29 août 2010

The long road to keigo...

昨日発見したことについて書く。かなりのショックだった!
たまたま新しいドラマを見つけて見てみたの。「日本人の知らない日本語」って呼ぶんですよ。日本に行った時、そういうタイトルを付けた本も目にして興味あったのですが、結局荷物はもう13キロ以上重すぎて、郵便で送るお金もそんなになくて、買わないことにした。だけど、ドラマはネットで無料で見られるのね。
ストリーは簡単に言うと、高校教師になりたい可愛い日本人の女性がある勘違いで日本語教師になってしまい、外国人に日本語を教えながら自分の文化についていろいろ発見するという話だ。
いろいろ思考したこともあるが、今言いたいことをすぐ明らかにする。
発見は敬語の使い方についてだった。
たとえばコンビニへ行った時は、店員に「千円になります」とか「なんとかのかえしになります」と言われたら、それは敬語だと思ったあなたは間違っているよ!!本当にちゃんとした敬語なら、「千円でございます」か「なんとかのかえしでございます」でしょう。レストランでもそうです。「これが天丼になります」じゃなくて、正しくは「これが天丼でございます」だって。どうして日本人が「になる」という動詞を使ってしまうかは、「です」より丁寧に聞こえるかららしい。でもちゃんとした敬語ではない。
ショックだったの!
考えてみたら、日本へ行く前に教科書に載っていたのは確かに「でござる」だったのねって。はじめて「...になる」と聞いた時は別に変だと思わなかったし、抵抗もなかった、日本人に言われたから間違っていると夢だにに考えない、そして本当に丁寧に聞こえる。しかし、文法てきにっていうか、まちがっている。
それは「バイト敬語」って呼ぶみたい!
で、わたしいつも言っていたが、言語を学ぶのは最初だけは教科書で勉強して、後は必ずその言語を話す人たちを聞いて真似具するものだ。そうすると今の時代の言語を正しく身に付けることができる。
話し手がたまに変なこと言っちゃうよ!ということなんて...

J'ai découvert quelque chose de vraiment choquant en regardant "Le japonais que même les japonais ne connaissent pas", une série télé japonaise, adaptation d'un livre qui porte le même titre et qui parle, vous l'aurez deviné, de la langue japonaise et de ses difficultés...pour ceux de langue maternelle japonaise.
Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, les japonais aussi ne savent pas dire certaines choses, ou se trompent...
Je ne vais pas trop m'attarder sur les considérations que j'aurais à faire sur la série, qui est beaucoup moins banale de ce qu'elle semble puisqu'elle aborde de façon légère mais efficace des sujets tels que les stéréotypes sur les japonais, les étrangers et leurs rapports, l'importance de la tradition et de connaître à fond sa propre culture et langue et bien d'autres choses encore.
Ce que j'aimerais juste aborder aujourd'hui c'est cette découverte atroce sur le keigo (langage honorifique), après avoir passé 1 an dans le pays sans me rendre compte que parfois, ce qu'on me disait, n'était pas 100% correct du point de vue de la forme.
Comme certains le savent bien, en japonais on parle une langue un peu différente en fonction de son interlocuteur, et en bon nombre d'occasions on se doit d'utiliser le langage honorifique (qui lui aussi se décline de 3 façons différentes, c'est donc relativement complexe à maîtriser). L'exemple de la série est celui bien connu car il appartient à la vie quotidienne des dialogues entre un client et un fournisseur de service (on va l'appeler comme ça...il s'agit tour à tour de la caissière ou du serveur...peu importe). Dans ces cas là, (et comme le client n'est pas roi mais Dieu au Japon ;) ) le fournisseur de service ne pourra pas tout simplement dire "C'est (ça fait) 1000 yen" ou "Voici votre plat de spaghettis" en utilisant la copule être です("C'est 1000 yen" 1000円です "C'est les spaghettis" スパゲッテイです) car bien que décliné à la forme "polie/formelle", ce ne sera pas assez poli. Il devra utiliser la version honorifique du verbe, dans ce cas でござる. C'est ce qu'on a appris sur les livres.
Mais dans la réalité, les japonais disent 1000円になります ou encore これがスパゲッテイになります: ni "être" à la forme polie, ni à la forme honorifique; mais le verbe "devenir".
Quand j'étais au Japon, je n'ai pas été choquée par cette façon de parler. Comme c'est plus long (plus de syllabes), ça sonne plus poli*, et de toute façon, comme c'est un japonais qui le dit, ça ne peut pas être faux.
Et bien, cette série me rappelle que non. C'est faux du point de vue de la "grammaire" car si on voulait utiliser le keigo comme il faut il faudrait la version honorifique de "être", point c'est tout! D'ailleurs si on prend la phrase avec le verbe "devenir" à la lettre, ça donne des drôles de trucs (genre, réaction: comment ça, ça devient/deviendra des spaghettis? Vous ne les avez pas encore cuits? etc).
Ce n'est qu'un exemple, il y en avait encore d'autres dans ce domaine. Il paraît que cette langue utilisée dans les magasins, restos etc s'appelle バイト敬語 ( baito keigo), c'est à dire "keigo utilisé au travail part time"**. On dirait que cette langue a donc été consacrée par l'usage...
Moi qui ai toujours pensé que passer des livres à l'étape pratique en imitant les parlants était fondamental et indispensable...
Comme quoi la langue évolue et tout en imitant les parlants il faut savoir prendre de la distance et se poser des questions.


