03 juin 2017

Bulletin de la semaine 15

Etat de l’appart: chantier; on a acheté 1 table, 1 meuble télé, 1 énorme armoire. On doit se débarrasser de 4 commodes, 1 table, 1 plante géante.

Niveau de stress du papa: je l’ai envoyé acheter une télé, ça devrait le calmer pour un moment.

La belle surprise du mois: il me semble avoir senti quelque-chose bouger! ça a fait comme une vague.

La mauvaise surprise du mois: les gens qui me touchent le ventre sans me demander si c’est ok!! Et quoi encore?!

Ventre: je finance H&M et Zalando avec mes achats de mode pré-maman.

Forme: toujours pas envie de sport…je suis retournée à ma vraie nature!

Formalités: on va prendre rdv pour la reconnaissance de la part du papa, ça se fait au Zivilstandsamt.

Rendez-vous: la semaine prochaine, crèche de la boîte et maternité, où j’espère ne pas entendre des hurlements à la l’Exorciste.

Choses apprises: en suisse allemande, on dit que les femmes enceintes ont envie de Rollmops (beurk).

L’expérience du mois: les bas de contention (pour le vol) - j’aurais jamais imaginé que ce soit si cher (130 balles la paire) et si compliqué à mettre (20 min. par jambe).

17 mai 2017

Semaine 13: début du 2ème trimestre et annonce au chef!

Vous l'avez deviné, le sujet aujourd'hui c'est la fameuse annonce au chef...que j'ai dû improviser cette après-midi!
A la base, j'avais prévu de lui parler lundi - je repoussais simplement le plus possible le délai, par peur de sa réaction. Puis, hier déjà, j'ai commencé à douter de mon choix: en réunion il a parlé d'un meeting important qu'il devait préparer lundi, chéri a fait entendre qu'il serait content quand ce serait enfin dit et donc officiel, mon ventre commence à se voire et je ne sais plus trop quoi mettre, bref: ça commence à presser.
Ce matin, alarmée par la proximité du rendez-vous, je prépare l'entretien et les points que j'allais aborder: comment gérer certains aspects RH en mon absence etc. Une fois terminé, je passe au boulot, un peu tranquillisée. Puis vient mon chef et me demande si j'ai 5 minutes pour lui. Il venait me parler de son meeting et des imprévus et difficultés qu'il rencontrait et voulait mon aide pour organiser une traduction. Déjà là, je me suis dite: merde. Lundi, il aura vraiment d'autre chats à fouetter. Le sachant, ce ne serait pas sage de le tourmenter avec mon affaire perso, il se dirait mais quelle égoïste. Qu'est-ce que j'ai comme alternatives? Plus tard que lundi: pas question. Vendredi? Non: j'ai pris congé et ne veut pas annuler mes rendez-vous. Jeudi donc? Allez pour jeudi, c'est à dire demain.
Je n'ai pas eu le temps de me faire trop d'illusions. Une demi-heure plus tard, le chef repasse pour annuler la traduction commandée: tout a changé, le meeting va être déplacé...à jeudi. Il s'en re-va tout content de devoir faire faire une traduction de moins et moi, dans mon coin, j'angoisse. Demain, ce n'est plus bon, mais comment être sûre que lundi sera favorable? C'est à ce moment que je décide de me libérer de mon fardeau le jour même. Après la pause déjeuner, c'est à mon tour d'aller lui demander si il a 5 minutes pour moi. J'ai tout de suite compris qu'il était de bonne humeur - mon chef est lunatique mais ça se voit, j'ai donc bien chopé le moment. Je lui ai expliqué sincèrement que j'avais prévu de le voir lundi mais qu'au vu de ses engagements, je ne voulais pas le déranger dans un moment inopportun et aujourd'hui irait très bien aussi. Puis je suis passée au sujet maternité en lui annonçant (et j'avais bien gardé la nouvelle pour cette occasion) qu'on avait trouvé un remplaçant pour le congé maternité dans mon équipe. Après un peu de conversation bien plaisante là dessus (il était vraiment de bonne humeur!) je suis entrée dans le vif du sujet et là surprise, il a super bien réagi! Il s'est réjoui pour moi et a dit que c'est la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie. Et il m'a assuré son soutien dans ma démarche pour réduire mon temps de travail. Pas mal non? Finalement, j'ai eu peur pour rien. Mais veut mieux se méfier et bien se préparer, que de penser que tout est dû et se laisser surprendre!

