13 juillet 2010

See you in september

C'est bien d'avoir des certitudes dans la vie parfois, et en ce moment, j'en ai, alors je vais essayer de pas trop me plaindre, bien que cela soit difficile.
J'ai (complètement) raté mon oral à l'ESIT et j'irai donc étudier la traduction en Master à l'ETI de Genève. Rentrée prévue le 20, contrat à la Cité U à partir du 15 septembre.

J'imagine que des aspirants interprètes pourraient tomber sur mon blog en faisant des recherches sur l'ESIT/ETI à travers Google, aussi vais-je décrire un minimum les raisons de mon échec.

Je vous avertis: je n'ai pas tout à fait digéré, et je suis quelqu'un de très impulsif. Natures sensibles s'abstenir, je ne vais pas mâcher mes mots - à mon égard du moins, ce qui effraye les gens parfois.

L'oral a été décevant à bien des égards. Je suis la première responsable, en tête de la liste des critiques faisables. Quand l'entretien a commencé, j'ai stressé. Je sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Les questions qui m'ont été posées n'étaient pourtant pas difficiles du tout. Juste une question sur mon parcours. Le premier exercice de A en B a tout de suite suivi. Je me suis mal exprimée. J'étais tellement stressée que je n'ai pas su construire un discours avec un début et une fin, équilibré, agréable à écouter; je ne pense pas avoir complètement raté non plus, mais ce n'était vraiment rien d'exceptionnel. De plus, j'ai fait une grosse erreur. Je ne me souvenais plus comment dire le numérique en italien (le sujet du discours). C'est trop bête....je m'en veux tellement de ne pas avoir saisi une occasion quelconque pour préciser que je savais pertinemment que j'étais en train de faire une erreur, par la suite. Je crois que c'était d'ores et déjà mort pour moi. On ne m'a posé qu'une question sur le discours que je venais de faire; occasion pour me rendre compte que dans mes liste des avantages et désavantages j'avais mélangé et confondu un élément. Normal, j'entendais plus mon coeur que le discours de l'oratrice. On est tout de suite passés au discours de C à A. Là, je dois dire que je ne suis pas mécontente de ma performance. Elle n'était pas exceptionnelle, tout comme l'autre, mais satisfaisante pour moi personnellement: j'avais tellement peur d'avoir perdu mon français de façon presque définitive, que de réussir à m'exprimer bien m'a redonné courage et motivation. Toutefois, le discours source était long et dense, et je n'ai pas réussi à retenir plus que ça, toujours à cause du stress. D'un coté je savais que le stress allait influencer mes performances, de l'autre ça aurait pu être pire. Le VRAI problème a été le jury.
Son attitude m'a paru décalée et décevante. Premièrement, aucun intérêt porté à ma personne. Une attitude, comment dire, de personnes qui ne sont pas sur le même niveau...Deuxièmement, que ce soit à cause de mon mauvais départ, ou à cause du fait que j'étais la toute dernière et on était samedi soir, on m'a cuite à une sauce express. Je n'ai eu droit qu'à 10 minutes, 15 maximum d'interview. Autrement dit, j'avais à peine eu le temps de rentrer dans le bain que, pour le jury, c'était déjà fini. Dommage car j'ai du potentiel, 12 ans de séjour dans mon pays de langue B, donc bon...mais on est jugés sur nos performances et non pas notre potentiel, c'est ce que j'en retiens en tout cas. Je m'attendais à un oral beaucoup plus exigeant, le comble c'est que justement les textes n'étaient pas difficiles et tout dépendait de comment on les résumait oralement...Je m'attendais aussi a pouvoir avoir une discussion entre adultes avec le jury, par exemple j'espérais pouvoir discuter brièvement avec eux à propos de mes capacités, de mes langues, mais rien de tout cela. C'est comme si j'avais été un enfant à leur yeux: après le premier exercice, 2 des membres du jury se passaient des mots sur la table...si seulement ils m'avaient posé des questions, critiquée, bref, stimulée pour voir ce qu'il y a au dessous de la surface...
Je crois donc être responsable à hauteur de 50% de mon échec, mais je n'ai pas trouvé le jury très objectif et constructif non plus. Je ne me réjouis pas plus que ça de recevoir les notes non plus d'ailleurs, en 10 minutes je ne vois pas comment ils auraient pu comprendre mon niveau tel qu'il est en général/d'habitude. Ils m'ont déçue.

En plus -et non, c'est pas fini- j'avais le japonais en deuxième langue C et je n'ai même pas été interrogée en japonais...! Pire, selon le secrétariat, qui m'avait dit de me tenir à disposition entre le 1 et le 5 juillet car j'allais impérativement être reconvoquée (le cas échéant) dans ce créneau, au fait le jury de japonais avait déjà passé, il n'était plus là, et si j'avais eu mes 3 langues j'allais faire l'oral de japonais à la rentrée....intox ou pas, c'est vraiment lamentable. C'est du n'importe quoi et pourquoi ne pas refuser les candidatures de combinaisons qui n'intéressent pas?

En gros, je n'étais à priori pas intéressante aux yeux de l'ESIT, et je n'ai pas donné le mieux de moi et n'étais pas vraiment au point pour leur prouver le contraire. C'est extrêmement frustrant quand on sait d'où je viens. J'aurais préféré qu'on me le notifie plus tôt également. A l'avenir je me méfierai des écoles publiques. Autant payer cher mais obtenir l'avis de professionnels qui se comportent en tant que tels. Et autant dire que le chemin vers la réalisation de mon rêve vient considérablement de s'allonger, avec tout son lot de souffrance et frustration.

Bref, me voici donc officiellement étudiante en Master de Traduction à l'ETI de Genève.
La rentrée aura lieu en septembre, tout est déjà en ordre, logement y compris.
J'espère vraiment que le niveau est à la hauteur de mes attentes, que le cursus est enrichissant, la formation exigeante et les professeurs sévères. Je veux en tirer le plus possible. Si j'avais une seconde seulement l'impression de gâcher mon temps je pourrais vraiment déprimer. Je veux pouvoir travailler dans 2 ans, sans trop d'angoisses, et me dire que mon diplôme et mes capacités valent quelque chose.
Ceci dit il me reste le problème de l'admission en interprétation...
Je n'ai pas encore décidé grand-chose, sinon que je dois abandonner le japonais en C (le message de l'ESIT a été assez clair) et C-ifier mon allemand.