*Une constante dans la langue japonaise. Si vous dites des choses brèves, elles sonneront comme quelque chose d'abrupt et donc malpoli, et vice-versa, ça peut paraître bizarre et je ne sais pas comment mieux l'expliquer mais c'est ainsi.
** Pour les néophites: Baito est un mot japonais d'origine étrangère, allemande pour la précision et qui signifie "travail part time/petit boulot". Le keigo utilisé au travail, donc en entreprise etc., est différent, et bien que je n'aie pas eu l'occasion de travailler dans une entreprise japonaise, je crois que d'après ce que j'ai compris il ne soit pas permis de se tromper, contrairement à ce qui se passe dans les magasins ou restos, où la langue a un peu évolué. En tout cas, c'est ce que j'ai déduit de toute cette histoire :)

Scoperta sconvolgente e atroce.
Ieri ho scoperto per caso che in Giappone hanno fatto un dorama con il libro "La lingua giapponese che i giapponesi non conoscono" e mi sono messa a guardarlo. A parte che è un dorama molto meno idiota di quello che potrebbe sembrare perché tratta in modo assai intelligente di temi quali gli stereotipi su stranieri, giappi e le loro relazioni, l'importanza della tradizione e di conoscere la propria cultura e lingua etc., ho fatto alcune scoperte sulla lingua. Cose che dopo 3 anni di studio intenso e un anno sul posto non avrei mai neanche lontanamente sospettato o scoperto da sola!
In sostanza si tratta di un fenomeno chiamato バイト敬語. Quando un negoziante, una cassiera, un cameriere o simili e affini parlano a un cliente, dovrebbero usare il keigo (linguaggio onorifico). Quindi ad esempio, anziché "Sono 1000 yen" col verbo essere e basta, dovrebbero usare il verbo essere alla forma onorifica (でございますanziché です). E fin qui tutto ok no? E' quello che abbiamo studiato sui libri, prima di andare in Giappone...
Ma, tadaaaa, si arriva in Giappone, e cosa dicono tutti quanti? 1000円でございます?Nooooo! 1000円になります。 Ossia, letteralmente "Diventano 1000 yen". Usano il verbo diventare.
Devo dire che mai questa cosa mi ha perturbata, nemmeno di striscio. 1 ero abbastanza contenta di capire cosa mi stessero dicendo, 2 in fondo è forse una loro dicitura che sui libri non c'é, tanto sbagliato non può essere, 3 tanto è un modo di dire lungo, che proprio occupa più spazio perché "diventare" ha più sillabe di "essere", e quindi suona come cortese, ergo nessun problema.
E invece NO.
Questo dorama mi (ci) insegna che è sbagliato. Che se si volesse veramente usare il keigo come si deve, bisognerebbe usare la forma onorifica di "essere", punto e basta.
A quanto pare la lingua ha avuto delle evoluzioni e si è giunti a questo baito keigo.
Sconvolta vi giuro.
Io credevo fosse giusto!
Ergo quando ci si mette ad ascoltare i parlanti di una lingua è giusto imitarli ma è bene anche prendere delle distanze e porsi delle domande ogni tanto...

22 août 2010

Horaire des cours - Orario dei corsi

L'horaire des cours a été publié!
Ce qui est carrément génial, c'est que c'est l'horaire annuel.
C'est qui est moins génial, c'est qu'il y a très peu d'explications sur comment on est censés faire notre horaire.
Par exemple, aucune division par année. Aucune règle par rapport aux priorités. J'imagine qu'on sera informés à la séance d'info le 20 septembre...
J'ai quand-même essayé de comprendre de par moi-même et fait mon horaire. En première année, ça donne des cours du lundi au jeudi le premier semestre, et du mardi au jeudi le deuxième :D En deuxième ça donne très peu de cours du lundi au jeudi le premier semestre, et un cours au deuxième. C'est normal, il faut écrire un mémoire en deuxième année.
J'ai essayé de mettre les cours de ma spécialité en première année. Mon objectif est d'avoir un bagage suffisant pour pouvoir faire un stage et trouver le sujet de mémoire sans
difficulté. (Donc plus de cours + stage = + d'idées).
Ah, j'oubliais: la mention que j'ai choisi c'est "Technologies de la traduction", à moins qu'à la séance d'infos nous révèle quelque chose d'absolument fantastique sur la mention "Traduction spécialisée" et que je change d'idée.
Dans la mention "Technologies de la traduction", le stage est obligatoire et j'ai bi
en l'intention d'en faire un de toute manière.
Le mémoire vaut 25 ECTS. C'est horrible. Moi qui ne voulais plus jamais écrire de mémoire, après celui de la licence...
Raison de plus pour opter pour une mention qui a un aspect "pratique": c'est pas en traduction juridique ou économique que je vais pouvoir découvrir l'eau chaude! Au contraire, il y a encore beaucoup à découvrir dans le domaine de l'ingénierie linguistique, et si j'ai beaucoup de chance peut-être que mon donner de stage me permettra de faire un mémoire pour sa boite (et si un certain nombre de conditions sont remplies bien entendu).
Donc voici mon projet académique.
Pour mon projet personnel, pas de changement prévu, je ferai de la chorale, c'est le lundi soir, je suivrai l'atelier de langage du cinéma, c'est juste 4 week-ends par an, et je ferai du théâtre. Pour le théâtre j'ai le choix entre 2 cours, j'irai à la première sé
ance et verrai ce qui est mieux.