Et vous, comment s'est passée votre annonce au supérieur?


Mon bide à 13 semaines

16 mai 2017

Semaines 11 et 12: fin du premier trimestre!

C'est officiel, je suis au début du 4ème mois et donc du 2ème trimestre! Je n'ai rien remarqué de la transition...c'est seulement sur le papier. Pour mon chéri en revanche, ce qui a marqué le passage c'est l'arrivée des résultats de la trisomie et l'échographie faite une semaine avant. D'après celle-ci, bébé se porte bien: il mesurait 6,4 cm et ne présentait aucun signe d'anomalie. Il ne bougeait pas pendant l'éco, et vers la fin la spécialiste a décidé de le réveiller et a donné des coups à mon ventre avec son instrument jusqu'à ce qu'il bouge! Quelle idée...n'empêche, j'ai bien été contente de le voir bouger, c'était trop chou: il s'est frotté les yeux, et a étiré les bras, on dirait vraiment qu'on l'a réveillé...

Côté forme, je vais bien mais je grossis à vue de nez. Sur la balance, j'en suis à +4kg environ. Selon comment je m'habille, le ventre se voit déjà bien. Un matin, j'ai dû changer complètement la tenue que j'avais prévu de peur que mon chef ne s'aperçoive de quelque-chose (on avait rendez-vous pour le dîner ce jour-là). Comme je tiens beaucoup au style et que je n'ai pas envie de ne ressembler à rien les prochains 6 mois, je me suis décidée à acheter des vêtements de grossesse en ligne. J'ai commandé une robe, un pantalon et un top chez Zalando, que j'ai découvert par la même occasion. C'est le coup de coeur pour ce site. En revanche, j'ai tout pris trop petit, même en suivant leurs conseils: les pantalons me vont mais ne sont pas comfortables (trop serrés partout), la robe pareil, le top me va je trouve mais chéri a réussi à faire la remarque que, lui aussi, il est trop serré - de quoi me mettre de super bonne humeur :D J'ai gardé le top et renvoyé le reste, recommandé la robe en plus grand, et commandé quelques basics chez H&M. J'espère que tout arrive bientôt, ça commence à presser!
La fameuse robe que j'ai recommandée en plus grand


Et d'ailleurs, j'informe mon chef lundi, je n'ai plus d'excuses...allez juste un peu de courage et c'est fait ;-) Comme je ne m'attends pas à une bonne réaction, j'ai eu le soin d'avoir une entrevue avec lui il y a une semaine pour le mettre à jour sur mes projets et mettre en évidence que tout se passe bien. L'échéance de mon plus grand projet étant fin septembre, je crois que c'est dans mon intérêt de faire passer le message que, d'ici fin novembre, tout sera fait et il y a de la marge. Autre aspect de la stratégie "comment gérer la réaction de mon chef", je vais noter tous les évènements RH entre novembre et avril (mon congé mat') et lui proposer une solution pour chacun pour qu'il aie le moins possible à faire lui-même en mon absence. D'un côté je tiens à m'occuper moi-même des principales étapes RH qui concernent mon équipe (je suis cheffe à mon tour de 7 personnes), d'autre part je tiens vraiment à ce que mon chef ne me perçoive pas comme un problème...ça me stresserait et j'aime pas le stress :-)

Et vous, vous avez utilisé un stratagème particulier pour informer votre supérieur?

03 mai 2017

Semaines 8 à 10

Les dernières semaines ont été plutôt anodines, d'ou mon absence sur le blog. Les fringales ont disparu, la fatigue a diminué, fini les envies précises de manger quelque-chose en particulier. Ça en devient presque ennuyant :-) Aussi n'aie-je plus aucune nouvelle anecdote à la "nombre record de croque-monsieur avalés pour le dîner".