Ce qui me réconforte dans tout ce bordel, c'est que j'ai confiance en moi pour devenir une traductrice, une vraie, y compris à partir du japonais. Je sonne surement trop sûre de moi mais je vous assure, c'est que mon ego en a pris un coup avec l'ESIT. Je dois me rebâtir...et c'est par la traduction que je commencerai.

Je vous donne donc rdv au mois de septembre pour la rentrée!
Entre parenthèses, ce blog va rester un observatoire de cultures étrangères et tout ce qu'il a toujours été; je vais pour la première fois vivre et étudier dans mon pays de naissance, ce n'est pas rien: découvertes garanties!

Carissimi,
Mi trovo purtroppo nella situazione di chi ha delle certezze ma non quelle che vorrebbe. Non sono stata ammessa all'ESIT e studierò quindi Traduzione all'ETI di Ginevra. Le lezioni iniziano il 20 di settembre e dal 15 ho un contratto per la casa.

Nell'interesse dei miei fedeli lettori e di chi capita qui per curiosità/interesse per l'interpretariato o le scuole che menziono così spesso, farò un resoconto del mio triste orale.

L'orale è stato davvero deludente, per vari motivi. Io sono la prima responsabile: non sono riuscita a gestire lo stress, nonostante la prima domanda postami fosse banale (una domanda sul percorso personale). Il primo esercizio da A a B è subito iniziato e credo di non aver mai parlato così male in italiano. Non che abbia fatto errori di grammatica, certo che no. Ma sono stata sconclusionata e poco convincente. Anzi per nulla convincente. Credo che sia per questo che la giuria ha immediatamente pensato che non fossi all'altezza, impressione confermata immagino dall'errore madornale che sono stata costretta a fare, non ricordandomi la traduzione di "numérique" (digitale, che ho tradotto "numerico"), errore che non ho poi corretto, pur sapendo che fosse sbagliato. Dopo una sola domanda su questo esercizio, che mi ha fatto rendere conto di un altro errore, stavolta più concettuale e di comprensione del testo, si è passati subito al secondo esercizio da C ad A. Non sono stata insoddisfatta della mia performance, stavolta, ma mancava comunque di quel non so che per essere ottima, per colpire. Anche lì, una domanda e via. Inoltre il discorso originale era lungo e denso di informazioni e non sono riuscita a ricordarmi molto oltre ai punti principali. Sempre per lo stress. Sapevo che lo stress avrebbe influenzato negativamente il mio rendimento, peccato che ci fosse un altro problema di dimensioni non piccole e cioè la giuria.
Il comportamento della giuria mi ha veramente stupita e delusa. La giuria non mi trattava da pari a pari. Tant'è che anziché avere una conversazione tra adulti che si dicono le cose come stanno a proposito delle mie capacità generali e linguistiche, 2 persone della giuria hanno pensato bene di passarsi dei bigliettini dopo il primo esercizio e mentre ascoltavo la terza che faceva il discorso in C. Inoltre non ho percepito nessun interesse per la mia persona e il mio percorso, tant'è che sono stata valutata per la mia performance tale e quale è stata (breve, concessimi appena 10 minuti) e non per il mio potenziale, che avrebbero potuto voler scoprire. Mi aspettavo ad un orale durissimo, all'altezza della sua terribile e temibile reputazione, purtroppo per me è stato molto meno difficile del previsto nel senso che non c'è stato un interrogatorio in grado di mettere a nudo le capacità dello studente. L'altro problema, legato sia a me che alla giuria, è che appena io mi ero riscaldata la giuria decretava la fine dell'esame...
Insomma, è colpa mia ma anche di questa giuria che non ho trovato per nulla professionale. Neanche mi interessano i voti che mi hanno dato, tanto li ho trovati imparziali e "inutili" (nel senso che potevano darmi delle risposte sul mio livello in generale, mentre sicuramente per 10 minuti di esami saranno stati in grado al massimo di dare un parere frettoloso sulla mia performance del 3 luglio tra le 17h50 e 18h00 di sera).

Inoltre, perchè non è finita qui, avevo anche il giapponese in seconda lingua C e non sono neanche stata interrogata in giapponese. La scusa ufficiale sarebbe che la giuria per giappo già non c'era più e che in caso di ammissione sarei passata all'orale a settembre. Credo sia falso, ed in ogni caso è inaccettabile.

Avrei preferito capire prima - o venire informata dai diretti interessati subito- che non interessavo l'ESIT a priori; poi chiaro che è colpa mia se non sono stata in grado di convincerli del contrario. E' per questi due motivi che la situazione è estremamente frustrante, se penso a tutto quello che ho fatto per questo esame...

Insomma, studierò traduzione a Ginevra. Posso solo augurarmi che il corso sia stimolante, il livello all'altezza delle mie aspettative e i professori severi. Non voglio avere neanche per un secondo l'impressione di perdere il mio tempo, e voglio poter andare a lavorare e pensare che il mio diploma e le capacità acquisite valgono qualcosa. Come sempre voglio tirarne fuori il massimo.
Rimane il problema dell'interpretariato in tutto questo.
Non ho deciso modalità e tempistica di secondo tentativo, mi è chiaro solo che devo lasciar perdere il giapponese e sostituirlo col tedesco.

In tutto questo l'unico motivo di conforto per un ego abbastanza scalfito è la fiducia nella possibilità di ricominciare da zero con traduzione e poter diventare una traduttrice, anche dal giapponese.

L'appuntamento quindi è per il mese di settembre!
Questo blog rimarrà quello che è sempre stato; non crediate che diventi noioso perché abiterò in Svizzera: è la prima volta che vivrò nel mio paese di nascita, equivale a un soggiorno all'estero!


22 juin 2010

Deliri da interprete-wannabe / Délires d'une aspirante interprète


Schizofreni.
Si dice schizofrenici in italiano.
Ma io ho detto "schizofreni", che chiaramente è un gallicismo.(Schizofrènes)

Ieri, per la prima volta da anni, ho fatto un gallicismo in italiano. Dopo mesi a preoccuparmi dello stato di salute della mia lingua madre, finalmente un segno tangibile della sua presenza in me.

Oggi, ho ricevuto una lettera dalla Fondazione Svizzera, che mi ha annunciato l'esito positivo della mia candidatura alla CiuP (Cité internationale universitaire de Paris) di Parigi.

Devon'essere segnali, per forza :P
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Hier soir, pour la première fois depuis des années, au lieu de faire un italianisme en parlant français j'ai fait un gallicisme en parlant italien, en disant "schizofreni" au lieu de "schizofrenici". J'en ai été ra-vie, un truc de malade. Mais bien sûr, que c'est à éviter! Mais quand vous n'arrêtez pas de faire des italianismes en parlant français - votre langue maternelle - et que ça vous fait souci, un gallicisme n'est pas si mal accepté! Après tout, c'est la preuve que ma langue maternelle est bien là et qu'elle recommence sa domination.