Vivement la rentrée!
L'orario dei corsi è uscito!
La figata in merito è che riguarda tutto l'anno e probabilmente sarà uguale anno prossimo - non ho visto regole per farsi l'orario, quindi se è libero come penso sono costretti a mantenerlo uguale per evitare accavallamenti.
Ho scelto il curriculum "Tecnologie della traduzione" e provato a fare il mio orario.
I miei week end inizieranno il giovedì sera poiché non ci sono corsi di venerdì per l'unità di italiano :D
Per il resto, ho cercato di fare un orario equilibrato che tenesse conto del fatto che al secondo anno dobbiamo scrivere 25 crediti di tesi (aiuto...) e che mi permettesse di costruirmi da subito un buon bagaglio di conoscenze nel mio ambito di specializzazione. Questo per poter poi fare al più presto un tirocinio in azienda (obbligatorio) e avere più idee possibili per la tesi. Poi l'ideale, se avrò fortuna e se le cose andranno in un certo modo, sarebbe di fare un tirocinio prima dell'inizio del secondo anno accademico e farmi dare un argomento di tesi. Staremo a vedere. Di fatto ho messo 4 su 6 dei corsi di ingegneria linguistica al primo anno - e li avrei messi tutti se non fosse stato per accavallamenti inevitabili.

L'orario comunque sembra abbastanza leggero a parte per il primo semestre, e mi permetterà di fare tutte le attività extrascolastiche che mi interessano: coro (al lunedì sera), linguaggio del cinema (4 week end/anno) e teatro. Per teatro il mio orario mi permette di scegliere tra alcune alternative, ma credo che la cosa migliore sia andare alla prima lezione (gratuita) e scegliere quello che a pelle mi sembrerà l'atelier migliore. C'è uno dei corsi che sarebbe di mattina alle 10, prima di lezione...non sono sicura che sia un orario molto propizio per umore e concentrazione, ma se vengo colpita può darsi che lo scelga! Non voglio chiudermi porte a priori.

Di venerdì comunque visto che non ho lezione potrò darmi al ripasso del giapponese o al coreano...

L'unica certezza è che non vedo l'ora di iniziare!

18 août 2010

Bon alors je suis pas italienne, mais c'est compliqué à expliquer!


Journal de mon avancement dans l'étude du coréen.

Si l'on compte les quelques heures intenses que j'avais passées sur la préface de mon manuel et sur le han'gul (alphabet coréen), plus mes débuts du 15 Août à aujourd'hui, on peut compter 3 jours pour l'acquisition de l'écriture de base. Bien sûr, comme moi avec les langues j'aime communiquer, je ne me suis pas trop attardée dans le premier chapitre, qui décrit en long et en large les règles d'orthographe. C'est certes un aspect important, mais "contournable" pour l'instant! Je sais lire et écrire en gros et j'apprends au fur et à mesure des rencontres lexicales les exceptions et les mots difficiles, ainsi que les règles phonétiques (mon manuel s'accompagne de 2 CD). Après 5 ans de japonais et une écriture et lecture des idéogrammes toujours pas complètement maîtrisée, ça fait du bien.

Je ne vous cache pas que le coréen est un peu plus compliqué du japonais du côté prononciation. Entre voyelles et diphtongues, on compte 21 sons, plus les consonnes. Heureusement qu'il n'y a pas de tons!

Ce qui est sûr c'est que la grammaire et la structure de la phrase du coréen et du japonais se ressemblent comme deux gouttes d'eau, ça me simplifie énormément la tâche. En 1 jour j'ai fait le deuxième chapitre, qui donnait une intro sur: le sujet, le verbe "être" et "ne pas être" (Hamlet aurait apprécié), les pronoms personnels, les pronoms indéfinis, quelques adverbes, quelques règles sur les termes honorifiques.

Le manuel d'ailleurs le voici:
D'après ce que j'ai cru comprendre, c'est l'ouvrage qu'on utilise à la fac en Italie. Celui-ci en tout cas est le fruit de la collaboration d'une prof.italienne et une coréenne sur la base des leçons de coréen données à l'université La Sapienza. J'ai une certaine expérience de manuels de langue et pour l'instant je n'ai rien à lui reprocher.
D'ailleurs, bien qu'au début italien et coréen soient mélangés, vers la fin ça sent le coréen intégral et c'est généralement bon signe. Ca veut dire qu'on arrive aux choses sérieuses quand on a terminé ce livre - et là c'est le moment de passer à autre chose, mais j'y penserai en temps voulu.
Voilà, c'est tout. Le plus drôle c'était les exercices avec le CD (comme d'hab).
Maintenant je sais écrire (et dire plus ou moins, dieu sait avec quelle prononciation) Bonjour mon nom est Stéphanie je suis étudiante et je suis italienne:

안녕하세요,

세이름은스데파니여요.학생이어요.

이탈리아사람여요.

(Il y a quelques petites erreurs dues à des difficultés avec le clavier et le système d'écriture coréen!)