Juste avant mon deuxième rendez-vous chez la gynéco, l'absence de symptômes m'a au contraire presque préoccupée. Je dis presque parce que je n'ai pas eu de saignements ni de douleurs qui pourraient faire soupçonner le pire. Puis le rendez-vous a confirmé que tout se passait bien. Il a été encore plus expéditif que le premier. A peine entrée que je suis passé à l'échographie, très brève, merci au revoir. Pas une question pour savoir comment je vais, elle m'a juste demandé si j'avais eu des saignements. Je me suis dite que si ça avait été le cas, j'aurais pas sagement attendu le rendez-vous, et que la question était donc peut-être un peu bête. Mais le monde est varié, si elle pose la question c'est qu'évidemment pas tout le monde pense à le dire. 

Comme j'avais posé plein de questions la première fois, pour poser la seule question que j'avais à cette occasion j'ai commencé en disant que cette fois, je n'avais qu'une question. La gynéco a réagi en disant "Ha bon, vous en aviez beaucoup la dernière fois? Je ne m'en souviens même pas". Bref, le suivi personnel du dossier, c'est pas son truc. Bizarrement, je croyais que ça allait me déranger et que j'allais courir me chercher une sage-femme qui s'occupe de moi aussi sur un plan un peu plus personnel mais non. Et bizarrement, je ne passe pas mon temps à m'informer sur la grossesse, contrairement à ce que je m'étais imaginée avant. Voici donc la première petite surprise, la première petite chose qui ne se passe pas comme je pensais, si on veut.

Entre-temps j'ai décidé dans quelle maternité accoucher, pas très difficile car il y a un hôpital renommé dans la ville. Les infos que j'ai lues dans la brochure m'ont plu, ils ont l'air d'avoir une approche globale de l'accouchement (pas seulement médicale). En juin nous irons à la journée porte ouvertes et plus tard c'est là que nous irons au cours de préparation à l'accouchement. La gynéco s'occupe de m'annoncer et de transmettre mon dossier, dès la 28ème semaine.

Côté crèches, dans quelques semaines nous allons à la journée porte ouvertes d'une crèche francophone, pour aider bébé à apprendre la langue maternelle de sa mère, qui n'est pas la même que celle de son environnement et de son père...le suisse-allemand! Eh oui, mon bébé est une bourbine et ma mission c'est de lui apprendre le français! Puisque la crèche est privée, elle risque d'être beaucoup plus chère que les crèches subventionnées de la commune, donc affaire à suivre. En Suisse, on peut se ruiner avec ça, surtout dès le 2ème enfant en bas age, on va donc bien réféchir. Et tout d'abord, la crèche en question doit nous plaire, c'est ce que j'espère découvrir dans quelques semaines. Elle n'est pas suisse mais française, c'est donc une autre culture encore et j'aimerais être sûre que ça colle. L'inscription auprès de la commune pour avoir une place subventionnée est déjà faite. On a été mis en liste d'attente et en principe, on va d'office avoir une place, reste à savoir où. On a pu indiquer 4 préférences, j'espère que ça tombe sur une des deux premières...

La semaine prochaine j'aurai finalement l'échographie du premier trimestre chez le spécialiste et j'attends avec impatience le contrôle chez la gynéco qui suit peut de temps après pour avoir une "confirmation" que c'est bien vrai et que tout va bien pour aborder les prochains préparatifs :-) L'inscription à la crèche est juste faite parce qu'il nous faut absolument une place à partir de mars 2018. Mais je suis et je reste assez zen pour le moment, pas trop pressée de me stresser pour préparer l'arrivée de bébé.

Et vous, quand avez-vous commencé avec les "vrais" préparatifs?

10 avril 2017

Semaine 7

La semaine a été difficile. Sur le plan émotif, j'ai vécu des hauts et des bas. Je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de sautes d'humeurs liées à la grossesse, car je passe du deuil à l'euphorie. Finalement, je n'ai eu que très peu de temps entre mon deuil en famille et le test positif. Au début, aucun problème, mais là tout d'un coup, j'ai le sentiment que c'est un peu trop de choses en même temps. J'en ai parlé avec mon chéri qui a été d'un grand soutien et qui a fait la remarque que, objectivement, j'ai assez de raisons de me sentir bousculée et triste. Je pense que pouvoir parler de ma grossesse dans mon entourage va aussi m'aider. Encore un mois...ça paraît long.