Et puis aujourd'hui, j'ai appris que je suis admise à la CiuP. Donc supposant que je serai admise à l'ESIT, pas de soucis à se faire pour le logement à Paris!

Si c'est pas des signes révélateurs, ça :P

Bon, il ne me reste "plus qu'a" passer les oraux...

14 juin 2010

A message to the people who are reading me.

Cari lettori,

Per tornare a cose leggermente più personali e lasciar stare la politica un attimo, vorrei annunciare che il mio fatidico orale all'ESIT si avvicina; benché per motivi di scarsa organizzazione (il segretariato di un'uni, rimane il segretariato di un'uni! eccezion fatta per le uni giapponesi di cui ho, penso, narrato l'ineccepibile perfezione) non mi sia chiarissimo quando e quante volte sarò interrogata, è certo che tra un mese avrò già i risultati...
La preparazione procede. Mi sto anche confrontando con altre persone, via Skype (che invenzione meravigliosa). Uso i discorsi di consecutiva recuperati all'ETI per fare restituzioni da C e B ad A e da A a B. All'inizio fare una restituzione in generale e dall'inglese soprattutto era una tragedia, ma in poche volte l'ostacolo si è ridotto; e con una settimana di allenamento giornaliero la mia memoria è già migliorata! Quindi sapendo che mancano grosso modo 3 settimane all'esame, sono fiduciosa, fiduciosa di poter affrontare l'orale quanto meno nelle mie migliori condizioni possibili. Probabilmente dovrò fare un mega ripassone dell'attualità francese e italiana di quest'anno, del vocabolario giapponese e inglese che ho imparato in questi mesi e sarò "pronta". L'importante è poi non avere rimpianti.
Ho chiaramente in mente un pronostico di come andrà la faccenda. Non posso dirvelo, per scaramanzia (e anche perché internet è uno spazio troppo pubblico...). Ma non appena usciranno i risultati...si saprà.
In questo mezzo anno abbondante di preparazione a questi esami per scuola interpreti ho avuto meno commenti e meno riscontri che mai sul blog. Capisco che il pubblico cambi in funzione dell'argomento. Purtroppo è così. Ma devo dirvelo: questo blog è destinato inesorabilmente ad orientarsi verso un resoconto delle mie avventure in Specialistica di Traduzione o di Interpretariato. Alcuni di voi lettori, interessati principalmente al Giappone, forse se ne andranno - benché si speri che io entri anche con giapponese in scuola interpreti e continui a poter parlare così della lingua e di tutto quello che ci sta dietro-, altri, nuovi lettori compariranno perché interessati all'interpretariato. Cercherò anche di rendere il sito bilingue, d'ora in poi.
Queste sono le mie prospettive future, per ora. Spero siano il più possibile di vostro gradimento e che vi portino a seguirmi nelle mie avventure che, questo è certo, rimangono e rimarranno internazionali :)

Chers lecteurs,

Il ne m'arrive pas souvent de parler de moi ni de m'adresser à vous de cette façon, mais le moment est venu, l'instant d'un "post", de laisser tomber un peu la politique et de vous informer sur ce qui se passe dans ma vie. Le fameux oral à l'ESIT approche. J'ai reçu...on va dire deux convocations, et bien que la question du quand et combien de fois je vais être examinée reste entière, ce qui est sur c'est que d'ici un mois seulement, j'aurai déjà eu mes résultats. Je prends des risques en en parlant, je ferais sans doute mieux de me taire pour ne pas en ramasser plein la figure par la suite quand j'aurai découvert mon échec! Mais je dois dire que depuis que j'ai sérieusement (et finalement) commencé à faire des exercices oraux, j'ai pris un peu confiance. Un peu, pas trop. J'ai déjà un pronostic des résultats, une évaluation de mes capacités on va dire, et je vous assure que tout n'y est pas rose. Mais je vais quand-même le garder pour moi jusqu'au moment des résultats- ou bien, qui sait, si l'oral se passe particulièrement bien peut-être aurais-je envie d'en parler? Mais enfin bref, ce que je voulais dire c'est autre chose. Tout d'abord, qu'en une semaine d'exercices quotidiens, ma mémoire et mes performances se sont déjà améliorés. Sachant qu'il me reste encore 3 semaines avant l'exam, je reste assez confiante pour la suite (c'est à dire confiante que je vais faire de mon mieux à l'oral, ce qui reste le principal, pour ne pas avoir de remords).
Et aussi la chose suivante. J'ai remarqué qu'en ces 6 mois de préparation à tous ces examens aux écoles traducteurs et interprètes, l'affluence et les commentaires sur ce blog ont sensiblement diminué. Je le comprends, bien évidemment! Le sujet a commencé à changer, donc les lecteurs qui me lisaient parce que je parlais de ma vie au Japon sont moins intéressés. Et comment le leur reprocher? Je vais toutefois devoir l'admettre, il est d'ores et déjà clair que le sujet principal de ce blog va inexorablement changer et porter soit sur mon Master en Traduction, soit sur mon Master en Interprétation. Dans le deuxième cas, les chances que je parle encore de/du japonais sont meilleures. Mais quoi qu'il en soit je sais pertinemment que je vais perdre quelques lecteurs et, qui sait, en acquérir d'autres. Dans l'effort - que je renouvelle - d'écrire un blog le plus possible intéressant, je vais aussi essayer de le rendre complètement bilingue (italien et français), et, si j'en aurai le temps, pourquoi pas trilingue (japonais) de temps en temps. J'espère en tout cas que tout cela vous conviendra et vous convaincra à continuer de me suivre! Mes aventures sur ce blog, assurément, sont et seront toujours à caractère international! :)

