01 octobre 2010

Les choses se mettent en place...[de l'enrichissement personnel et académique]

Voici 2 semaines que je suis à l'ETI et les choses commencent à se mettre en place définitivement pour le semestre d'automne.
Je suivrai 6 cours qui me vaudront 35 crédits. Ceux d'entre vous familiers avec le système (universitaire) européen de crédits ont donc compris que cela représente une charge de travail normale, voir un peu plus lourde que "nécessaire" pour un semestre, puisqu'un an équivaut à 60 crédits. En heures de cours ça ne fait que 14 par semaine. Ca peut sembler léger. Je trouve cela raisonnable. Ca évite, en tant qu'étudiant, de devoir faire des choix forcés par des charges de travail exagérées et de devoir considérer l'université comme une phase de sa vie pendant laquelle on doit faire des examens parce que on doit les faire, et vite, sans avoir le temps de prendre le temps et vraiment apprendre. C'est donc peu si on se contente de faire le minimum. Mais c'est juste ce qu'il faut pour avoir le temps de faire toutes les lectures (pour les cours soi-disant "théoriques") et d'absorber la matière.

Je suis, plus précisément, les cours suivants:
- 2 cours de traduction dure et pure: Traduction argumentée de français en italien et d'anglais en italien.
- 1 cours "théorique": Politiques Linguistiques, très très très intéressant...
- 3 cours "pratiques", qui font partie de ma mention: Traduction automatique, traduction assistée par ordinateur et terminographie.

Dans les cours de traduction pure et dure j'apprends à traduire, cela va de soi. Apprendre à traduire ça veut dire apprendre à réfléchir, car traduire, c'est avant tout réfléchir avec sa tête. Le dico? Un accessoire de rare utilisation, idéalement. Je ne parle pas de textes pleins de termes -les termes sont des mots qui appartiennent à des langues de spécialité (la médecin, la spéléologie, etc. etc.), pour lesquels il est impératif d'utiliser un dictionnaire; contrairement aux simples mots qui eux appartiennent à la langue générale, et pour lesquels, si on a une bonne culture G, le dico ne devrait pas être indispensable - mais de textes généraux. Normalement, en tant que traductrice je devrai(s) réfléchir à comment une certaine idée se dit dans ma langue; si je réfléchis au concept, et supposant que je le comprends bien, aucun besoin de recourir à un dico, car le concept se matérialise dans mon cerveau sous forme du mot adéquat (après un certain entrainement, bien entendu! Vous avez déjà vu un étudiant en traduction qui vous sort 5 synonymes pour 1 concept à la fois?) Voilà en gros ce que les profs. semblent penser. Bien qu'ils nous aient fourni une liste bien nourrie de dictionnaires. Ces derniers sont strictement monolingues! Le dictionnaire bilingue est une insulte pour le traducteur. Si il y a un mot qu'il n'a vraiment pas compris, il se servira du dictionnaire monolingue de la langue en question; car qui mieux d'un anglais peut vous expliquer ce qu'un mot dans sa langue signifie? Les dictionnaires bilingues sont pour l'étude de la langue, qui se situe a une étape bien différente par rapport à la traduction - même si on ne finit jamais d'apprendre. Donc si le traducteur est a court d'idées, où qu'il n'a pas le temps de penser, à la rigueur il consultera un dictionnaire des synonymes et des contraires pour s'inspirer. Les textes sur lesquels nous travaillons actuellement sont des articles de journaux qui traitent d'actualité, puis des éditos et des essais (moins récents).
Quel plaisir, comme ça, la traduction!!! Rien à voir avec l'idée (reçue?) que j'allais m'isoler à la bibliothèque avec 15 dictionnaires autour de moi à la fois! Bien sûr j'ai utilisé des dictionnaires. Je n'en suis pas un - contrairement à mon prof. d'italien, qui en est un, ambulant justement. Mais la première étape consistant à penser à la traduction avec sa tête, si celle-ci a bien été faite, le temps à passer sur les dicos diminue dramatiquement. Pour les textes généraux uniquement, je tiens à le souligner.

Dans le cours de politiques linguistiques nous allons apprendre des choses sur:
- Les implications politiques du multilinguisme et qu'est-ce que le langage policy and planning
- Les politiques linguistiques dans les Etats et chez les privés ou dans les organisations internationales (case study: Union Européenne, la Suisse)
- Le rôle des services linguistiques (donc, notre rôle, entre autres)
- Les immigrés (de tout types), les minorités et leurs langues (case study: Wales)
- La dimension économique des langues
Il s'agit donc d'une analyse globale de l'environnement multilingue de régions, pays, nations, entreprises et organisations dans lesquels nous pourrons être amenés à travailler.
Des orateurs illustres viendront nous faire cours, et le prof lui-même est, encore une fois, brillant et un chercheur pilote dans le domaine. C'est lui d'ailleurs qui présente une des tables rondes à l'occasion des Etats généraux de la francophonie qui ont lieu principalement à Montreux.
Pour ce cours outre à un examen final nous devrons aussi rédiger un mini-mémoire de recherche sur une langue au choix (j'ai choisi japonais, évidemment), langue de laquelle nous devrons présenter par écrit et avec l'appui d'une bibliographie commentée le statut sociolinguistique avec données démographico-linguistiques et le statut légal dans son contexte national et international. Deux éléments qui en disent beaucoup d'une langue, surtout pour ceux qui pourraient envisager de travailler avec, ce qui nous intéresse finalement le plus.

Dans les 3 cours pratiques, nous apprenons aussi beaucoup, et je ne pense pas pouvoir présenter de façon exhaustive ici tout le contenu des cours. En gros, en traduction assistée par ordinateur nous apprenons dans le labo informatique à utiliser plusieurs systèmes de TA (trad. autom.) pour pouvoir les comparer, d'un point de vue pratique, ce que nous faisons d'un point de vue théorique dans le cours de TA. Je ne fais pas encore très bien la distinction entre les 2 dans le sens où l'intervention de l'homme est omniprésente, donc la traduction automatique est aussi "par ordinateur, aidée par l'homme" comme la TAO (trad. assistée par ordi). Je mettrai tout ça à plat bien tôt.
En terminographie par contre, nous faisons le travail des lexicographes (les gens dont la profession est de faire des dictionnaires ;) ) mais avec des termes (dont je parlais avant). Nous allons apprendre à faire donc des fiches bilingues pour un domaine très technique ou spécifique, pour 20 termes en tout. Cela peut sembler ennuyant, pour beaucoup...moi je trouve ça passionnant parce que c'est une autre facette du métier, c'est une alternative, un autre moyen pour utiliser nos compétences. Et il existe des freelance qui sont terminologues/terminographes. Souvent, dans les Services de Traduction des organisations, il y a aussi un Service de Terminologie. A terme, et concrètement, donc, tout ce cours peut déboucher sur un stage ou un travail. Sans compter que savoir faire de telles fiches peut s'avérer utile pour le traducteur dans son métier car c'est une façon de récolter et rassembler son savoir dans un certain domaine, sans avoir à re-chercher des termes par la suite si il tombe de nouveau sur un même domaine. Puis il existe des applications informatiques, ce qui s'étudie dans le cours de terminotique...
La dimension pratique de cette (ma) formation me plait vraiment beaucoup.