Diario di bordo del mio apprendimento del coreano.

Dunque se includo le poche ma intense ore dedicate a dicembre all'alfabeto (han'gul) e i giorni dal debutto, posso dire di aver imparato a leggere e a scrivere in generale in 3 giorni. Non mi sono soffermata sulle regole ortografiche della prima unità -diffidate di chi dice che l'alfabeto coreano è una cavolata; è certamente abbordabile, ma a tratti ricorda il francese - perché preferivo passare subito alla seconda unità per entrare in medias res, ergo imparo particolarità nella grafia e nella fonetica passo dopo passo incontro dopo incontro. Inutile ostruirmi il cervello con nozioni pesanti e non fruibili nell'immediato. Ciò che è certo, è che dopo 5 anni di giapponese con ideogrammi, letture, scritture e bestemmie, è una piccola grande soddisfazione di poter leggere senza sforzi atroci. Dopo basta consultare un glossario per le parole che non si conoscono...

Per la pronuncia è un altro paio di maniche... con le sue mille vocali e i suoi dittonghi, il coreano fa invidia al cinese, che lo supera solo per l'esistenza di toni. Ma nulla di insuperabile.

La grammatica come previsto è praticamente uguale a quella del giapponese. Ho già individuato gli equivalenti di はeが, che sono diversi solo perché in coreano variano a seconda di se preceduti da parole che termina per vocale o consonante (un cambiamento fonetico registrato dalla scrittura! più razionale di così...). Quindi non si fa particolarmente fatica a capire e assimilare. L'unità 2 trattava di soggetto, copula (essere e non essere....il paradiso per Amleto), pronomi personali, interrogativi, indefiniti, qualche avverbio, la struttura base delle frasi...

Come sempre la parte più divertente era l'ascolto e gli esercizi col CD ^_^

Sopra, quello che so scrivere e dire (più o meno; perdonate gli errori di scrittura, sono dovuti a difficoltà con la tastiera coreana...ammetto di non aver ancora fatto moti sforzi per sviscerare tutto).

Sto usando il manuale della Hoepli che hanno fatto alla Sapienza. Ho una grande esperienza quando si tratta di manuali di lingue, e devo dire che questo - come gli altri della Hoepli che ho visto, ad esempio quello di giapponese- per ora mi sembra ben fatto e mi ci trovo. Poi è viola, il mio colore preferito!

Non vedo l'ora di finirlo :)

Natel CH, symboles JP


Nuova vita, nuovo cellulare!
Non c'era nessun oggetto kitschissimo per soddisfare le mie smanie a differenza di quanto avvenne quando ero in Giappone, però sono riuscita a scegliere un cell e a attaccargli i ciondolini che avevo là...
Telefono svizzero, ricordi giapponesi.

Insertion dans ma nouvelle vie par l'achat d'un téléphone portable (NATEL! en "suisse"...). Contrairement à mon portable super kitsch japonais celui-ci fait office d'enfant de choeur, par contre j'y ai attaché mes quelques souvenirs du pays du Soleil Levant.
Portable suisse, souvenirs japonais.

16 août 2010

안녕!

C'était inattendu mais j'ai une semaine entière de congé avant de reprendre le travail juste pour la dernière semaine d'août. Comme apprendre les langues chez moi c'est maladif, et que je déteste m'ennuyer, je me suis mise au coréen (2ème tentative après le mois de décembre l'an dernier). Dès la rentrée, j'irai au cours d'initiation au coréen offert par la fac de lettres de l'UniGe. Comme ça ressemble énormément au japonais, ça ne devrait pas me bouffer trop de temps!

안녕하세요! (Annyong haseyo, bonjour)

저는스대파니입니다 (Cho neun Stéphanie imnida, je m'appelle Stéphanie).

15 août 2010

"Torna il Gay Pride a Tokyo, ma gli omosessuali giapponesi non sono liberi"

Quest'anno si terrà la settima edizione del Gay Pride a Tokyo, 3 anni dopo quella del 2007. In Giappone sono pochi gli omosessuali a rivelare le loro preferenze ad amici e colleghi.

"Genji trovò quel giovane uomo più attraente di sua sorella". Che si tratti del Genji Monogatari, l'opera di letteratura classica composta da Murasaki Shikibu nell'XXI secolo o dei racconti a valenza storica del Giappone (Kojiki, Nihonshoki), l'omosessualità nella cultura tradizionale non era nulla di cui vergognarsi.

Eppure, mentre è in corso questo week-end la settima edizione del Gay Pride a Tokyo, molti giapponesi omosessuali non osano affermarsi. Dall'occidentalizzazione del 20esimo secolo, essere omosessuali significa temere lo sguardo degli altri attorno a sè e al lavoro.

"So benissimo di essere gay, e lo so da quando facevo le elementari. Ma continuerò a portare a casa delle ragazze per sembrare "normale" agli occhi dei miei" confessa Sota Aoki all'agenzia Reuters.

"Ora i miei fanno pressione affinché io mi sposi, e ci sto pensando seriamente. Ma non voglio finire come molti dei miei amici che si sono sposati e hanno avuto figli. Ora saranno costretti a mentire per il resto della loro vita."