ブロゴを読んでいるの皆様へ。

プライベートなことを話すのは珍しいですが、今回告白したいと思う。
簡単に言いますと、一ヶ月の間に、パリ第三大学通訳翻訳高等学院へ入学ができるかどうか分かる。それに従って、私のブログの内容も変える。最近、ずっと翻訳と通訳の学校の入学試験のための受験勉強をしていた間、ブログへのコメントがかなり減った。というのは、話題が変えたので、今まで読んでくれた人の中にもう興味ないから読まない人もいるというのです。当たり前で、ビックリしないし、全然大丈夫だ。去年、基本的に日本での留学と生活について語っていた。大成功だった。多くの方が読んだり、コメントしたりしてくれた。
だが、これから話題と内容は変えるでしょう。翻訳大学院に入学したら、それについて書こうと思っている。通訳大学院に入学したら、それについて書こうと。もちろん、通訳の場合、日本語からの通訳コースにも入学できた場合、まだ日本や日本語に関する記事を書こうと思っている。でも確かなことを言いますと、このブログを読んでいる方も変えるということですね。新しい読者へ>大歓迎と、もう興味ない読者へ>今までありがとうと私の気持ちを伝えたいと思う。
このブログを、できるだけ多くの読者にとって興味深いものにしたいと思って、これからフランス語とイタリア語も使って書こう。時々日本語でも書きたいと思う。
これからも宜しくお願いいたします。

10 juin 2010

Yes we...kan




Trovata mediatica molto simpatica per il nuovo primo ministro Naoto Kan: le magliette "Yes we Kan", modellate sullo slogan di Obama "Yes we can"!
(Leggi articolo qui in inglese).
Dopo un primo ministro che non brillava per la sua leadership, ecco un'idea carismatica!

Voici une idée sympathique et indice de charisme pour le nouveau premier ministre Naoto Kan: des t-shirts "Yes we Kan", un jeu de mots construit d'après le slogan du président américain "Yes we can"!
(Ici l'article en français).
Nous espérons tous qu'il s'agisse du signe prémonitoire du leadership du nouveau chef du gouvernement!

09 juin 2010

日本は観光立国へ Giappone e turismo

Ecco per voi il sunto di un breve documentario di questo mese - disponibile sul sito "Government Internet Television" - sull'intenzione del Giappone di usare il turismo per rilanciare l'economia. Ciò che mi ha colpita è che a parte i turisti stranieri che verranno incoraggiati a recarsi in Giappone, si parla molto anche di turisti giapponesi! Intervista al Ministero dei Trasporti.

"L'obiettivo del Giappone è di sviluppare il turismo come motore di crescita economica. L'obiettivo è di 30'000'000 turisti entro il 2030, con tre tappe intermedie la cui valutazione permetterà di riaggiustare l'obiettivo in caso di bisogno.
Oggetto di questo provvedimento sono anzitutto i turisti stranieri, asiatici e soprattutto cinesi per la maggior parte. Soltanto una minima parte dell'immensa popolazione cinese è stata in Giappone finora. Il potenziale ovviamente è enorme.
Concretamente si tratterebbe di fare in modo che la gente abbia voglia di conoscere il Giappone, quindi di fare pubblicità mirata e attraente e inoltre di semplificare l'ottenimento del visa turistico. Per quest'ultimo elemento, si sta lavorando in collaborazione con il Ministero degli Esteri.
Inoltre ci si propone di lasciar perdere il tradizionale turismo fatto finora a favore del turismo ecologico, sportivo, culturale. Le arti giapponesi sono uniche e vanno sfruttate in questo senso. Così come i giapponesi vanno all'estero per vedere l'Opera, gli stranieri vengono per le arti giapponesi.

Per quanto riguarda il turismo nazionale, si parla molto in questi giorni della ripartizione delle vacanze [dei giapponesi] in fasce diverse a seconda delle località. Spostare le vacanze dell'Obon e di fine anno è difficile, tuttavia si sta pensando di ripartire in 5 fasce durante l'anno la famosa "Golden Week".
Chiaramente molte persone oggi rinunciano ad andare in vacanza durante la Golden Week perché è affollato e perché si pagano i prezzi di alta stagione, ma ripartendola in 5 fasce si dovrebbe poter evitare o minimizzare entrambi i problemi. Tuttavia è molto probabile che questo ponga problemi sul posto di lavoro, invece. I Ministeri coinvolti stanno lavorando a delle soluzioni per permettere che la maggioranza di noi tutti possa effettivamente partire in vacanza."

Fine delle comitive-express per le capitali europee?
Io non credo. Dopo tutto spostare la Golden Week non significa - purtroppo per i giapponesi - allungarla!

08 juin 2010

"La lista dei kanji della lingua giapponese aumenta"


Per la prima volta in 29 anni, la lista dei caratteri cinesi della lingua giapponese si allunga. L'uso dei computer e dei telefonini ha modificato il rapporto con la scrittura.

Tra non molto bisognerà essere in grado di leggere 2136 caratteri cinesi per poter leggere il giapponese d'oggigiorno. La lingua giapponese comprende 4 sistemi di scrittura: il sillabario detto hiragana per le parole di origine giapponese, quello detto katakana per le parole di provenienza straniera, i caratteri latini chiamati romaji e quelli cinesi chiamati kanji.

L'attuale lista di kanji che gli studenti giapponesi devono imparare prima della maturità ne comprende 1945. Tuttavia, molti altri caratteri più complessi vengono utilizzati in alcuni campi di specializzazione quali la filosofia e le scienze. I dizionari di kanji ne raccolgono di solito più di 4000. Secondo l'agenzia stampa Kyodo, dopo 5 anni di studi il Consiglio per gli Affari Culturali avrebbe consegnato al Ministero dell'Educazione una relazione in cui si propone di aggiungere 196 caratteri e toglierne 5 dalla lista dei 1945.

Alcuni dei nuovi caratteri sono complessi e composti da molti tratti. Il Consiglio per gli Affari Culturali giustifica la sua proposta di aggiunta facendo notare che l'uso di computer e telefonini facilita la scrittura dei caratteri. "Non è utile saper scrivere tutti i caratteri a mano" spiega uno dei membri del Consiglio all'Agenzia.

La riforma verrà applicata entro la fine dell'anno. Si tratta della prima modifica della lista ufficiale dei caratteri cinesi da 29 anni a questa parte, la terza dai tempi della Grande Riforma avvenuta dopo la seconda guerra mondiale nel '45.

04 juin 2010

バイトと受験勉強の2010の夏です。


小さな良いことで、今日はいい一日になりそうです!
まずは、天気が凄くいい。
そしてバイトも見つけたし、「よくわかる逐次通訳」という必ず手に入れたかった本も日本から届きました!(水曜日にエムエスで発送、金曜日に到着って、さっすが日本とスイスの郵便ですね)。試験は7月の上旬にあるから、間に合えるかどうか心配でしたが、送ってくれた友達のおかげで、日本語を中心とした受験勉強をすぐ始められます。
それで練習は重なるけれども、練習すれば練習するほど自信を持つようになるのではないか。そして実は最近何ヶ月も時事問題を理解しようとしていて、同じことを繰り返してやっていた、そればかりで少し退屈になってしまったんですけれども、この相応しくて新しい勉強方法であらためて全力を尽くすことができると思う!頑張ります!