Voilà pour une présentation assez complète de mon emploi du temps académique ce semestre :)
Je suis aussi un cours de coréen les vendredis, la natation les mardi soirs, et le cinéforum les lundi soirs. J'ai acheté un manuel de perfectionnement en allemand, et ai commencé 3 tandems (pour l'allemand, le coréen et le japonais). Ambitieux?
Non, permis par l'Université de Genève.

21 septembre 2010

Arrivée à Genève et à l'ETI


Voici 3-4 jours que je me suis installée à Genève et je n'ai pas encore eu l'occasion de livrer ici mes impressions.
Elles sont toutes très positives et je suis vraiment enthousiaste!
Pour commencer, j'ai réussi l'exploit de m'acquitter de toutes les formalités de changement d'adresse ainsi que d'immatriculation en temps record. A l'office cantonal de la population, j'ai dû passer en tout 10 minutes chrono, alors que la salle d'attente était pleine à craquer. Et à l'université, il est vrai qu'on m'a demandé un original de ma maturité que je ne m'attendais pas à devoir présenter, mais mis à part ça en quelques heures j'ai fait l'immatriculation, obtenu ma carte d'étudiant et mon mot de passe pour le réseaux informatique de l'Unige et même reçu un stylo et un bon pour une boisson. Tout était parfaitement organisé et j'avais vraiment l'impression d'être à nouveau à Waseda, de laquelle j'ai toujours dit qu'elle "a un cerveau à la place de l'étudiant et fait tout pour lui".
La vue depuis ma chambre, le soir
De plus, j'ai eu une chance inouïe pour laCité U. Je m'attendais à une chambre du style couloir meublé, avec des sanitaires et douches à l'étage, et une cuisine à partager entre quelque 16 autres personnes, ce qui est la situation des bâtiments A et B, mais j'ai été logée dans le C! Résultat: je vis dans un appartement de 4 personnes avec 2 salles de bain dont une a une douche et l'autre une baignoire (le luxe!), une cuisine avec 2 frigos et une table pour 6, et 4 chambres dont la mienne est tout simplement énorme et incroyablement lumineuse (voir: photos).
C'est donc vraiment agréable d'y vivre - à tel point que le jour de mon arrivée je me disais qu'il allait être impossible de travailler dans une chambre pareille - et qui plus est je m'entends bien avec tous les colocataires et à merveille avec l'une d'entre elles en particulier, qui est déjà devenue une nouvelle amie.
Ce n'est pas fini. J'ai immédiatement connu du monde grâce justement à ma colocataire qui étudie à Genève depuis un an, et pour avoir participé à la réunion de bienvenueet information de erasmus, nous (elle et moi) avons eu l'occasion de découvrir ESN Genève (Erasmus Student Network) et s'y inscrire. Certains d'entre vous connaîtront cette organisation de bénévoles qui met sur pied des activités pour les erasmusdans le but de leur présenter leur lieu de vie et études et de leur faire faire connaissance avec des locaux. Je suis donc inscrite en tant que "Locale" car ma nationalité et mon status auprès de l'Université m'y donnent droit mais je me sens comme tous les autres une "citoyenne dumonde".
Grâce à ça j'ai appris beaucoup de choses intéressantes sur Genève lors d'un "City Rallye" organisé dimanche, et connu des gens des 4 coins du monde. Et surtout, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
S'y ajoute (Hé oui!) la fête de bienvenue des nouveaux résidents de la Cité U, qui m'a permis de connaître vraiment beaucoup de monde.
Bilan? Beaucoup de bonne humeur et beaucoup de langues étrangères.
Cela s'annonce donc comme une année en tout cas positive du point de vue social. Le prochain évènement de l'ESN est une pubnight à Carouge, le quartier de Genève où il faut sortir le soir (d'après ce que j'ai compris), demain...
En gros, j'ai connu tellement d'erasmus que j'ai eu l'impression pendant quelques jours d'être en année d'échange moi aussi...

Du côté académique, le tableau est aussi autant rose.
Premièrement la bibliothèque de japonais est splendide. C'est époustouflant la quantité d'ouvrages en japonais dont elle dispose et la quantité de domaines qui sont représentés. J'ai de quoi lire sans dépenser un centime pendant les prochaines années, ce qui est plutôt une bonne nouvelle!
Deuxièmement, le but de ma présence ici, le Master en Traduction, m'enthousiasme vraiment beaucoup.
Le corps enseignant de l'unité d'italien est charismatique et semble très compétent. Je sais que cela peut sembler bizarre que je sois déjà en mesure de tirer une telle conclusion, mais je reconnais là toutes les caractéristiques des grands professeurs: connaissance vastissime du domaine enseigné, grand talent pour l'enseignement et grandeur humaine. Cela se comprend immédiatement.
Après la séance de présentation des mentions de Traductologie et Traduction Spécialisée hier j'ai eu des doutes pas très agréables sur quelle mention choisir; en fait j'avais choisi il y a longtemps, mais d'après ces présentations il semblait indispensable de faire de la traduction spécialisée pour devenir traducteur. Heureusement la séance de ce matin sur la mention "Technologies de la traduction" m'a (re)conquise et j'ai de nouveau et finalement les idées très très claires: ce sera Technologies de la traduction avec un stage en entreprise et la rédaction d'un mémoire dont le sujet aura été donnée par cette entreprise. Je me suis informée auprès de la Directrice de cette mention -très sympa- pour savoir si mon Italien A n'était pas un handicap...mais au contraire, je serais la première italophone à m'inscrire dans cette mention (!) et le marché aurait besoin, semble-t'il, d'italophones. Donc ça tombe à pic, et je sui très motivée.
J'ai eu le cours principal de traduction Français->Italien, et le prof. nous a déjà donné des conseils pour traduire...le cours en tant que tel lui aussi m'a beaucoup plu, je suis comme un poisson dans l'eau!
Je ne me rends pas encore tout à fait compte de la charge de travail, mais je m'en suis faite une idée et j'ai décidé de laisser tomber le théâtre pour l'instant. En revanche, je me suis inscrite à un cours de natation, et je vais réfléchir à quelle(s) langue(s) étudier/re-étudier, car on nous a donné des conseils et il semble que je ne pourrai pas simplement faire du coréen parce que ça me plait, l'allemand est omniprésent dans les discours de tous les profs, donc je verrai ça...

Mais le bâtiment où j'ai cours, "UniMail" est une merveille de l'architecture, la bibliothèque de l'ETI une île pleine de trésors inestimables, bref, tout l'environnement est propice à d'excellentes années d'études pour apprendre une profession...!
UniMail

p.s. Mi scuso con i lettori italiani...quando troverò il tempo scriverò forse anche in italiano, come mi ero prefissa di fare!