Il caso del giovane Sota, 24 anni, non è un caso raro in Giappone. Confessare la sua omosessualità ai suoi genitori corrisponderebbe a rovinare i loro sogni di discendenza.

Ni-chome, centro della cultura gay a Tokyo.

Più che altrove i giovani tra i 20 e i 30 anni qui sono vittime di pressioni per sposarsi e fondare una famiglia. Il paese ha un tasso di natalità estremamente basso, che fa diminuire la popolazione. Ma neanche l'ambiente di lavoro aiuto gli omosessuali ad assumere la loro identità.

"Conduco due vite separate, racconta Yuu, che preferisce non dare il suo cognome all'agenzia Reuters. Di giorno sono un perfetto "salaryman" in un'azienda di web design e nessuno conosce il mio segreto. Di notte però vado a Ni-chome dove lavoro come barista. Sono sette anni che ho questa doppia vita."

Ni-chome, nel quartiere di Shinjuku, è famoso come rappresentate della cultura gay a Tokyo con la più alta concentrazione di bar gay del Giappone. E' qui che si svolgeranno gli eventi principali della manifestazione di questo fine settimana.

Noriaki Fushimi, attivista per i diritti degli omosessuali, vi terrà oggi un discorso sul futuro del movimento omosessuale in Giappone. Domenica la manifestazione continua con bancarelle di cibi e bevande durante il Rainbow Festival.

La tradizionale parata passa questo pomeriggio attorno al parco Yoyogi. Negli ultimi tre anni l'evento era dovuto essere annullato per mancanza di personale. L'ultima parata ufficiale si è svolta nel 2007. Quest'anno sono attesi 5000 partecipanti.
Traduzione di un articolo su www.aujourdhuilejapon.com

11 août 2010

Teatro... / Du théâtre et du cinéma, la bonne idée de la rentrée?

..come terapia e scoperta?
Parigi mi avrebbe stimolata in quanto città; Genève mi stimola con le sue proposte di attività culturali.
Ho deciso di vivermi la specialistica in modo meno scolastico. Ho bisogno di una boccata d'aria al cervello, di non pensare sempre solo allo studio e alle lingue straniere.
Svolta che metterò in pratica da ottobre dunque, iscrivendomi al Coro (sicuramente) e a due atelier dell'Università (molto probabilmente).
Il primo è un atelier sul linguaggio del cinema; dà gli strumenti necessari a vedere e poi scrivere critiche.
Il secondo è un atelier di teatro di opere francofoni.
Perché no. Più ci penso, più mi sembra una strada da percorrere. Una piccola svolta da dare.
Foto di una rappresentazione teatrale di ATDF (UniGE), coperta da copyright.

J'ai étouffé la douleur et la déception de ne pas pouvoir étudier et vivre à Paris en évitant d'y penser, mais à chaque fois que je croise une photo de la ville lumière quelque chose se noue au fond de mon estomac.
Heureusement, il n'en sera plus ainsi pour longtemps.
Genève ne peut pas m'offrir le même type d'émotions et d'inspiration que Paris, en tant que ville (du moins c'est mon avis, maintenant); mais elle peut m'offrir beaucoup d'autres choses, à condition de savoir en profiter. Je pense aux activités culturelles de l'UniGE. L'agenda est nourrie et le choix des ateliers vaste.
Ragaillardie par la découverte de ces potentielles activités, j'ai donc décidé d'affronter mes 2 années de Master un peu différemment de celles de licence. J'aimerais devenir un peu plus relaxée par rapport aux études - sans pour autant ne pas les prendre au sérieux - et un peu plus ouverte à des nouveautés qui pourraient "m'oxygéner" le cerveau et m'aider (pour tout) de façon alternative.
Premier choix, participation à la chorale. C'est presque devenu une habitude.
Deuxième et troisième choix (pourquoi se priver d'oxygène?), un atelier appelé "Grammaire du cinéma" et un atelier de théâtre francophone.
Pourquoi le cinéma, eh bien parce que j'ai appris à l'apprécier peu à peu et que d'une façon ou d'une autre il fait partie de ma partie de vie "italienne", lié comme il l'est à une façon de vivre à la dolce vita, pour utiliser une expression qui rappelle un metteur en scène.
Pourquoi le théâtre? Je ne vous cache pas que l'idée du théâtre m'est venue après l'échec à l'oral de l'ESIT et le conseil d'une des admises, qui m'a expliqué les vertus du théâtre...pour l'oral. Puis, jouer la comédie, c'est thérapeutique, tout comme l'écriture, le chant...
Et comme je ferai de la traduction, il me semble que l'atelier de cinéma soit un complément de formation à l'écrit et celui de théâtre à l'oral. Sans oublier le potentiel enrichissement culturel et personnel. Ainsi, tout est complémentaire, les équilibres sont posés, tout est prêt. Je n'ai plus qu'a me lancer.
J'ai l'impression que ça me fera tellement de bien que, en fait, ça m'en fait déjà.

Oblio e scrittura...


...come terapia.

I libri di scuola dei genitori.


Stamattina, mentre aspettavo che mia sorella mi lasciasse il bagno ho curiosato per caso nella libreria dei miei. Devo dire che a parte per qualche classico che ho letto quest'estate essa non ha mai attirato la mia attenzione, non foss'altro perché piena di polizieschi, un genere che nemmeno declinato alla giapponese riesce a catturarmi.