Oggi è una giornata per me molto positiva, non c'é che dire!
Anzitutto è arrivato il bel tempo anche in questa valle sperduta delle Alpi (sono attualmente in Svizzera dai miei); oltretutto ho firmato oggi il mio contratto per un lavoretto estivo di 2 mesi che mi permetterà di mettere da parti un po' di soldi e salvarmi dalla noia di questo paesino di 1000 anime e 500 capre; e soprattutto mi è arrivato il tanto atteso "Capire la consecutiva", un manuale di consecutiva dal giapponese corredato di CD e scritto dalla (mia potenziale futura) prof. di consecutiva giapponese dell'ESIT! Dopo aver scoperto l'esistenza di questo libro sono andata in paranoia, pensando di dovermelo procurare assolutamente in tempo utile (naturalmente si può comprare solo in Giappone); e così è stato, grazie al mio amico Marco, che saluto e ringrazio anche qui per avermelo comprato e spedito dal Giappone - tutto nel giro di una settimana anche grazie alla storica efficienza dei servizi postali nipponici e svizzeri.
Ora è venuto il momento di confrontarsi seriamente con esercizi che si riveleranno sicuramente difficili ma che col tempo dovrei riuscire a trasformare in un po' di auto-stima e preparazione per l'orale di luglio!

Une journée sans aucun doute positive pour moi, il n'y a pas à dire!
Tout d'abord le beau temps s'est frayé un chemin même jusqu'ici, jusqu'à cette vallée paumée dans les alpes suisse où, je le rappelle, il a gelé jusqu'à avant hier! Du soleil, ça fait du bien au moral.
Ensuite, j'ai officiellement un boulot d'été de 2 mois (juillet, aout), ce qui va me permettre de mettre de coté un peu d'argent et, surtout, de me sauver de l'ennui mortel que représente ce village d'environ 1000 âmes et 500 chèvres (ah oui et n'oublions pas les touristes, AH, LES TOURISTES l'été, comme par exemple ces hordes d'indous qui ne parlent pas clairement, font un boucan d'enfer et mangent assez salement).
Petite cerise sur le gâteau, ce livre de consécutive japonaise écrit par la prof. de l'ESIT, achetable uniquement au Japon et que je devais impérativement me procurer, est désormais sur ma table! Grâce à l'aide d'un ami sur place j'ai pu me le procurer dans un laps de temps non seulement tout à fait honorable (merci La Poste Nipponne et Suisse) mais aussi bien en avance par rapport à mes attentes! Cela va me permettre de me frotter dès tout de suite à la dure réalité de la consécutive à partir du Japonais, à savoir, la compréhension du message tout d'abord, pour m'entrainer aux exercices que l'on demandera de moi en juillet. Je pense que ce ne sera pas une partie de plaisir...franchement. Mais avec le temps à ma disposition je vais essayer de transformer toute ça en de l'auto-estime et de la préparation pour le fameux oral!

Naoto Kan è il nuovo primo ministro del Giappone / Naoto Kan élu nouveau premier ministre au Japon


Oggi, venerdì 4 giugno, l'onorevole Naoto Kan, vice primo ministro e ministro delle finanze sotto il governo Hatoyama, è stato eletto nuovo leader del Partito Democratico (DPJ) e poi nuovo primo ministro.

Articoli e video in merito: La Repubblica, YouTube.

Le vendredi 4 juin, Naoto Kan, vice premier ministre et ministre des finances du gouvernement Hatoyama démissionnaire le 2 juin, a été élu nouveau représentant et leader du Parti Démocrate (DPJ) et ensuite nouveau premier ministre du Japon.

Les articles et les vidéos: Le Monde, YouTube.

02 juin 2010

今日に相応しい四字熟語

後進に道をゆずる

(Koushin ni michi wo yuzuru)

Lasciare il posto a un senpai. Citato in uno dei miei dizionari alla voce "辞職" (jishoku), ovvero "dimissioni".

Dimissioni di Hatoyama / Hatoyama démissionne

(Nihon Keizai Shinbun)

Hatoyama si è dimesso dalla carica di primo ministro a causa del non avvenuto spostamento della base americana di Futenma al di fuori della provincia di Okinawa, motivo dell'abbandono della coalizione al governo da parte del partito social democratico, nonché per le accuse di finanziamenti illeciti al partito (problema detto "dei soldi e della politica") che avevano coinvolto il segretario Ozawa di cui Hatoyama chiede le dimissioni. Si parla già di Naoto Kan, vice primo ministro nonché ministro dell'economia e della finanza, come di un probabile successore.

(Leggi l'articolo della Repubblica.)

Si termina in sconfitta la sfida di Hatoyama, il primo primo ministro giapponese di cui ho seguito volentieri le vicende e il blog perché era di centro-sinistra e parlava chiaramente.


Le premier ministre japonais Hatoyama a démissionné à cause du non-déplacement de la base américaine de Futenma hors de la province d'Okinawa, problème qui a mené le parti social-démocrate a quitter la coalition du gouvernement, et aussi à cause du problème d'accuses de financement illicite de parti ("affaire d'argent et politique") qui concernent le secrétaire du parti Ozawa, à qui Hatoyama demande de démissionner également. On parle de Naoto Kan, le vice premier ministre et ministre de l'économie et de la finance, comme potentiel succésseur.

(Voici un article du Monde qui résume parfaitement la situation.)

La tentative de guider le pays se termine par un échec pour Hatoyama, le premier premier ministre japonais dont j'ai suivi avec plaisir les affaires et le blog grâce au fait qu'il était de centre-gauche et qu'il parlait clairement.

(Asahi.com e un video del discorso di Hatoyama - in giapponese)

01 juin 2010

四字熟語(その1)

大好きになるはずの言葉見つけたばかり。
別に興味深くないけれども、人間のさまざまな感情が示す四字熟語です。

「喜怒哀楽」です。
よろこび、いかり、かなしみとたのしみ。

日本語っていいな。

28 mai 2010

8 e mezzo


Conoscete il film di Fellini che si intitola "8 e mezzo"?
Se lo avete mai visto potete probabilmente capire il mio stato d'animo ora: frastornato e confuso.
Fellini ha fatto un altro affondo colpendo con quello di noi che c'è nei suoi film...
Come non condividere? Ciò che rende le cose infinite è la fedeltà che dimostriamo ad esse, diceva, anche se con altre parole. Oppure felicità è poter essere sinceri con tutti non ferendo nessuno. Ciò che è straordinario è che ognuno possa vivere l'esperienza di un film di Fellini in modo personalissimo e diverso da tutti gli altri senza che per questo l'esperienza di ognuno perda anche solo un po' del suo valore.