15 septembre 2010

The places I live in - part 2

Deuxième chapitre de la série "les endroits qui m'ont marquée" (et qui continuent de le faire, d'ailleurs), BOLOGNE en Italie.
Bologne fait partie à juste titre de la Top 3 parce que c'est LA ville ou j'ai séjourné le plus longtemps en absolu, même si c'est encore Côme, en Lombardie, qui avec ses 4 ans consécutifs détient le record d'endroit où j'ai séjourné le plus longtemps de façon continue. A Bologne, j'y suis arrivée la première fois lorsque j'avais 11 ans, pour la dernière année d'école primaire. A cette époque mon père travaillait encore dans la grande entreprise qui nous a tellement fait déménager, ma mère restait à la maison pour m'aider ma soeur et moi à faire les devoirs, on avait un très joli chat, Pistache, et nous vivions dans un splendide appartement de quelque 150-170 m2. Au dernier étage d'un immeuble élégant et discret, en plein centre ville, cet appartement énorme était d'après mes souvenirs lumineux, couvert de veluxs et amélioré d'une longue terrasse qui offrait une vue sur les toits etde l'amusement à Pistache. La vie à Bologne était donc sereine, comme elle peut l'être àcet âge et dans ces conditions-là. Nous sommes restés 3 ans. C'est le premier endroit dont j'aieune conscience, malgré mon âge; j'ai gardé au fil des années un souvenir très net du centre ville: rouge, orange et jaune. Car selon la loi, il est a peu près interdit de peindre les murs d'une autre couleur. (Cela donne un effet qui la fait ressembler à Toulouse, la ville rose, et qui lui vaut le surnom de Bologna la rossa, Bologne la rouge, aussi à cause du penchant politique). Le déménagement, à 14 ans, de Bologne à Côme a été traumatisant et a nourri ma nostalgie pour la ville rouge pendant des années. C'est une des raisons qui m'ont poussée à y retourner pour les études universitaires:tout récemment donc, j'y a fait ma deuxième, troisième et dernière année de licence. Malgré la joie d'aller vivre dans une ville que je connaissais, et donc l'impression toute nouvelle d'avoir un endroit d'origine, où pouvoir retourner en se disant "C'est ici mon chez moi", les débuts ont été difficiles à cause des formalités requises aux immigrants: officiellement, j'étais une extra-communautaire, et j'en ai vu des vertes et des bien mûres. De plus, je ne vivais plus avec ma famille, j'étais en coloc, il y a eu des hauts et des bas, donc la comparaison avec ma vie à Bologne d'auparavant ne faisait pas toujours bon effet. Mais dans l'ensemble, et pour tout un tas de raisons,c'est une ville que j'adore, où j'ai bien vécu, qui n'est ni trop grande, ni trop petite comme j'aime le répéter à tout le monde, où j'ai l'impression d'être chez moi. Ce serait long à expliquer, et d'ailleurs, j'ai déjà beaucoup écrit pour décrire bien peu de chose! En tout, j'ai passé donc 6 ans à Bologne. J'y retourne et j'y retournerai régulièrement, entres autre parce que mon fiancé y vit (ainsi que beaucoup d'amis). Je considère les retours à Bologne comme des retours au pays...
Voici comment on peut prendre son café dans un bar en centre ville...

Comme c'est une ville que j'aime et que j'ai aussi la passion pour la photographie, il va de soi que j'ai une quantité absolument démentielle de photos de Bologne, je ne peux vous proposer ici que la crème de la crème des clichés récents...
On dirait Venise, mais la couleur des façades nous renseigne sur le fait que c'est bien Bologne...
Un des symboles de la ville, San Luca, visible dès l'arrivée en train, au loin...
Un autre symbole, les tours. La plus importante étant celle ci, où je suis montée
D'en haut, une vue imprenable sur les axes et le couleurs

Demain je déménage à Genève et je voulais rendre hommage à la rossa :)

14 septembre 2010

The places I live in - part 1

Je fais partie de ceux qui pensent que c'est les gens qu'on a autour de soi qui font la différence; toutefois, il est vrai qu'il existe des endroits qui pour des raisons qu'il serait vain espérer pouvoir énumérer, font une différence eux aussi par le simple fait de s'y trouver. Je fais partie de ceux qui pensent également que tout ce qui est autour de nous nous influence. C'est donc dans le double but de rendre hommage à et de vous présenter les lieux où je vis que j'écris ce post. Aussi, comment pourrais-je être certaine d'avoir fait de mon mieux pour être claire dans ce blog, si ce n'est en vous racontant et montrant la terre que je foule régulièrement?

Au Menu, donc, 3 endroits.

Le premier, la région où vivent mes parents.
C'est à dire le canton de Vaud, en Suisse, du côté à l'est du Lac Léman, dans les Alpes.
C'est le premier endroit que je cite parce qu'il est lié quelque peu à mon enfance. Depuis toujours, nous nous y rendons pour y passer les vacances, que ce soit à Noël ou pendant l'été. C'est le seul endroit où ma famille à une maison à soi, chose rare étant donné notre ex-status d'expatriés. Actuellement s'y trouve aussi l'activité de ma famille, qui s'est reconvertie toute entière après le licenciement de mon père: l'Hôtel-Restaurant (dont je tais le nom pour des raisons de privacy ;) ) C'est donc ici que vous me trouverez pendant la hautesaison, en train de servir à table probablement. Ce sera sans doute aussi l'endroit où je passerai quelques fins de semaine, puisque ce n'est pas si éloigné de Genève. C'est en pleine cambrousse, en plus à la montagne, avec tous les avantages et désavantages que cela apporte.
Que dire d'autre?
Les photos feront le reste.
Coucher de soleil - Tramonto
La dite région, ici en hiver, entre le Lac et les Alpes - La regione sopraccitata, qui in inverno, tra lago e montagne
Le paysage en hiver - Paesaggio invernale -
La vue depuis ma chambre, en hiver - Vista dalla finestra di camera mia, inverno
Et, bien entendu, la fondue! - Ovviamente ecco qui il piatto tipico, la fonduta
...ainsi que la choucroute - E i crauti, che non potevano mancare
l
Un marché au bord du Lac Léman - Un mercato in riva al Lago Lemano -
Toujours au bord du Lac Léman, en été - Sempre in riva al lago Lemano, d'estate

29 août 2010

The long road to keigo...