Sur le plan physique, aucun doute, je suis sujette aux fringales. C'est incroyable l'appétit que j'ai et tout ce que je mange! Ce qui est rigolo, c'est que je sais toujours exactement ce dont j'ai envie, et si ça vaut pour un jour, ça ne vaut pas forcément pour celui d'après :-) J'ai dépassé mon nombre record de croque-monsieur pour le dîner, soit six. Que j'ai avalé un après l'autre, sans aucun problème...d'ailleurs, l'aiguille de la balance est passée par le 65, mais je fais des efforts pour faire des en-cas sains entre les repas et elle est retombée à 64, 5...le poids que j'avais lors de ma première visite chez la gynéco. Elle ne sait pas que c'est déjà 1 kg de plus et tant mieux: 1 kg de paix en plus pour moi!

Et vous, avez-vous eu des fringales avec des envies bien précises?

02 avril 2017

Semaine 6

Les jours passent et... ne se ressemblent pas quant aux symptômes.
Au menu de cette semaine, toujours une humeur stable et calme, alors que d'après les sites et livres spécialisés, je suis censée m'être transformée en monstre bipolaire proche des larmes et de l'extase pour un oui ou pour un non. Il n'en est rien et je m'en réjouis. En revanche, physiquement j'ai un rapport altéré à la nourriture: je passe de la faim à l'écoeurement et de l'écoeurement à la faim. Je me reveille la nuit tellement j'ai faim. Dès que je mange quelque-chose, je me sens rassasiée, au mieux, écoeurée, au pire. Comme si je me levais de table après un repas de mariage de 6 heures. Du coup, je mange des petites portions et j'ai faim quelques heures plus tard...et ainsi de suite. Il y a pire!

Pour tout dire, il y a bien eu des jours où je ne remarquais rien d'inhabituel. Les seins ont arrêté de gonfler et de tirer, quand j'arrive à manger normalement, rien ne se passe d'autre...c'est les jours que je préfère! Mais inutile de vous cacher que je n'ai pas exactement la même forme qu'avant: aucune envie de faire du sport et de me dépenser, par exemple. Je l'ai remarqué en montant à cheval cette semaine, je n'avais aucune énergie, quant à ma séance préférée de yoga le vendredi soir, aucune chance que je me motive pour y aller. Trop fatiguée. J'essaie de faire des promenades et de ne pas culpabiliser. Si mon corps préfère une sieste ou du repos, il y a bien une raison et je l'écoute! C'est parfois difficile de ne pas se comparer aux autres. La soeur de mon copain faisait du ski aux 6ème ou 7ème mois de grossesse, et pas que des pistes bleues...
Je me dis que de toute façon, je n'ai jamais été particulièrement sportive et qu'il n'y a pas de mal à ça. Chacun suit sa nature!

Côté préparatifs, on a discuté avec chéri du quand et comment donner la nouvelle aux familles et aux proches. On a hâte de partager cette joie et on pèse le pour et le contre de ne pas attendre les 12 semaines standard. On va en tout cas attendre de voir ce que dit la gynéco, que je vois demain pour la première fois!

Je me surprends aussi à remarquer qu'il existe des magasins que je n'avais jamais vu avant, avec plein d'articles rigolos pour enfants...comme par exemple ceci (je sens que ça va être un must):


Et qui dit grossesse dit vêtements de grossesse...j'ai commencé à m'informer où je trouverais des vêtements de grossesse en Suisse: c'est pas gagné d'avance! Rien de rien en grande surface, j'ai ratissé les plus grands centres commerciaux de ma ville. Unique exception dans les magasins d'habits pour l'instant: C&A et une boutique spécialisée (bonjour les prix). Sinon, boutiques en ligne, pas idéal pour s'acheter des pantalons. Je suis curieuse de voir si je déniche autre chose! Ce qu'il me faudra absolument, c'est un maillot de bain pour femme enceinte, car on part à la plage cette année et on va souvent à la piscine en été. Pas question pour moi de me priver des plaisirs de l'eau! Et qui sait, peut-être que je remplacerai le cheval et le yoga par de la natation...

Et vous, qu'est-ce qui vous occupait l'esprit à ce stade?