Sto per vivere un altro trasloco e lo vivo in modo impercettibilmente diverso dagli altri traslochi che ho fatto e, dopo aver visto 8 e mezzo mi chiedo come lo vivano gli altri che mi stanno attorno.

Mi sento come di fronte a 8 e mezzo. C'è troppo che sta compiendosi, ci sarebbe troppo da dire e alla fine, non dico nulla, smarrita di fronte a...al troppo di vita?

In tutto questo una nota sicuramente positiva è che ho finalmente uno squarcio concreto di un mio ipotetico futuro, una piccola certezza, il che non è mica nulla, oggigiorno..! In pratica sono stata ammessa alla specialistica di traduzione dell'università di Ginevra (ETI). Quindi se all'ESIT le cose non dovessero andare in porto potrei comunque iscrivermi lì...staremo a vedere.

Lunedì parto
.

22 mai 2010

Admissibilité à l'ESIT réussie!

C'est pas que j'aie particulièrement envie d'en parler- étrange- mais il y a une nouveauté que je me dois de rapporter.
J'ai passé l'examen d'admissibilité à l'ESIT (Ecole Supérieure d'Interprètes et Traducteurs) à Paris. Donc, au mois de juillet, j'aurai le fameux oral pour lequel je suis en train de me préparer en faisant de mon mieux.
L'examen d'admissibilité était un QCM qui portait sur la compréhension de 4 textes, 2 en français et 2 en anglais. Les textes français étaient sur le microcrédit et la cultivation du quinoa et les anglais sur le problème du manque de ressources hydriques et la difficulté de se faire une place sur le marché informatique en tant qu'entreprise moyenne.
1h30, 75 questions. C'était exigeant mais faisable. D'ailleurs, environ 200 personnes ont été admises, sur environ 500.
J'ai été très impressionnée par le nombre de candidats. Il y a avait l'amphi 8 de Paris Dauphine complètement plein...à tel point qu'on était assis coude à coude, ce qui n'est pas très sérieux car il n'aurait pas été difficile de jeter un coup d'oeil à coté, devant, en travers et en diagonale. Et ça n'aidait pas la concentration non plus!
Nous avons reçu notre feuille pour marquer les réponses d'abord, et la feuille des questions ensuite. Sous peu les textes également. Un monsieur venait de se lever et de protester sous forme de question rhétorique à propos de la durée réduite du temps alloué, mais j'ai trouvé plus constructif de me pencher immédiatement sur les questions. Cela m'a permis de gagner un temps fou, car alors que je lisais des questions me revenaient, et notamment des expressions dont on demandait le sens n'étaient plus à chercher. Après l'examen j'étais un peu dans le coma à vrai dire...j'avais fait un tel effort de concentration! Mais je suis contente du résultat et dès lundi je commence avec les exercices oraux.
Bon, à vrai dire j'ai aussi des nouvelles pour l'ETI, mais je raffole pas à l'idée de me mettre à décrire les interminables examens qu'ils m'ont fait subir (8 épreuves étalées sur 5 jours) pour ensuite me déclarer non admissible à cause de 0,2 et 0,5 points au dessous de la moyenne...
Je n'ai pas l'air très gaie, c'est sans doute à cause de 3 raisons: j'ai le rhume des foins, il est minuit, et bien qu'admissible je suis loin d'être admise. Donc voici.

20 mai 2010

日本の諺 (その2)

明日は明日の風が吹く

Ashita ha ashita no kaze ga fuku

Rien ne sert de se tracasser pour le lendemain, car on ne peut prédire ce qui se passera.
Non serve a nulla dannarsi l'anima per il domani, perché ciò che succederà è imprevedibile.

19 mai 2010

日本の諺(その1)

足元から鳥が立つ

Ashimoto kara tori ga tatsu

[Comme si] un oiseau s'envolait à mes pieds.
[Come se] un uccello si fosse messo in volo davanti a me.

Rester médusé par un événement inattendu.
Rimanere di sasso per un evento inaspettato.

11 mai 2010

池上彰の学べるニュース

Volevo segnalare un programma televisivo giapponese che mi piace molto: Ikeami Manaberu Niuusu, una specie di talk-show in cui, settimanalmente, viene spiegato un argomento di attualità in modo che anche "i comuni mortali" (la mia prof. dice "gli stupidi e ignoranti") possano capire, quindi un programma particolarmente indicato per chi, se non quella del cervello, ha la barriera della lingua :-)
Qui il sito ufficiale.
Se lo cercate così 学べるニュース 池上彰+動画 in Google, dovrebbero saltarvi fuori link di siti dove vedere delle puntate; altrimenti se ne trovano anche su YouTube.
A me è servito per capire e imparare qualcosa di più su argomenti quali l'educazione/il sistema scolastico dal dopoguerra a oggi (con particolare attenzione al binomio ゆとり教育 e 詰め込み*) e il finanziamento della costruzione di autostrade (difatti il Partito Democratico si è proposto di rendere gratuite le autostrade di tutto il paese).
Interessante, divertente, pedagogico.

*ゆとり教育(yutori kyouiku)= educazione che pone al centro l'individuo - educazione introdotta per imitazione dell'America e del suo "pensiamo con la nostra testa"
詰め込み教育(tsumekomi kyouiku)= educazione basata sulla mera memorizzazione di dati - educazione di stampo tradizionale in Giappone

05 mai 2010

Espressioni figurate: souvent très colorées!

Oggi ho imparato come si dice "dare qualcosa per spacciato/abbandonare ogni speranza/essere irrecuperabile" in giapponese.
E' "さじを投げる". さじ (saji) è letteralmente "cucchiaio", e manco lo sapevo XD (Vabé, in un paese dove si mangia soprattutto con le bacchette sono quasi giustificata, dai...). なげる(nageru) comprensibilmente significa "gettare, buttare".

Immaginiamo tutti orde di giapponesi che lanciano cucchiaini in aria...

E' a questo che servono le espressioni figurate, dopo tutto! Altrimenti non si chiamerebbero così, e non sarebbero così facili da ricordare. Come "ho ben altro da fare" che in francese è "j'ai d'autres chats à fouetter" (letteralmente "ho altri gatti da frustare") e in inglese "I have other fish to fry"...da cui deduciamo che gli italiani sono pragmatici, i francesi sadomasochisti e gli inglesi gastronomi, se mi permettete.