昨日発見したことについて書く。かなりのショックだった!
たまたま新しいドラマを見つけて見てみたの。「日本人の知らない日本語」って呼ぶんですよ。日本に行った時、そういうタイトルを付けた本も目にして興味あったのですが、結局荷物はもう13キロ以上重すぎて、郵便で送るお金もそんなになくて、買わないことにした。だけど、ドラマはネットで無料で見られるのね。
ストリーは簡単に言うと、高校教師になりたい可愛い日本人の女性がある勘違いで日本語教師になってしまい、外国人に日本語を教えながら自分の文化についていろいろ発見するという話だ。
いろいろ思考したこともあるが、今言いたいことをすぐ明らかにする。
発見は敬語の使い方についてだった。
たとえばコンビニへ行った時は、店員に「千円になります」とか「なんとかのかえしになります」と言われたら、それは敬語だと思ったあなたは間違っているよ!!本当にちゃんとした敬語なら、「千円でございます」か「なんとかのかえしでございます」でしょう。レストランでもそうです。「これが天丼になります」じゃなくて、正しくは「これが天丼でございます」だって。どうして日本人が「になる」という動詞を使ってしまうかは、「です」より丁寧に聞こえるかららしい。でもちゃんとした敬語ではない。
ショックだったの!
考えてみたら、日本へ行く前に教科書に載っていたのは確かに「でござる」だったのねって。はじめて「...になる」と聞いた時は別に変だと思わなかったし、抵抗もなかった、日本人に言われたから間違っていると夢だにに考えない、そして本当に丁寧に聞こえる。しかし、文法てきにっていうか、まちがっている。
それは「バイト敬語」って呼ぶみたい!
で、わたしいつも言っていたが、言語を学ぶのは最初だけは教科書で勉強して、後は必ずその言語を話す人たちを聞いて真似具するものだ。そうすると今の時代の言語を正しく身に付けることができる。
話し手がたまに変なこと言っちゃうよ!ということなんて...

J'ai découvert quelque chose de vraiment choquant en regardant "Le japonais que même les japonais ne connaissent pas", une série télé japonaise, adaptation d'un livre qui porte le même titre et qui parle, vous l'aurez deviné, de la langue japonaise et de ses difficultés...pour ceux de langue maternelle japonaise.
Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, les japonais aussi ne savent pas dire certaines choses, ou se trompent...
Je ne vais pas trop m'attarder sur les considérations que j'aurais à faire sur la série, qui est beaucoup moins banale de ce qu'elle semble puisqu'elle aborde de façon légère mais efficace des sujets tels que les stéréotypes sur les japonais, les étrangers et leurs rapports, l'importance de la tradition et de connaître à fond sa propre culture et langue et bien d'autres choses encore.
Ce que j'aimerais juste aborder aujourd'hui c'est cette découverte atroce sur le keigo (langage honorifique), après avoir passé 1 an dans le pays sans me rendre compte que parfois, ce qu'on me disait, n'était pas 100% correct du point de vue de la forme.
Comme certains le savent bien, en japonais on parle une langue un peu différente en fonction de son interlocuteur, et en bon nombre d'occasions on se doit d'utiliser le langage honorifique (qui lui aussi se décline de 3 façons différentes, c'est donc relativement complexe à maîtriser). L'exemple de la série est celui bien connu car il appartient à la vie quotidienne des dialogues entre un client et un fournisseur de service (on va l'appeler comme ça...il s'agit tour à tour de la caissière ou du serveur...peu importe). Dans ces cas là, (et comme le client n'est pas roi mais Dieu au Japon ;) ) le fournisseur de service ne pourra pas tout simplement dire "C'est (ça fait) 1000 yen" ou "Voici votre plat de spaghettis" en utilisant la copule être です("C'est 1000 yen" 1000円です "C'est les spaghettis" スパゲッテイです) car bien que décliné à la forme "polie/formelle", ce ne sera pas assez poli. Il devra utiliser la version honorifique du verbe, dans ce cas でござる. C'est ce qu'on a appris sur les livres.
Mais dans la réalité, les japonais disent 1000円になります ou encore これがスパゲッテイになります: ni "être" à la forme polie, ni à la forme honorifique; mais le verbe "devenir".
Quand j'étais au Japon, je n'ai pas été choquée par cette façon de parler. Comme c'est plus long (plus de syllabes), ça sonne plus poli*, et de toute façon, comme c'est un japonais qui le dit, ça ne peut pas être faux.
Et bien, cette série me rappelle que non. C'est faux du point de vue de la "grammaire" car si on voulait utiliser le keigo comme il faut il faudrait la version honorifique de "être", point c'est tout! D'ailleurs si on prend la phrase avec le verbe "devenir" à la lettre, ça donne des drôles de trucs (genre, réaction: comment ça, ça devient/deviendra des spaghettis? Vous ne les avez pas encore cuits? etc).
Ce n'est qu'un exemple, il y en avait encore d'autres dans ce domaine. Il paraît que cette langue utilisée dans les magasins, restos etc s'appelle バイト敬語 ( baito keigo), c'est à dire "keigo utilisé au travail part time"**. On dirait que cette langue a donc été consacrée par l'usage...
Moi qui ai toujours pensé que passer des livres à l'étape pratique en imitant les parlants était fondamental et indispensable...
Comme quoi la langue évolue et tout en imitant les parlants il faut savoir prendre de la distance et se poser des questions.


*Une constante dans la langue japonaise. Si vous dites des choses brèves, elles sonneront comme quelque chose d'abrupt et donc malpoli, et vice-versa, ça peut paraître bizarre et je ne sais pas comment mieux l'expliquer mais c'est ainsi.
** Pour les néophites: Baito est un mot japonais d'origine étrangère, allemande pour la précision et qui signifie "travail part time/petit boulot". Le keigo utilisé au travail, donc en entreprise etc., est différent, et bien que je n'aie pas eu l'occasion de travailler dans une entreprise japonaise, je crois que d'après ce que j'ai compris il ne soit pas permis de se tromper, contrairement à ce qui se passe dans les magasins ou restos, où la langue a un peu évolué. En tout cas, c'est ce que j'ai déduit de toute cette histoire :)

Scoperta sconvolgente e atroce.
Ieri ho scoperto per caso che in Giappone hanno fatto un dorama con il libro "La lingua giapponese che i giapponesi non conoscono" e mi sono messa a guardarlo. A parte che è un dorama molto meno idiota di quello che potrebbe sembrare perché tratta in modo assai intelligente di temi quali gli stereotipi su stranieri, giappi e le loro relazioni, l'importanza della tradizione e di conoscere la propria cultura e lingua etc., ho fatto alcune scoperte sulla lingua. Cose che dopo 3 anni di studio intenso e un anno sul posto non avrei mai neanche lontanamente sospettato o scoperto da sola!
In sostanza si tratta di un fenomeno chiamato バイト敬語. Quando un negoziante, una cassiera, un cameriere o simili e affini parlano a un cliente, dovrebbero usare il keigo (linguaggio onorifico). Quindi ad esempio, anziché "Sono 1000 yen" col verbo essere e basta, dovrebbero usare il verbo essere alla forma onorifica (でございますanziché です). E fin qui tutto ok no? E' quello che abbiamo studiato sui libri, prima di andare in Giappone...
Ma, tadaaaa, si arriva in Giappone, e cosa dicono tutti quanti? 1000円でございます?Nooooo! 1000円になります。 Ossia, letteralmente "Diventano 1000 yen". Usano il verbo diventare.
Devo dire che mai questa cosa mi ha perturbata, nemmeno di striscio. 1 ero abbastanza contenta di capire cosa mi stessero dicendo, 2 in fondo è forse una loro dicitura che sui libri non c'é, tanto sbagliato non può essere, 3 tanto è un modo di dire lungo, che proprio occupa più spazio perché "diventare" ha più sillabe di "essere", e quindi suona come cortese, ergo nessun problema.
E invece NO.
Questo dorama mi (ci) insegna che è sbagliato. Che se si volesse veramente usare il keigo come si deve, bisognerebbe usare la forma onorifica di "essere", punto e basta.
A quanto pare la lingua ha avuto delle evoluzioni e si è giunti a questo baito keigo.
Sconvolta vi giuro.
Io credevo fosse giusto!
Ergo quando ci si mette ad ascoltare i parlanti di una lingua è giusto imitarli ma è bene anche prendere delle distanze e porsi delle domande ogni tanto...