25 mars 2017

Semaines 4 et 5

Enceinte de 5 semaines, je suis contente de constater que je vais bien. Rien qui ne puisse me faire douter que des grands changements sont en cours...à quelques exceptions près. Les voici:

La poitrine. Avant même de faire le test, j'avais un doute car mes seins tiraient et avaient gonflé et ça ne m'était jamais arrivé. C'était dans la semaine 4 et ça a été pareil pendant la semaine 5. Incroyable mais vrai: mes soutiens-gorge sont devenus inconfortables, ça déborde de tous les côtés, et je ne peux plus me coucher sur le ventre...et ce n'est que le début! Ce samedi, je suis donc allée me procurer un top et des soutifs plus grands et agréables à porter. J'ignore combien et à quelle vitesse mes seins vont encore grandir, j'ai donc pris du bon marché chez C&A et espère ne pas devoir répéter l'achat tous les mois!

La fatigue. Rien de bien méchant ou d'omniprésent, mais je baille pas mal et ai envie de dormir l'après-midi. Après, le coup de fatigue plus important je l'ai eu dans la semaine 4 avant mon test et je vivais un deuil en famille..difficile donc de faire la part de choses. Et pendant la semaine 5,  j'ai beaucoup travaillé, environ 9 heures par jour, j'étais donc bien claquée le soir. Là encore, difficile d'être certaine que la fatigue est liée uniquement à la grossesse.

Quelques tiraillements dans le bas ventre. Par moments, j'ai eu des tiraillements identiques à ceux que j'ai avant mes règles, mais en beaucoup moins douloureux.

Dans tout ça, je garde le secret et attends impatiemment le rendez-vous chez ma gynéco, qui aura lieu dans la semaine 7. J'espère qu'elle pourra confirmer que tout va bien...! Mon chéri et moi avons déjà commencé à réfléchir à plein de choses d'un point de vue logistique: lundi j'appelle une crèche, par exemple.

Sinon, côté état d'esprit, je suis extraordinairement tranquille. Je me réjouis et bizarrement j'ai arrêté de me projeter: je profite de l'instant présent. Chéri est tout étonné de mon calme :-) Mais ça peut changer, j'en suis consciente...

Pour finir, côté habitudes, j'ai déjà commencé à me tartiner de lotion pour le corps, sachant que la peau va avoir beaucoup de travail dans les mois prochains...les détails dans un prochain billet!

Poids "de départ": 63, 5 kg
Et bien entendu, la photo "avant".




24 mars 2017

La vérité

Quand j'ai décidé de redonner via à mon espace sur le net et que j'ai mis en pratique l'idée, c'est bien parce que d'autres m'ont inspirée, car en soi, l'idée de reprendre le blog me revenait à intervalles réguliers. Mais il y a 2 mois, j'ai su: moi aussi, j'allais écrire pour partager mon expérience.

Quelle expérience? allez-vous me demander. Un nouveau départ au Japon? Un grand projet professionnel? Le mariage? Rien de tout cela: la maternité. Car j'attends un bébé.

Les blogs qui m'ont tant inspirée, ce sont les blogs de jeunes mamans, en particulier celui-ci. Des jeunes femmes que j'admire et dont la décontraction et l'humour m'ont confirmé que, être maman aujourd'hui, ça ne veut pas dire être victime, mais actrice de sa propre vie. Ma décision de fonder une famille était prise. Mais ces blogueuses m'ont donné une dose de courage supplémentaire. Je me suis dite: si elles y arrivent, à avoir un boulot, avoir une vie de couple, et avoir un bébé, tout ça en étant épanouies, pourquoi pas moi?

Le partage et l'exemple des autres ont un réel pouvoir, j'en ai eu la confirmation. Et comme l'aventure qui m'attend est de taille, j'ai décidé de partager mon parcours ici, entre joie, doutes, convictions et terreur :-)

Et vous, avez-vous écrit sur votre grossesse ou suivi le parcours d'autres femmes?

06 mars 2017

L'invitation à souper en 2017

Il y a quelques semaines, j'ai été pour la première fois confrontée à une nouvelle façon de pratiquer l'invitation à souper entre amis.

Une copine nous a invités, mon homme et moi, à manger chez elle un samedi soir. On serait 3 couples qui se connaissent depuis quelques années. Comme elle voulait éventuellement sortir après le repas, elle a proposé de se retrouver à 18h30, ce qui nous convenait parfaitement et est un horaire normal pour souper, en Suisse (et oui).

