mio corpo sta sviluppando una seria allergia a questi soggetti, che al di fuori della classe di giapponese sono dei looser da campionato mondiale. Ti viene una voglia malsana di trovare un modo per smerdarli silenziosamente, ma ovviamente non ho tempo per queste cose, io vado là per costringermi a ripassare, (visto che sto dimenticandomi le letture dei kanji a velocità supersonica) non per far capire alla gente che sapere un po' di giapponese non fa di loro un demiurgo.

Insomma, le considerazioni da fare sui soggetti che studiano giapponese in Svizzera sono le stesse che ho fatto in questa sede tempo fa riferendomi all'Italia. Non c'è speranza.

Ma veramente mi chiedo cosa ci sia nella lingua giapponese che fa sì che il 90% degli europei che la impara si debba sentire un SuperUomo solo perché la conosce un po'...

Ad ogni modo se l'allergia dovesse scoppiare mi rimane la quiete della biblioteca di fronte a un qualsiasi libro. Che lui almeno, non mi snerva con la sua idiozia.

06 octobre 2010

Teatro or not teatro, that is the question

A titolo di esempio, ecco il frutto di 3 ore di lezione (e correzioni) di traduzione dall'inglese.
Ecco le due versioni - prodotte assieme alla prof.- del paragrafo seguente:

"When it comes to tackling climate change, the UN climate talks are the only show in town - but based only on previous performances, the chance of any future standing ovation is looking pretty dire. The main act - Copenhagen - fell flat on its face; sideshows such as the Major Economies Forum and G20 conferences are pulling in more punters and the behemoth of climate change is already running amok - with rich and poor arguing on the sidelines over who should be more responsible for taming it"
(Andy Atkins, "Cancun talks ma not reach a deal but there are still reasons for optimism", 22 September 2010, The Guardian)

Ora il mio consiglio, per chi di voi vuole rendersi conto di cosa significhi tradurre (E DI QUANTO SIA DIFFICILE!), è di provare a tradurre questo pezzetto prima di leggere le due soluzioni. Ma è chiaro che la tentazione di passare subito al responso è forte ;-)

Versione "neutra" (che ignora la metafora teatrale presente nel testo originale):
"In tema di lotta contro il cambiamento climatico, le trattative dell'ONU sono l'evento più importante - ma alla luce soltanto dei risultati precedenti, le probabilità di un futuro successo sembrano alquanto scarse. La conferenza principale, Copenhagen, è stata un fallimento; iniziative marginali quali il G8 e il G20 non fanno che attirare sempre più partecipanti e così la furia devastatrice del cambiamento climatico sta già infierendo - con ricchi e poveri che discutono tra di loro nell'ombra su chi dovrebbe arginarla."

Versione "teatrale" (che decide di rispettare la metafora del testo originale):
"In tema di lotta al cambiamento climatico l'unico spettacolo che tenga banco sono le trattative dell'ONU/le luci della ribalta convergono tutte sui negoziati dell'ONU, ma alla luce delle rappresentazioni del passato, le possibilità che si abbiano applausi scroscianti sembrano compromesse. La scena clou - Copenhagen - ha fatto fiasco; scene off quali il G8 e il G20 non fanno che attirare le folle, di modo che la forza divastatrice del cambiamento climatio sta già imperversando - con discussioni in atto dietro le quinte tra ricchi e poveri per sapere chi dovrebbe porvi un freno."