22 août 2010

Horaire des cours - Orario dei corsi

L'horaire des cours a été publié!
Ce qui est carrément génial, c'est que c'est l'horaire annuel.
C'est qui est moins génial, c'est qu'il y a très peu d'explications sur comment on est censés faire notre horaire.
Par exemple, aucune division par année. Aucune règle par rapport aux priorités. J'imagine qu'on sera informés à la séance d'info le 20 septembre...
J'ai quand-même essayé de comprendre de par moi-même et fait mon horaire. En première année, ça donne des cours du lundi au jeudi le premier semestre, et du mardi au jeudi le deuxième :D En deuxième ça donne très peu de cours du lundi au jeudi le premier semestre, et un cours au deuxième. C'est normal, il faut écrire un mémoire en deuxième année.
J'ai essayé de mettre les cours de ma spécialité en première année. Mon objectif est d'avoir un bagage suffisant pour pouvoir faire un stage et trouver le sujet de mémoire sans
difficulté. (Donc plus de cours + stage = + d'idées).
Ah, j'oubliais: la mention que j'ai choisi c'est "Technologies de la traduction", à moins qu'à la séance d'infos nous révèle quelque chose d'absolument fantastique sur la mention "Traduction spécialisée" et que je change d'idée.
Dans la mention "Technologies de la traduction", le stage est obligatoire et j'ai bi
en l'intention d'en faire un de toute manière.
Le mémoire vaut 25 ECTS. C'est horrible. Moi qui ne voulais plus jamais écrire de mémoire, après celui de la licence...
Raison de plus pour opter pour une mention qui a un aspect "pratique": c'est pas en traduction juridique ou économique que je vais pouvoir découvrir l'eau chaude! Au contraire, il y a encore beaucoup à découvrir dans le domaine de l'ingénierie linguistique, et si j'ai beaucoup de chance peut-être que mon donner de stage me permettra de faire un mémoire pour sa boite (et si un certain nombre de conditions sont remplies bien entendu).
Donc voici mon projet académique.
Pour mon projet personnel, pas de changement prévu, je ferai de la chorale, c'est le lundi soir, je suivrai l'atelier de langage du cinéma, c'est juste 4 week-ends par an, et je ferai du théâtre. Pour le théâtre j'ai le choix entre 2 cours, j'irai à la première sé
ance et verrai ce qui est mieux.

Vivement la rentrée!
L'orario dei corsi è uscito!
La figata in merito è che riguarda tutto l'anno e probabilmente sarà uguale anno prossimo - non ho visto regole per farsi l'orario, quindi se è libero come penso sono costretti a mantenerlo uguale per evitare accavallamenti.
Ho scelto il curriculum "Tecnologie della traduzione" e provato a fare il mio orario.
I miei week end inizieranno il giovedì sera poiché non ci sono corsi di venerdì per l'unità di italiano :D
Per il resto, ho cercato di fare un orario equilibrato che tenesse conto del fatto che al secondo anno dobbiamo scrivere 25 crediti di tesi (aiuto...) e che mi permettesse di costruirmi da subito un buon bagaglio di conoscenze nel mio ambito di specializzazione. Questo per poter poi fare al più presto un tirocinio in azienda (obbligatorio) e avere più idee possibili per la tesi. Poi l'ideale, se avrò fortuna e se le cose andranno in un certo modo, sarebbe di fare un tirocinio prima dell'inizio del secondo anno accademico e farmi dare un argomento di tesi. Staremo a vedere. Di fatto ho messo 4 su 6 dei corsi di ingegneria linguistica al primo anno - e li avrei messi tutti se non fosse stato per accavallamenti inevitabili.

L'orario comunque sembra abbastanza leggero a parte per il primo semestre, e mi permetterà di fare tutte le attività extrascolastiche che mi interessano: coro (al lunedì sera), linguaggio del cinema (4 week end/anno) e teatro. Per teatro il mio orario mi permette di scegliere tra alcune alternative, ma credo che la cosa migliore sia andare alla prima lezione (gratuita) e scegliere quello che a pelle mi sembrerà l'atelier migliore. C'è uno dei corsi che sarebbe di mattina alle 10, prima di lezione...non sono sicura che sia un orario molto propizio per umore e concentrazione, ma se vengo colpita può darsi che lo scelga! Non voglio chiudermi porte a priori.

Di venerdì comunque visto che non ho lezione potrò darmi al ripasso del giapponese o al coreano...

L'unica certezza è che non vedo l'ora di iniziare!

18 août 2010

Bon alors je suis pas italienne, mais c'est compliqué à expliquer!


Journal de mon avancement dans l'étude du coréen.

Si l'on compte les quelques heures intenses que j'avais passées sur la préface de mon manuel et sur le han'gul (alphabet coréen), plus mes débuts du 15 Août à aujourd'hui, on peut compter 3 jours pour l'acquisition de l'écriture de base. Bien sûr, comme moi avec les langues j'aime communiquer, je ne me suis pas trop attardée dans le premier chapitre, qui décrit en long et en large les règles d'orthographe. C'est certes un aspect important, mais "contournable" pour l'instant! Je sais lire et écrire en gros et j'apprends au fur et à mesure des rencontres lexicales les exceptions et les mots difficiles, ainsi que les règles phonétiques (mon manuel s'accompagne de 2 CD). Après 5 ans de japonais et une écriture et lecture des idéogrammes toujours pas complètement maîtrisée, ça fait du bien.

Je ne vous cache pas que le coréen est un peu plus compliqué du japonais du côté prononciation. Entre voyelles et diphtongues, on compte 21 sons, plus les consonnes. Heureusement qu'il n'y a pas de tons!

Ce qui est sûr c'est que la grammaire et la structure de la phrase du coréen et du japonais se ressemblent comme deux gouttes d'eau, ça me simplifie énormément la tâche. En 1 jour j'ai fait le deuxième chapitre, qui donnait une intro sur: le sujet, le verbe "être" et "ne pas être" (Hamlet aurait apprécié), les pronoms personnels, les pronoms indéfinis, quelques adverbes, quelques règles sur les termes honorifiques.