Le jour j, voyant que mon homme et moi étions très en retard sur le programme (et coincés dans les bouchons, entre-autres), j'ai écrit à ma copine vers 17h pour lui annoncer que, probablement, on arriverait vers 19h. Jusque-là rien d'anormal. Je déteste arriver en retard - d'ailleurs, quand elle invite nous on arrive toujours en avance.

Contre toute attente (ou la mienne, en tout cas), ma copine répond froidement que "c'est OK" et qu'elle espère "arriver à retenir son copain" de manger entre-temps. Et moi qui croyais que seuls les enfants et les femmes en manque de sucre étaient dangereux quand ils ont faim... Bref, déjà légèrement énervée par cette réponse pas spécialement généreuse, je me dépêche pour limiter au max le retard et lui réponds, par politesse, que si ils veulent, ils peuvent commencer sans nous. Je n'imaginais pas une seconde qu'elle me prendrait à la lettre - et pourtant c'est exactement ce qu'elle a fait! Je ne vous raconte pas ma tête lorsque nous sommes arrivés (vers 19h, justement) et que les 2 couples étaient déjà à table, en train de manger...!

J'en ai reparlé à mon homme et à d'autres copines, histoire de voir si c'est seulement moi que ça dérange; sauf mon homme, tout le monde trouvait ça limite. Je me suis demandée aussi ce qu'en pensait l'autre couple invité, mais puisqu'ils ont participé, je suppose que ça ne les choquait pas non plus. Finalement, pour l'hôte, c'est la bouffe ou la compagnie qui était importante, ce soir là?

Et vous, commencez-vous à manger avant que les invités ne soient arrivés?

26 janvier 2017

Retour d'une traductrice salariée à son blog d'étudiante

Malade, j’ai passé pas mal de temps sur internet hier soir, à tenter de faire passer une soirée interminable. J’ai fait du zapping, d’un site à l’autre, et suis tombée, de Facebook à Wordpress, sur des blogs qui mon inspirée.
«Alors pourquoi ne pas rouvrir un blog moi aussi?» me suis-je dite. L’idee me trottait dans la tête depuis un moment. Après tout, j’aime écrire et j’ai longtemps tenu un blog sur mes études de japonais qui m’a permis de faire d’extraordinaires rencontres, virtuelles et réelles.
Motivée, je me connecte à blogger.com et surprise surprise, mon blog de l’époque existe encore, je ne l’avais pas effacé.

Je lis par ci par là quelques passages de plusieurs billets… quelle honte. Je colle à 100% au stéréotype de la fille issue de la génération “Y”, la fille qui se croît exceptionnelle et est super sûre d’elle. Quelle tête à claques! Et en même temps, je redécouvre mon écriture de l’époque, c’est moi ou mon vocabulaire était plus riche, mes phrases plus agréables à lire?! Il faut dire que, depuis 2011, il s’est passé bien des choses. J’ai eu mon diplôme de traductrice, ai fait quelques stages et ai été engagée en tant que traductrice salariée…dans une compagnie d’assurance. Ça explique l’appauvrissement du vocabulaire (sans l’excuser pour autant). 

Dois-je donc créer un nouveau blog? Faire tabula rasa? De toute façon, la teneur et les contenus ne seraient plus du tout les mêmes, ça ferait une immense rupture. Oui et alors?
J’ai décidé de reprendre là où j’en étais. J’aime bien l’idée des contrastes. L’idée que le lecteur aura peut-être l’impression de lire deux (ou trois!) auteurs différentes, tellement les différences sont grandes entre ce et comment j’écrivais en 2008 et ce que je vais écrire à partir de 2017! Finalement, je ne veux pas mentir ou embellir quoi que ce soit. La vie, c’est des contrastes. (Et oui, j'étais arrogante et naïve il y a 8 ans, j'assume!) Il n’y a bien que dans le monde du “corporate” qu’il faut avoir un CV linéaire, avec un fil rouge et des intentions rationnelles. Ici, je suis libre de montrer la vraie vie.

Me revoilà donc active, j’ai hâte de partager mes expériences et réflexions disparates avec vous!


Et vous aussi, vous n’avez pas l’impression d’avoir eu une vie “linéaire”?