L'occasione di questo arricchimento di vocabolario è stata una traduzione dall'italiano al giapponese che la mia prof. mi ha girata, per disperazione.

Non che io sia più adatta a farla, ma essere madrelingua del testo di partenza aiuta per capire i concetti, qualora (insisto sul termine: la gente che non sa scrivere al mondo sembra essere spaventevolmente tanta) essi siano espressi chiaramente che non è affatto the case in this case.

Ecco.

Buonanotte a tutti :-)

03 mai 2010

Fellini


Ultimamente ho avuto modo di conoscere (non posso certo dire "approfondire le conoscenze" perché erano quasi inesistenti) un po' meglio l'opera di uno dei maggiori registi italiani, Federico Fellini.
Normalmente non avrei dovuto fare eccezione a quel fenomeno per cui gli stranieri ne sanno di più sul nostro paese e la nostra cultura e allo stesso tempo noi ne sappiamo di più sui loro; ma con le arti visive, teatrali e cinematografiche invece non è così: di kabuki non so virtualmente nulla, non ho mai guardato un film di Ozu o Kurosawa per intero e non si può dire che io brilli per conoscenze su correnti artistiche e pittori. Ma allo stesso tempo, dopo aver visto "Le notti di Cabiria", ho iniziato ad alimentare seri dubbi sul fatto che un giapponese possa apprezzare appieno un film di Fellini...
Intendiamoci: lungi da me l'intenzione di alimentare sentimenti di superiorità - in un verso o nell'altro- secondo cui le culture sono inaccessibili ai fruitori non originari dal contesto che la cultura esemplifica/racconta/etc etc. Anzi! Le mie perplessità sono soltanto le seguenti. A fronte di una marea di giapponesi che dichiarano amare l'Italia a quanto pare anche per prodotti della sua cultura quali il canto lirico (lì sì che si applica la regola di cui dicevo all'inizio) e i film di Fellini non posso che meravigliarmi. Ho visto "Le notti di Cabiria", come accennavo, che è in perfetto stile e spirito "romanesco". Immagino che la versione giapponese sia sottotitolata. Se è così, per la velocità dei dialoghi ci starà solo metà di quel che viene detto; e se anche è stato doppiato, come si fa a tradurre rendendone lo spirito?
Ma nell'amare qualcosa senza conoscerne o capirne il vero spirito non c'è - in fondo- nulla di male in sé.
Io sono una totale neofita in fatto di registi italiani del dopoguerra. Domenica sono andata a una visita guidata di una mostra del MAMbo su Fellini per completare le mie lacune. Ho apprezzato moltissimo; l'allestimento era equilibrato, il materiale abbondante e stimolante; e ho imparato parecchie cose.

"La dolce vita", nonostante evochi sin dal titolo un modus vivendi che dovrebbe essermi noto - quello italiano di cui mi vanto di essere fedele conoscitrice- non mi è piaciuto la prima volta che lo vidi, un paio di estati fa. Sarà stato che si moriva dal caldo, sarà stato che eravamo scomodi perchè non c'era divani abbastanza per tutti, sarà che era troppo lungo il film...mi dicevo. Invece ho scoperto che conoscere il contesto mi avrebbe aiutata ad apprezzare questo capolavoro: sapere che ci sono riferimenti a fatti realmente accaduti* avrebbe creato quel legame che lega lo spettatore all'opera con qualcosa di personale e che fa della visione un'esperienza.

Queste che ho appena maldestramente cercato di liberare dalla matassa di pensieri contorti nel mio cervello, sono le riflessioni che mi ha suscitato Fellini con la sua opera in un film e una mostra. Pensate voi a guardare tutti i suoi film...

* Ad esempio il ritrovamento di un pesce gigante sulla spiaggia.
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Tra me, te, e Bologna.

MAMbo, una domenica piovosa, per me di dura consapevolezza che si fa strada, per te chissà - dopo anni ancora non riesco a discernere dove iniziano le tue preoccupazioni e dove lasciano lo spazio ad una voluta ed affettuosa serenità che cerchi di trasmettermi (ma io son cocciuta nella mia risolutezza).
Alle mostre non ci attirano le stesse cose e nonostante la guida illustri gli stessi noi ci spostiamo verso oggetti diversi. Sei così alto che è difficile non vederti; tu invece mi cerchi. Sono dietro di te e vedo che ti volti, prima a destra, poi a sinistra, con lo sguardo stupito, che ti stai chiedendo dov'è fefi? e poi ti volti completamente, mi hai trovata, io ti sorrido pazza dalla gioia ma discreta e tu mi lanci un mezzo sguardo di sollievo e un mezzo di rimprovero.
Io vivo di questi sguardi.

01 mai 2010

Vista da Roppongi Towers


Vista da Roppongi Towers. Una foto di un anno fa di mio padre quando la mia famiglia venne a trovarmi a Tokyo.

30 avril 2010

Un altro countdown.


Questo è il mio ultimo mese a Bologna.
Tra poco un'altra partenza, tra poco una nuova vita di nuovo.

Vi terrò aggiornati. A breve un sunto degli eventi di attualità della prima metà del 2010 in Giappone.