Le manuel d'ailleurs le voici:
D'après ce que j'ai cru comprendre, c'est l'ouvrage qu'on utilise à la fac en Italie. Celui-ci en tout cas est le fruit de la collaboration d'une prof.italienne et une coréenne sur la base des leçons de coréen données à l'université La Sapienza. J'ai une certaine expérience de manuels de langue et pour l'instant je n'ai rien à lui reprocher.
D'ailleurs, bien qu'au début italien et coréen soient mélangés, vers la fin ça sent le coréen intégral et c'est généralement bon signe. Ca veut dire qu'on arrive aux choses sérieuses quand on a terminé ce livre - et là c'est le moment de passer à autre chose, mais j'y penserai en temps voulu.
Voilà, c'est tout. Le plus drôle c'était les exercices avec le CD (comme d'hab).
Maintenant je sais écrire (et dire plus ou moins, dieu sait avec quelle prononciation) Bonjour mon nom est Stéphanie je suis étudiante et je suis italienne:

안녕하세요,

세이름은스데파니여요.학생이어요.

이탈리아사람여요.

(Il y a quelques petites erreurs dues à des difficultés avec le clavier et le système d'écriture coréen!)

Diario di bordo del mio apprendimento del coreano.

Dunque se includo le poche ma intense ore dedicate a dicembre all'alfabeto (han'gul) e i giorni dal debutto, posso dire di aver imparato a leggere e a scrivere in generale in 3 giorni. Non mi sono soffermata sulle regole ortografiche della prima unità -diffidate di chi dice che l'alfabeto coreano è una cavolata; è certamente abbordabile, ma a tratti ricorda il francese - perché preferivo passare subito alla seconda unità per entrare in medias res, ergo imparo particolarità nella grafia e nella fonetica passo dopo passo incontro dopo incontro. Inutile ostruirmi il cervello con nozioni pesanti e non fruibili nell'immediato. Ciò che è certo, è che dopo 5 anni di giapponese con ideogrammi, letture, scritture e bestemmie, è una piccola grande soddisfazione di poter leggere senza sforzi atroci. Dopo basta consultare un glossario per le parole che non si conoscono...

Per la pronuncia è un altro paio di maniche... con le sue mille vocali e i suoi dittonghi, il coreano fa invidia al cinese, che lo supera solo per l'esistenza di toni. Ma nulla di insuperabile.

La grammatica come previsto è praticamente uguale a quella del giapponese. Ho già individuato gli equivalenti di はeが, che sono diversi solo perché in coreano variano a seconda di se preceduti da parole che termina per vocale o consonante (un cambiamento fonetico registrato dalla scrittura! più razionale di così...). Quindi non si fa particolarmente fatica a capire e assimilare. L'unità 2 trattava di soggetto, copula (essere e non essere....il paradiso per Amleto), pronomi personali, interrogativi, indefiniti, qualche avverbio, la struttura base delle frasi...

Come sempre la parte più divertente era l'ascolto e gli esercizi col CD ^_^

Sopra, quello che so scrivere e dire (più o meno; perdonate gli errori di scrittura, sono dovuti a difficoltà con la tastiera coreana...ammetto di non aver ancora fatto moti sforzi per sviscerare tutto).

Sto usando il manuale della Hoepli che hanno fatto alla Sapienza. Ho una grande esperienza quando si tratta di manuali di lingue, e devo dire che questo - come gli altri della Hoepli che ho visto, ad esempio quello di giapponese- per ora mi sembra ben fatto e mi ci trovo. Poi è viola, il mio colore preferito!

Non vedo l'ora di finirlo :)

Natel CH, symboles JP


Nuova vita, nuovo cellulare!
Non c'era nessun oggetto kitschissimo per soddisfare le mie smanie a differenza di quanto avvenne quando ero in Giappone, però sono riuscita a scegliere un cell e a attaccargli i ciondolini che avevo là...
Telefono svizzero, ricordi giapponesi.

Insertion dans ma nouvelle vie par l'achat d'un téléphone portable (NATEL! en "suisse"...). Contrairement à mon portable super kitsch japonais celui-ci fait office d'enfant de choeur, par contre j'y ai attaché mes quelques souvenirs du pays du Soleil Levant.
Portable suisse, souvenirs japonais.

16 août 2010

안녕!

C'était inattendu mais j'ai une semaine entière de congé avant de reprendre le travail juste pour la dernière semaine d'août. Comme apprendre les langues chez moi c'est maladif, et que je déteste m'ennuyer, je me suis mise au coréen (2ème tentative après le mois de décembre l'an dernier). Dès la rentrée, j'irai au cours d'initiation au coréen offert par la fac de lettres de l'UniGe. Comme ça ressemble énormément au japonais, ça ne devrait pas me bouffer trop de temps!

안녕하세요! (Annyong haseyo, bonjour)

저는스대파니입니다 (Cho neun Stéphanie imnida, je m'appelle Stéphanie).

15 août 2010

"Torna il Gay Pride a Tokyo, ma gli omosessuali giapponesi non sono liberi"

Quest'anno si terrà la settima edizione del Gay Pride a Tokyo, 3 anni dopo quella del 2007. In Giappone sono pochi gli omosessuali a rivelare le loro preferenze ad amici e colleghi.

"Genji trovò quel giovane uomo più attraente di sua sorella". Che si tratti del Genji Monogatari, l'opera di letteratura classica composta da Murasaki Shikibu nell'XXI secolo o dei racconti a valenza storica del Giappone (Kojiki, Nihonshoki), l'omosessualità nella cultura tradizionale non era nulla di cui vergognarsi.

Eppure, mentre è in corso questo week-end la settima edizione del Gay Pride a Tokyo, molti giapponesi omosessuali non osano affermarsi. Dall'occidentalizzazione del 20esimo secolo, essere omosessuali significa temere lo sguardo degli altri attorno a sè e al lavoro.

"So benissimo di essere gay, e lo so da quando facevo le elementari. Ma continuerò a portare a casa delle ragazze per sembrare "normale" agli occhi dei miei" confessa Sota Aoki all'agenzia Reuters.

"Ora i miei fanno pressione affinché io mi sposi, e ci sto pensando seriamente. Ma non voglio finire come molti dei miei amici che si sono sposati e hanno avuto figli. Ora saranno costretti a mentire per il resto della loro vita."

Il caso del giovane Sota, 24 anni, non è un caso raro in Giappone. Confessare la sua omosessualità ai suoi genitori corrisponderebbe a rovinare i loro sogni di discendenza.

Ni-chome, centro della cultura gay a Tokyo.

Più che altrove i giovani tra i 20 e i 30 anni qui sono vittime di pressioni per sposarsi e fondare una famiglia. Il paese ha un tasso di natalità estremamente basso, che fa diminuire la popolazione. Ma neanche l'ambiente di lavoro aiuto gli omosessuali ad assumere la loro identità.

"Conduco due vite separate, racconta Yuu, che preferisce non dare il suo cognome all'agenzia Reuters. Di giorno sono un perfetto "salaryman" in un'azienda di web design e nessuno conosce il mio segreto. Di notte però vado a Ni-chome dove lavoro come barista. Sono sette anni che ho questa doppia vita."