05 octobre 2010

La lingua che parla di noi

Che i parlanti parlino una lingua, e che questa lingua parli di loro è cosa credo abbastanza ovvia a tutti i linguisti e agli appassionati di materie linguistiche.
Quindi per la serie "la lingua che parla dei suoi parlanti" vi lascio la brevissima riflessione del mio professore su "évolution" (fr), "evolution" (en) e "evoluzione".
Nelle prime due lingue si tratta di un fenomeno neutro. L'évolution in francese e the evolution in inglese possono procedere sia in senso positivo che negativo. Si va dal paradiso al baratro. Invece in italiano l'evoluzione è sempre un fatto positivo, tant'è vero che esiste il termine "involuzione", che in tante altre lingue non esiste.
Sarà che siamo ottimisti, disse :)

01 octobre 2010

Les choses se mettent en place...[de l'enrichissement personnel et académique]

Voici 2 semaines que je suis à l'ETI et les choses commencent à se mettre en place définitivement pour le semestre d'automne.
Je suivrai 6 cours qui me vaudront 35 crédits. Ceux d'entre vous familiers avec le système (universitaire) européen de crédits ont donc compris que cela représente une charge de travail normale, voir un peu plus lourde que "nécessaire" pour un semestre, puisqu'un an équivaut à 60 crédits. En heures de cours ça ne fait que 14 par semaine. Ca peut sembler léger. Je trouve cela raisonnable. Ca évite, en tant qu'étudiant, de devoir faire des choix forcés par des charges de travail exagérées et de devoir considérer l'université comme une phase de sa vie pendant laquelle on doit faire des examens parce que on doit les faire, et vite, sans avoir le temps de prendre le temps et vraiment apprendre. C'est donc peu si on se contente de faire le minimum. Mais c'est juste ce qu'il faut pour avoir le temps de faire toutes les lectures (pour les cours soi-disant "théoriques") et d'absorber la matière.

Je suis, plus précisément, les cours suivants:
- 2 cours de traduction dure et pure: Traduction argumentée de français en italien et d'anglais en italien.
- 1 cours "théorique": Politiques Linguistiques, très très très intéressant...
- 3 cours "pratiques", qui font partie de ma mention: Traduction automatique, traduction assistée par ordinateur et terminographie.

Dans les cours de traduction pure et dure j'apprends à traduire, cela va de soi. Apprendre à traduire ça veut dire apprendre à réfléchir, car traduire, c'est avant tout réfléchir avec sa tête. Le dico? Un accessoire de rare utilisation, idéalement. Je ne parle pas de textes pleins de termes -les termes sont des mots qui appartiennent à des langues de spécialité (la médecin, la spéléologie, etc. etc.), pour lesquels il est impératif d'utiliser un dictionnaire; contrairement aux simples mots qui eux appartiennent à la langue générale, et pour lesquels, si on a une bonne culture G, le dico ne devrait pas être indispensable - mais de textes généraux. Normalement, en tant que traductrice je devrai(s) réfléchir à comment une certaine idée se dit dans ma langue; si je réfléchis au concept, et supposant que je le comprends bien, aucun besoin de recourir à un dico, car le concept se matérialise dans mon cerveau sous forme du mot adéquat (après un certain entrainement, bien entendu! Vous avez déjà vu un étudiant en traduction qui vous sort 5 synonymes pour 1 concept à la fois?) Voilà en gros ce que les profs. semblent penser. Bien qu'ils nous aient fourni une liste bien nourrie de dictionnaires. Ces derniers sont strictement monolingues! Le dictionnaire bilingue est une insulte pour le traducteur. Si il y a un mot qu'il n'a vraiment pas compris, il se servira du dictionnaire monolingue de la langue en question; car qui mieux d'un anglais peut vous expliquer ce qu'un mot dans sa langue signifie? Les dictionnaires bilingues sont pour l'étude de la langue, qui se situe a une étape bien différente par rapport à la traduction - même si on ne finit jamais d'apprendre. Donc si le traducteur est a court d'idées, où qu'il n'a pas le temps de penser, à la rigueur il consultera un dictionnaire des synonymes et des contraires pour s'inspirer. Les textes sur lesquels nous travaillons actuellement sont des articles de journaux qui traitent d'actualité, puis des éditos et des essais (moins récents).
Quel plaisir, comme ça, la traduction!!! Rien à voir avec l'idée (reçue?) que j'allais m'isoler à la bibliothèque avec 15 dictionnaires autour de moi à la fois! Bien sûr j'ai utilisé des dictionnaires. Je n'en suis pas un - contrairement à mon prof. d'italien, qui en est un, ambulant justement. Mais la première étape consistant à penser à la traduction avec sa tête, si celle-ci a bien été faite, le temps à passer sur les dicos diminue dramatiquement. Pour les textes généraux uniquement, je tiens à le souligner.