Ebbene la mia casuale curiosità ha portato ad una piccola piacevole scoperta: impilati malamente e disordinatamente di fronte a file un po' più ordinate di opere, ho trovato dei libri che mi hanno colpita. Ma come? La Mansfield - che ho avuto per un modulo intero di letteratura inglese alla triennale e odiato con cura - qui? La Repubblica di Platone? In francese quest'ultima, inglese la prima? Li ho presi in mano e aperti. Mistero subito svelato: la calligrafia inconfondibile di mia madre, di un colore di inchiostro invecchiato e sbiadito, copriva con riflessioni, brevi sintesi e traduzioni di parole queste pagine un po' ingiallite dal tempo. I libri del liceo di mia madre! Poco oltre anche pièces teatrali di autori tedeschi in lingua originale.

Se avrò l'energia necessaria saranno le mie prossime letture. Anzitutto perchè la Repubblica di Platone mi manca, e leggere in francese un'opera filosofica pure - mancanza forse ancora più pressante, e inoltre perché, con gli anni e l'esperienza di studio che ho alle spalle, ritengo di potermi dedicarmi con profitto a questa che è la forma più pura ma semplice che ci sia di trasmissione delle conoscenze da generazione a generazione...lo studio sui libri di scuola dei genitori.

09 août 2010

Benvenuta in Svizzera...!


Mi ero ripromessa di non scrivere fino a settembre ma mi prudono le mani per cui eccomi qui, in veste di cittadina svizzera rimpatriata nonché traumatizzata. Dunque!
Il trauma non è irreversibile ma la sorpresa è tanta.
Sono ormai due mesi pieni che sono tornata nel mio ridente paesino di montagna e che ho annunciato alle autorità il mio rimpatrio nonché la presa di domicilio e residenza in questo comune delle alpi francofone.
Il suddetto arrivo e la suddetta residenza comportano degli obblighi a cui stranieri e svizzeri devono adempiere; quindi come previsto, in tempi molto brevi mi è giunta una lettera che - in sostanza- recitava "Ciao, noi siamo quelli delle assicurazioni sociali, ecco i tuoi obblighi " e giù la lista "ah sì, benvenuta in svizzera".
Questi obblighi sono di assicurarsi presso due entità: la cassa AVS - assicurazione vecchiaia e superstiti, nome che ha suscitato la mia ilarità non appena l'ho saputo- che in parole povere è la pensione, e la cassa malattia, cioè l'assicurazione malattia. Entrambe sono obbligatorie per gli svizzeri, in particolare la seconda, anche se non entrerò nel dettaglio. L'AVS è una cassa l'affiliazione alla quale inizia a partire dai 20 anni tranne se non si è in Svizzera (come me) e/o quando si inizia a lavorare. Avendo io iniziato a luglio un lavoretto part-time, ho fatto domanda per avere anche io il mio codice a 32 cifre (No, esagero) che serve a pagare contributi per la pensione.
La seconda è la dannazione di tutti gli svizzeri e il motivo per il quale i nostri stipendi sembrano così alti al resto del mondo: se uno vuole essere curato (ma anche se non vuole..!) DEVE assicurarsi (un po' come negli Stati Uniti, per semplificare), e son soldi. Sui 2,3,400 franchi a mese a persona, a seconda dell'età e del tipo di copertura. Se immaginate una famiglia con 2 figli maggiorenni, si fanno presto i conti. Ma non è mica finita qui: il "premio" di tot centinaia di franchi al mese non garantisce in nessun caso un rimborso totale delle spese mediche, perché ad ogni premio è associata una franchigia, una somma-tetto fino alla quale tutte le dette spese sono a carico dell'assicurato. Tutte queste cifre variano da cantone a cantone; ma per dirvi una cifra medio-bassa del cantone di Ginevra per una giovane adulta di 19-25 anni come me, sono 250-300 franchi di premio per una franchigia di 500 franchi.
Tuttavia la Confederazione Elvetica è magnanima, perché concede ad ogni straniero neoresidente, o ad ogni svizzero rimpatriato ben 3 mesi per stipulare un contratto di assicurazione malattia. "POLLEGGIO!", mi direte. "Mica tanto!", vi risponderei. E ora ve ne spiego il motivo.