Ni-chome, nel quartiere di Shinjuku, è famoso come rappresentate della cultura gay a Tokyo con la più alta concentrazione di bar gay del Giappone. E' qui che si svolgeranno gli eventi principali della manifestazione di questo fine settimana.

Noriaki Fushimi, attivista per i diritti degli omosessuali, vi terrà oggi un discorso sul futuro del movimento omosessuale in Giappone. Domenica la manifestazione continua con bancarelle di cibi e bevande durante il Rainbow Festival.

La tradizionale parata passa questo pomeriggio attorno al parco Yoyogi. Negli ultimi tre anni l'evento era dovuto essere annullato per mancanza di personale. L'ultima parata ufficiale si è svolta nel 2007. Quest'anno sono attesi 5000 partecipanti.
Traduzione di un articolo su www.aujourdhuilejapon.com

11 août 2010

Teatro... / Du théâtre et du cinéma, la bonne idée de la rentrée?

..come terapia e scoperta?
Parigi mi avrebbe stimolata in quanto città; Genève mi stimola con le sue proposte di attività culturali.
Ho deciso di vivermi la specialistica in modo meno scolastico. Ho bisogno di una boccata d'aria al cervello, di non pensare sempre solo allo studio e alle lingue straniere.
Svolta che metterò in pratica da ottobre dunque, iscrivendomi al Coro (sicuramente) e a due atelier dell'Università (molto probabilmente).
Il primo è un atelier sul linguaggio del cinema; dà gli strumenti necessari a vedere e poi scrivere critiche.
Il secondo è un atelier di teatro di opere francofoni.
Perché no. Più ci penso, più mi sembra una strada da percorrere. Una piccola svolta da dare.
Foto di una rappresentazione teatrale di ATDF (UniGE), coperta da copyright.

J'ai étouffé la douleur et la déception de ne pas pouvoir étudier et vivre à Paris en évitant d'y penser, mais à chaque fois que je croise une photo de la ville lumière quelque chose se noue au fond de mon estomac.
Heureusement, il n'en sera plus ainsi pour longtemps.
Genève ne peut pas m'offrir le même type d'émotions et d'inspiration que Paris, en tant que ville (du moins c'est mon avis, maintenant); mais elle peut m'offrir beaucoup d'autres choses, à condition de savoir en profiter. Je pense aux activités culturelles de l'UniGE. L'agenda est nourrie et le choix des ateliers vaste.
Ragaillardie par la découverte de ces potentielles activités, j'ai donc décidé d'affronter mes 2 années de Master un peu différemment de celles de licence. J'aimerais devenir un peu plus relaxée par rapport aux études - sans pour autant ne pas les prendre au sérieux - et un peu plus ouverte à des nouveautés qui pourraient "m'oxygéner" le cerveau et m'aider (pour tout) de façon alternative.
Premier choix, participation à la chorale. C'est presque devenu une habitude.
Deuxième et troisième choix (pourquoi se priver d'oxygène?), un atelier appelé "Grammaire du cinéma" et un atelier de théâtre francophone.
Pourquoi le cinéma, eh bien parce que j'ai appris à l'apprécier peu à peu et que d'une façon ou d'une autre il fait partie de ma partie de vie "italienne", lié comme il l'est à une façon de vivre à la dolce vita, pour utiliser une expression qui rappelle un metteur en scène.
Pourquoi le théâtre? Je ne vous cache pas que l'idée du théâtre m'est venue après l'échec à l'oral de l'ESIT et le conseil d'une des admises, qui m'a expliqué les vertus du théâtre...pour l'oral. Puis, jouer la comédie, c'est thérapeutique, tout comme l'écriture, le chant...
Et comme je ferai de la traduction, il me semble que l'atelier de cinéma soit un complément de formation à l'écrit et celui de théâtre à l'oral. Sans oublier le potentiel enrichissement culturel et personnel. Ainsi, tout est complémentaire, les équilibres sont posés, tout est prêt. Je n'ai plus qu'a me lancer.
J'ai l'impression que ça me fera tellement de bien que, en fait, ça m'en fait déjà.

Oblio e scrittura...


...come terapia.

I libri di scuola dei genitori.


Stamattina, mentre aspettavo che mia sorella mi lasciasse il bagno ho curiosato per caso nella libreria dei miei. Devo dire che a parte per qualche classico che ho letto quest'estate essa non ha mai attirato la mia attenzione, non foss'altro perché piena di polizieschi, un genere che nemmeno declinato alla giapponese riesce a catturarmi.

Ebbene la mia casuale curiosità ha portato ad una piccola piacevole scoperta: impilati malamente e disordinatamente di fronte a file un po' più ordinate di opere, ho trovato dei libri che mi hanno colpita. Ma come? La Mansfield - che ho avuto per un modulo intero di letteratura inglese alla triennale e odiato con cura - qui? La Repubblica di Platone? In francese quest'ultima, inglese la prima? Li ho presi in mano e aperti. Mistero subito svelato: la calligrafia inconfondibile di mia madre, di un colore di inchiostro invecchiato e sbiadito, copriva con riflessioni, brevi sintesi e traduzioni di parole queste pagine un po' ingiallite dal tempo. I libri del liceo di mia madre! Poco oltre anche pièces teatrali di autori tedeschi in lingua originale.

Se avrò l'energia necessaria saranno le mie prossime letture. Anzitutto perchè la Repubblica di Platone mi manca, e leggere in francese un'opera filosofica pure - mancanza forse ancora più pressante, e inoltre perché, con gli anni e l'esperienza di studio che ho alle spalle, ritengo di potermi dedicarmi con profitto a questa che è la forma più pura ma semplice che ci sia di trasmissione delle conoscenze da generazione a generazione...lo studio sui libri di scuola dei genitori.

09 août 2010

Benvenuta in Svizzera...!