ボローニヤにいるのはこの最後の一ヶ月。
まもなくまた出発だ。また新しい生活のスタート。

新情報あったらすぐお知らせします。そして日本の時事問題についても書くつもりです。

22 avril 2010

Ironia del destino

Ultimamente, essendo abbastanza intrippata con la prossima tappa della mia vita che, mi auguro, sarà l'apprendimento del mestiere di interprete, mi sono un po' documentata sulle possibilità di lavoro.
Ne risulta che il mio profilo, con qualche aggiustamento da arrecarvi negli anni (tipo recuperando il mio tedesco, che appresi da bimba e che è sepolto da qualche parte nel mio cervello), è quello del candidato a trovare lavoro sul mercato privato come freelance e nelle istituzioni europee piuttosto che all'ONU. Per lavorare come "staff member" all'ONU infatti, bisogna avere nella propria combinazione linguistica ben 3 delle lingue ufficiali - Francese, Inglese, Arabo, Russo, Cinese, Spagnolo - e io ne ho soltanto due.
Preso coscienza di dove mi potrebbe portare il mio lavoro, è riemerso il problema della nazionalità, che per lunghi anni è stato un tema per me di grande importanza. E che avevo sepolto per il troppo dolore di avere un passaporto di un paese di cui non so nulla e dove non ho mai vissuto (la Svizzera) e l'identità e il senso di appartenenza ad un altro (l'Italia). Come mai ho riesumato questo argomento doloroso? No, non sono masochista. Perché a quanto pare, nelle istituzioni europee si può lavorare come staff member (cioè avere un contratto di lavoro vero e proprio e non vivere di missioni come fanno i freelance) solo e soltanto se si ha la nazionalità di uno dei 27 paesi membri. Si presume che prima o poi uno nella vita prenda dimora fissa ed eserciti un'attività remunerata stabile che gli possa garantire sicurezza, cosa di cui io, vagabonda, prevedo di aver bisogno più di chi mi invidia una vita passata a scorrazzare tra un continente e l'altro.
Voi capite che io in quanto svizzera che ha sempre anelato a e avuto diritto alla cittadinanza italiana, mi mangio le mani ma appena un pochino.
Quando avevo tentato una domanda di naturalizzazione in virtù del fatto che riempo BEN 2 delle condizioni necessarie e sufficienti per diventare italiana - parentela con una nonna italiana e residenza ininterrotta di oltre 10 anni sul territorio italiano - con mio grande sdegno e disappunto me la si negò perché mi mancava il requisito di essere una lavoratrice che paga le tasse da 3 anni prima della domanda o avere i genitori in tale situazione se si è studenti.
Ironia della sorte: mio padre ha lavorato in Italia e pagato le tasse per tipo 20 anni ma è rimpatriato in Svizzera esattamente 3 anni prima del mio primo ingenuo tentativo di ottenere il passaporto italiano. Io non mi ero mai informata prima, i miei genitori neanche, nessuno poteva sospettarlo. La mia domanda non è stata accolta. Parlo di circa 3, 4 anni fa.
Me ne sono fatta una ragione pensando che non appena sarebbe stato possibile mi sarei messa a lavorare in Italia e dopo i regolamentari 3 anni avrei fatto domanda e poi ottenuto questo benedetto passaporto. Non prendo in considerazione, per una questione di principio e convinzioni mie, l'ipotesi di ottenere la cittadinanza attraverso il matrimonio, e comunque anche lì ci vogliono dai 2 ai 3 anni dalla cerimonia prima di far domanda.

Oggi compro il giornale e vado a leggerlo ai giardini.
E' una bella giornata di sole, si sta bene.
Scopro un articolo sulla naturalizzazione di circa 40'000 stranieri in Italia per il 2009. Scopro 3 fatti rivoltanti.
Innanzitutto in Europa l'Italia è fanalino di coda per questo fenomeno. Su 60'000 domande ne sono state accolte 40'000, mentre in Francia si viaggia sui 140'000 l'anno.
Secondo, per chi pensa di fare il furbo e sposarsi solo per ottenere la cittadinanza è stato varato un "pacchetto sicurezza" che impone di aspettare 2 anni se si vive in Italia 3 se si è all'estero prima di poter fare la richiesta. E' una posizione che condivido, tutto sommato. Peccato che ci sia un lato schifoso a tutto questo: per sposarsi bisogna presentare il permesso di soggiorno.
E in tutto questo ho scoperto che il tempo medio necessario allo stato italiano per analizzare e approvare le domande è di...4 anni, sia nel caso di naturalizzazione per matrimonio che per residenza.

Facendo un paio di conti cosa ne posso dedurre?
Ho ora 24 anni di cui 12 in Italia e una nonna italiana. Prima di diventare italiana, se la legge non cambia, dovrei aspettare, se tutto va bene:
-2 anni prima di laurearmi
-più altri 3 anni dalla laurea ponendo che riesca a trovare subito lavoro e ad esercitarlo in Italia come freelance, il che è molto più facile da scrivere che da fare
-più 4 anni perché la richiesta mi venga approvata
totale: 9 anni. Cioè, in altre parole, se io sono la candidata ideale per un dato tipo di impiego per svolgere il quale mi laureo a 26 anni, potrò pensare di occupare quel posto a partire dai 34 anni circa. E nel frattempo sarò virtualmente costretta/bloccata in Italia nonostante potenzialmente ci potrebbero essere proposte di lavoro più interessanti all'estero.

Non so se sperare in un'adesione della Svizzera all'UE oppure ad un cambio di condizioni di reclutamento in seno alle istituzioni dell'UE stessa, perché la questione della naturalizzazione è decisamente cavillosa, frustrante ed ingiusta.
Del resto, il fatto che gli svizzeri possano lavorare all'UE in quanto freelance sottolinea la loro sostanziale idoneità: se uno fa bene il suo lavoro, ha superato gli esami di accreditamento, ha residenza fissa e paga le imposte in un paese dell'UE e per giunta ha avuto una educazione più europea che svizzera, perché non deve poter lavorare nelle sue istituzioni?

Non avendo più fiducia né speranza nell'Italia spero nell'Europa come luogo dove le cose si fanno intelligentemente.

Ironia del destino? Il mio cognome è italiano.

12 avril 2010

6050

Un chiffre qui n'est plus anodin, pour moi et pour d'autres aspirants interprètes. Car c'est la salle d'interprétation à l'ETI!
Je suis en effet en ce moment à Genève pour les examens d'admission au Master en Interprétation de Conférence et c'est dans la salle 6050 que j'ai passé l'une de mes épreuves. De forme ovale, outre à une table centrale avec micros et des places pour le public avec micro et casques, elle dispose bien évidemment de cabines d'interprétation, exactement 10, illuminées de façon différente selon où leur baies vitrées donnent.
D'y entrer - en plus je ne m'y attendais pas car aucun signe extérieur laissait comprendre de quelle type de salle il s'agissait- ça m'a donné les frissons...

Un numero che ha un significato ormai, per me così come per altri aspiranti interpreti...è l'aula adibita a sala di interpretariato della Scuola Interpreti di Ginevra!
Mi trovo a Ginevra in questo momento infatti per dare gli esami di ammissione al Master di Interpretariato di Conferenza e una delle prove di oggi si è svolta in questa sala numero 6050. Di forma ovale, oltre ad un tavolo al centro con microfoni e ai posti per il pubblico forniti tutti di microfono e cuffie, dispone anche delle cabine per gli interpreti, 10 per l'esattezza, tutte diversamente illuminate a seconda della loro posizione.
Entrarvi - per di più senza aspettarmelo in quanto era impossibile indovinare da fuori di che tipo di aula si trattasse - mi ha fatto venire i brividi...