Nel migliore dei casi, lo svizzero rimpatriato dispone di risorse che gli permettono di orientarsi, ad esempio ha della famiglia rimasta nel paese, perché altrimenti lo scenario che lo attende è da peggior incubo amministrativo-burocratico possibile. L'assicurazione malattia è non solo onerosissima, si tratta anche di una selva dove non è immediato trovare la propria strada.
Tanto per incominciare, le aziende pubbliche o private che propongono un'assicurazione malattia sono centinaia per cantone...agli occhi di un habitué, basterebbe paragonare con cura i premi di ogni assicurazione in una data area per scegliere - operazione che richiede notevole dimestichezza con siti quali bonus.ch o comparis.ch nonché una dose di pazienza e amore per lo schermo del computer fuori norma - ma per uno neofita la cosa è più complicata: i siti su questo argomento parlano al neofita di TelMed, HMO, medico di famiglia, assicurazione standard, assicurazioni complementari, assicurazione con o senza copertura incidente, bonus, franchigia ad opzione, Tarmed, LAMal, SAM. Avete presente ora, la selva.
Ora che ho fatto 30 non posso non fare 31 e lasciarvi così, per cui in breve renderò chiaro il cocktail di termini oscuri appena preparatovi (l'ho fatto apposta, perché possiate mettervi nei panni di chi in questo paese non ci ha mai abitato ed ha ricevuto il trattamento che ha ricevuto, come rivelerò più avanti).
TelMed, HMO, medico di famiglia e assicurazione standard sono i 4 modelli di base dell'assicurazione e si differenziano per il modo in cui le prestazioni vengono erogate. Le prestazioni erogate sono decise in base alla legge federale, quindi uguali per tutti e da ogni cassa malattia, ma il modo di erogazione dipende dal modello scelto. TelMed prevede consultazioni al telefono come primo contatto col medico in caso di malattia, HMO prevede che si scelga un medico all'interno di una lista e questo medico diventa il punto di riferimento per ogni problema e ti manda poi dallo specialista se ce n'è bisogno ma opera nel quadro di un raggruppamento di medici, il medico di famiglia è come in Italia, si sceglie da una lista ed è il punto di riferimento*, l'assicurazione standard, detta anche tradizionale, prevede che l'assicurato vada direttamente dal medico che gli aggrada, generalista o specialista che sia, ovunque si trovi nel cantone. L'assicurazione complementare come dice il nome copre tutto quello che non è coperto dal quella di base (declinata nei 4 modelli appena descritti), ad esempio spese di dentista ed altro. Non è obbligatoria. Con o senza copertura incidente si spiega da solo - per fortuna, una cosa intuitiva c'era- il bonus è la possibilità di ottenere riduzioni sul premio se per tot tempo non si è mai usufruito dell'aiuto dell'assicurazione, mentre la franchigia ad opzione è la possibilità di scegliere se avere una franchigia da 300, 500, 1500 o più franchi. Tarmed è lo schema in base al quale vengono stabilite le tariffe delle prestazioni mediche, LAMal è la legge che disciplina il tutto, il SAM me lo sono scordato, per dire.
Ora che vi è chiaro perché 3 mesi sono pochi per districarsi e fare una scelta, posso rivelarvi cosa mi è successo...
Di ritorno da una splendida settimanina di ferie in Italia - vacanze trascorse nel relax e nella serenità più totali- ho trovato 2 lettere di cui una era il secondo richiamo da parte dei simpaticoni delle assicurazioni sociali. Sì, quelli del "Ciao, ecco i tuoi obblighi". Costoro, non contenti di una lettera di richiamo dopo un mese di silenzio da parte mia, e non contenti di una telefonata da parte mia, fatta per spiegare che non potevo mandare prove della mia affiliazione all'AVS (cassa pensione) perché avendo iniziato a lavorare a luglio, non mi poteva ancora essere arrivato lo stipendio con la prova che pagavo i contributi a luglio stesso (!...mi sembra elementare no?), telefonata dicevo in cui ho approfittato di dire "Guardate che non mi sono scordata per l'assicurazione malattia, sto semplicemente informandomi, al momento, per fare la scelta giusta", non contenti, mi hanno mandato un secondo richiamo. Questo richiamo, spedito in data 30 luglio, a ben un mese dalla scadenza per l'affiliazione, mi minacciava, se non mandavo le prove della mia affiliazione ad una cassa malati entro 10 giorni, di denunciarmi alle autorità competenti..!!
Al che mi è venuta un'ansia senza precedenti, forse pari soltanto a quella provata per la pressapochezza e incompetenza della burocrazia italiana, di cui tuttavia ho imparato ad apprezzare la relativa (ma purtroppo casuale) flessibilità.
Pensate voi cosa mi tocca...
Pensate voi che impressione mi dà il mio paese di nascita...!
Il tutto è stato messo a posto tramite un'e-mail di spiegazione, come dicevo all'inizio non è successo nulla di veramente grave. Però è indicativo di quanto siano poco rilassati, per usare un eufemismo.
Speriamo che il cantone di Ginevra mi destini un'accoglienza migliore...!

Per ora, dalla Svizzera, è tutto.

*se ho ben capito differisce dal modello HMO perché costui può non esercitare all'interno di un raggruppamento, quindi ha costi di funzionamento più alti

21 juillet 2010

13 juillet 2010

See you in september

C'est bien d'avoir des certitudes dans la vie parfois, et en ce moment, j'en ai, alors je vais essayer de pas trop me plaindre, bien que cela soit difficile.
J'ai (complètement) raté mon oral à l'ESIT et j'irai donc étudier la traduction en Master à l'ETI de Genève. Rentrée prévue le 20, contrat à la Cité U à partir du 15 septembre.

J'imagine que des aspirants interprètes pourraient tomber sur mon blog en faisant des recherches sur l'ESIT/ETI à travers Google, aussi vais-je décrire un minimum les raisons de mon échec.

Je vous avertis: je n'ai pas tout à fait digéré, et je suis quelqu'un de très impulsif. Natures sensibles s'abstenir, je ne vais pas mâcher mes mots - à mon égard du moins, ce qui effraye les gens parfois.