Dans le cours de politiques linguistiques nous allons apprendre des choses sur:
- Les implications politiques du multilinguisme et qu'est-ce que le langage policy and planning
- Les politiques linguistiques dans les Etats et chez les privés ou dans les organisations internationales (case study: Union Européenne, la Suisse)
- Le rôle des services linguistiques (donc, notre rôle, entre autres)
- Les immigrés (de tout types), les minorités et leurs langues (case study: Wales)
- La dimension économique des langues
Il s'agit donc d'une analyse globale de l'environnement multilingue de régions, pays, nations, entreprises et organisations dans lesquels nous pourrons être amenés à travailler.
Des orateurs illustres viendront nous faire cours, et le prof lui-même est, encore une fois, brillant et un chercheur pilote dans le domaine. C'est lui d'ailleurs qui présente une des tables rondes à l'occasion des Etats généraux de la francophonie qui ont lieu principalement à Montreux.
Pour ce cours outre à un examen final nous devrons aussi rédiger un mini-mémoire de recherche sur une langue au choix (j'ai choisi japonais, évidemment), langue de laquelle nous devrons présenter par écrit et avec l'appui d'une bibliographie commentée le statut sociolinguistique avec données démographico-linguistiques et le statut légal dans son contexte national et international. Deux éléments qui en disent beaucoup d'une langue, surtout pour ceux qui pourraient envisager de travailler avec, ce qui nous intéresse finalement le plus.

Dans les 3 cours pratiques, nous apprenons aussi beaucoup, et je ne pense pas pouvoir présenter de façon exhaustive ici tout le contenu des cours. En gros, en traduction assistée par ordinateur nous apprenons dans le labo informatique à utiliser plusieurs systèmes de TA (trad. autom.) pour pouvoir les comparer, d'un point de vue pratique, ce que nous faisons d'un point de vue théorique dans le cours de TA. Je ne fais pas encore très bien la distinction entre les 2 dans le sens où l'intervention de l'homme est omniprésente, donc la traduction automatique est aussi "par ordinateur, aidée par l'homme" comme la TAO (trad. assistée par ordi). Je mettrai tout ça à plat bien tôt.
En terminographie par contre, nous faisons le travail des lexicographes (les gens dont la profession est de faire des dictionnaires ;) ) mais avec des termes (dont je parlais avant). Nous allons apprendre à faire donc des fiches bilingues pour un domaine très technique ou spécifique, pour 20 termes en tout. Cela peut sembler ennuyant, pour beaucoup...moi je trouve ça passionnant parce que c'est une autre facette du métier, c'est une alternative, un autre moyen pour utiliser nos compétences. Et il existe des freelance qui sont terminologues/terminographes. Souvent, dans les Services de Traduction des organisations, il y a aussi un Service de Terminologie. A terme, et concrètement, donc, tout ce cours peut déboucher sur un stage ou un travail. Sans compter que savoir faire de telles fiches peut s'avérer utile pour le traducteur dans son métier car c'est une façon de récolter et rassembler son savoir dans un certain domaine, sans avoir à re-chercher des termes par la suite si il tombe de nouveau sur un même domaine. Puis il existe des applications informatiques, ce qui s'étudie dans le cours de terminotique...
La dimension pratique de cette (ma) formation me plait vraiment beaucoup.

Voilà pour une présentation assez complète de mon emploi du temps académique ce semestre :)
Je suis aussi un cours de coréen les vendredis, la natation les mardi soirs, et le cinéforum les lundi soirs. J'ai acheté un manuel de perfectionnement en allemand, et ai commencé 3 tandems (pour l'allemand, le coréen et le japonais). Ambitieux?
Non, permis par l'Université de Genève.