Mi ero ripromessa di non scrivere fino a settembre ma mi prudono le mani per cui eccomi qui, in veste di cittadina svizzera rimpatriata nonché traumatizzata. Dunque!
Il trauma non è irreversibile ma la sorpresa è tanta.
Sono ormai due mesi pieni che sono tornata nel mio ridente paesino di montagna e che ho annunciato alle autorità il mio rimpatrio nonché la presa di domicilio e residenza in questo comune delle alpi francofone.
Il suddetto arrivo e la suddetta residenza comportano degli obblighi a cui stranieri e svizzeri devono adempiere; quindi come previsto, in tempi molto brevi mi è giunta una lettera che - in sostanza- recitava "Ciao, noi siamo quelli delle assicurazioni sociali, ecco i tuoi obblighi " e giù la lista "ah sì, benvenuta in svizzera".
Questi obblighi sono di assicurarsi presso due entità: la cassa AVS - assicurazione vecchiaia e superstiti, nome che ha suscitato la mia ilarità non appena l'ho saputo- che in parole povere è la pensione, e la cassa malattia, cioè l'assicurazione malattia. Entrambe sono obbligatorie per gli svizzeri, in particolare la seconda, anche se non entrerò nel dettaglio. L'AVS è una cassa l'affiliazione alla quale inizia a partire dai 20 anni tranne se non si è in Svizzera (come me) e/o quando si inizia a lavorare. Avendo io iniziato a luglio un lavoretto part-time, ho fatto domanda per avere anche io il mio codice a 32 cifre (No, esagero) che serve a pagare contributi per la pensione.
La seconda è la dannazione di tutti gli svizzeri e il motivo per il quale i nostri stipendi sembrano così alti al resto del mondo: se uno vuole essere curato (ma anche se non vuole..!) DEVE assicurarsi (un po' come negli Stati Uniti, per semplificare), e son soldi. Sui 2,3,400 franchi a mese a persona, a seconda dell'età e del tipo di copertura. Se immaginate una famiglia con 2 figli maggiorenni, si fanno presto i conti. Ma non è mica finita qui: il "premio" di tot centinaia di franchi al mese non garantisce in nessun caso un rimborso totale delle spese mediche, perché ad ogni premio è associata una franchigia, una somma-tetto fino alla quale tutte le dette spese sono a carico dell'assicurato. Tutte queste cifre variano da cantone a cantone; ma per dirvi una cifra medio-bassa del cantone di Ginevra per una giovane adulta di 19-25 anni come me, sono 250-300 franchi di premio per una franchigia di 500 franchi.
Tuttavia la Confederazione Elvetica è magnanima, perché concede ad ogni straniero neoresidente, o ad ogni svizzero rimpatriato ben 3 mesi per stipulare un contratto di assicurazione malattia. "POLLEGGIO!", mi direte. "Mica tanto!", vi risponderei. E ora ve ne spiego il motivo.

Nel migliore dei casi, lo svizzero rimpatriato dispone di risorse che gli permettono di orientarsi, ad esempio ha della famiglia rimasta nel paese, perché altrimenti lo scenario che lo attende è da peggior incubo amministrativo-burocratico possibile. L'assicurazione malattia è non solo onerosissima, si tratta anche di una selva dove non è immediato trovare la propria strada.
Tanto per incominciare, le aziende pubbliche o private che propongono un'assicurazione malattia sono centinaia per cantone...agli occhi di un habitué, basterebbe paragonare con cura i premi di ogni assicurazione in una data area per scegliere - operazione che richiede notevole dimestichezza con siti quali bonus.ch o comparis.ch nonché una dose di pazienza e amore per lo schermo del computer fuori norma - ma per uno neofita la cosa è più complicata: i siti su questo argomento parlano al neofita di TelMed, HMO, medico di famiglia, assicurazione standard, assicurazioni complementari, assicurazione con o senza copertura incidente, bonus, franchigia ad opzione, Tarmed, LAMal, SAM. Avete presente ora, la selva.
Ora che ho fatto 30 non posso non fare 31 e lasciarvi così, per cui in breve renderò chiaro il cocktail di termini oscuri appena preparatovi (l'ho fatto apposta, perché possiate mettervi nei panni di chi in questo paese non ci ha mai abitato ed ha ricevuto il trattamento che ha ricevuto, come rivelerò più avanti).
TelMed, HMO, medico di famiglia e assicurazione standard sono i 4 modelli di base dell'assicurazione e si differenziano per il modo in cui le prestazioni vengono erogate. Le prestazioni erogate sono decise in base alla legge federale, quindi uguali per tutti e da ogni cassa malattia, ma il modo di erogazione dipende dal modello scelto. TelMed prevede consultazioni al telefono come primo contatto col medico in caso di malattia, HMO prevede che si scelga un medico all'interno di una lista e questo medico diventa il punto di riferimento per ogni problema e ti manda poi dallo specialista se ce n'è bisogno ma opera nel quadro di un raggruppamento di medici, il medico di famiglia è come in Italia, si sceglie da una lista ed è il punto di riferimento*, l'assicurazione standard, detta anche tradizionale, prevede che l'assicurato vada direttamente dal medico che gli aggrada, generalista o specialista che sia, ovunque si trovi nel cantone. L'assicurazione complementare come dice il nome copre tutto quello che non è coperto dal quella di base (declinata nei 4 modelli appena descritti), ad esempio spese di dentista ed altro. Non è obbligatoria. Con o senza copertura incidente si spiega da solo - per fortuna, una cosa intuitiva c'era- il bonus è la possibilità di ottenere riduzioni sul premio se per tot tempo non si è mai usufruito dell'aiuto dell'assicurazione, mentre la franchigia ad opzione è la possibilità di scegliere se avere una franchigia da 300, 500, 1500 o più franchi. Tarmed è lo schema in base al quale vengono stabilite le tariffe delle prestazioni mediche, LAMal è la legge che disciplina il tutto, il SAM me lo sono scordato, per dire.
Ora che vi è chiaro perché 3 mesi sono pochi per districarsi e fare una scelta, posso rivelarvi cosa mi è successo...
Di ritorno da una splendida settimanina di ferie in Italia - vacanze trascorse nel relax e nella serenità più totali- ho trovato 2 lettere di cui una era il secondo richiamo da parte dei simpaticoni delle assicurazioni sociali. Sì, quelli del "Ciao, ecco i tuoi obblighi". Costoro, non contenti di una lettera di richiamo dopo un mese di silenzio da parte mia, e non contenti di una telefonata da parte mia, fatta per spiegare che non potevo mandare prove della mia affiliazione all'AVS (cassa pensione) perché avendo iniziato a lavorare a luglio, non mi poteva ancora essere arrivato lo stipendio con la prova che pagavo i contributi a luglio stesso (!...mi sembra elementare no?), telefonata dicevo in cui ho approfittato di dire "Guardate che non mi sono scordata per l'assicurazione malattia, sto semplicemente informandomi, al momento, per fare la scelta giusta", non contenti, mi hanno mandato un secondo richiamo. Questo richiamo, spedito in data 30 luglio, a ben un mese dalla scadenza per l'affiliazione, mi minacciava, se non mandavo le prove della mia affiliazione ad una cassa malati entro 10 giorni, di denunciarmi alle autorità competenti..!!
Al che mi è venuta un'ansia senza precedenti, forse pari soltanto a quella provata per la pressapochezza e incompetenza della burocrazia italiana, di cui tuttavia ho imparato ad apprezzare la relativa (ma purtroppo casuale) flessibilità.
Pensate voi cosa mi tocca...
Pensate voi che impressione mi dà il mio paese di nascita...!
Il tutto è stato messo a posto tramite un'e-mail di spiegazione, come dicevo all'inizio non è successo nulla di veramente grave. Però è indicativo di quanto siano poco rilassati, per usare un eufemismo.
Speriamo che il cantone di Ginevra mi destini un'accoglienza migliore...!

Per ora, dalla Svizzera, è tutto.

*se ho ben capito differisce dal modello HMO perché costui può non esercitare all'interno di un raggruppamento, quindi ha costi di funzionamento più alti