L'oral a été décevant à bien des égards. Je suis la première responsable, en tête de la liste des critiques faisables. Quand l'entretien a commencé, j'ai stressé. Je sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Les questions qui m'ont été posées n'étaient pourtant pas difficiles du tout. Juste une question sur mon parcours. Le premier exercice de A en B a tout de suite suivi. Je me suis mal exprimée. J'étais tellement stressée que je n'ai pas su construire un discours avec un début et une fin, équilibré, agréable à écouter; je ne pense pas avoir complètement raté non plus, mais ce n'était vraiment rien d'exceptionnel. De plus, j'ai fait une grosse erreur. Je ne me souvenais plus comment dire le numérique en italien (le sujet du discours). C'est trop bête....je m'en veux tellement de ne pas avoir saisi une occasion quelconque pour préciser que je savais pertinemment que j'étais en train de faire une erreur, par la suite. Je crois que c'était d'ores et déjà mort pour moi. On ne m'a posé qu'une question sur le discours que je venais de faire; occasion pour me rendre compte que dans mes liste des avantages et désavantages j'avais mélangé et confondu un élément. Normal, j'entendais plus mon coeur que le discours de l'oratrice. On est tout de suite passés au discours de C à A. Là, je dois dire que je ne suis pas mécontente de ma performance. Elle n'était pas exceptionnelle, tout comme l'autre, mais satisfaisante pour moi personnellement: j'avais tellement peur d'avoir perdu mon français de façon presque définitive, que de réussir à m'exprimer bien m'a redonné courage et motivation. Toutefois, le discours source était long et dense, et je n'ai pas réussi à retenir plus que ça, toujours à cause du stress. D'un coté je savais que le stress allait influencer mes performances, de l'autre ça aurait pu être pire. Le VRAI problème a été le jury.
Son attitude m'a paru décalée et décevante. Premièrement, aucun intérêt porté à ma personne. Une attitude, comment dire, de personnes qui ne sont pas sur le même niveau...Deuxièmement, que ce soit à cause de mon mauvais départ, ou à cause du fait que j'étais la toute dernière et on était samedi soir, on m'a cuite à une sauce express. Je n'ai eu droit qu'à 10 minutes, 15 maximum d'interview. Autrement dit, j'avais à peine eu le temps de rentrer dans le bain que, pour le jury, c'était déjà fini. Dommage car j'ai du potentiel, 12 ans de séjour dans mon pays de langue B, donc bon...mais on est jugés sur nos performances et non pas notre potentiel, c'est ce que j'en retiens en tout cas. Je m'attendais à un oral beaucoup plus exigeant, le comble c'est que justement les textes n'étaient pas difficiles et tout dépendait de comment on les résumait oralement...Je m'attendais aussi a pouvoir avoir une discussion entre adultes avec le jury, par exemple j'espérais pouvoir discuter brièvement avec eux à propos de mes capacités, de mes langues, mais rien de tout cela. C'est comme si j'avais été un enfant à leur yeux: après le premier exercice, 2 des membres du jury se passaient des mots sur la table...si seulement ils m'avaient posé des questions, critiquée, bref, stimulée pour voir ce qu'il y a au dessous de la surface...
Je crois donc être responsable à hauteur de 50% de mon échec, mais je n'ai pas trouvé le jury très objectif et constructif non plus. Je ne me réjouis pas plus que ça de recevoir les notes non plus d'ailleurs, en 10 minutes je ne vois pas comment ils auraient pu comprendre mon niveau tel qu'il est en général/d'habitude. Ils m'ont déçue.

En plus -et non, c'est pas fini- j'avais le japonais en deuxième langue C et je n'ai même pas été interrogée en japonais...! Pire, selon le secrétariat, qui m'avait dit de me tenir à disposition entre le 1 et le 5 juillet car j'allais impérativement être reconvoquée (le cas échéant) dans ce créneau, au fait le jury de japonais avait déjà passé, il n'était plus là, et si j'avais eu mes 3 langues j'allais faire l'oral de japonais à la rentrée....intox ou pas, c'est vraiment lamentable. C'est du n'importe quoi et pourquoi ne pas refuser les candidatures de combinaisons qui n'intéressent pas?

En gros, je n'étais à priori pas intéressante aux yeux de l'ESIT, et je n'ai pas donné le mieux de moi et n'étais pas vraiment au point pour leur prouver le contraire. C'est extrêmement frustrant quand on sait d'où je viens. J'aurais préféré qu'on me le notifie plus tôt également. A l'avenir je me méfierai des écoles publiques. Autant payer cher mais obtenir l'avis de professionnels qui se comportent en tant que tels. Et autant dire que le chemin vers la réalisation de mon rêve vient considérablement de s'allonger, avec tout son lot de souffrance et frustration.

Bref, me voici donc officiellement étudiante en Master de Traduction à l'ETI de Genève.
La rentrée aura lieu en septembre, tout est déjà en ordre, logement y compris.
J'espère vraiment que le niveau est à la hauteur de mes attentes, que le cursus est enrichissant, la formation exigeante et les professeurs sévères. Je veux en tirer le plus possible. Si j'avais une seconde seulement l'impression de gâcher mon temps je pourrais vraiment déprimer. Je veux pouvoir travailler dans 2 ans, sans trop d'angoisses, et me dire que mon diplôme et mes capacités valent quelque chose.
Ceci dit il me reste le problème de l'admission en interprétation...
Je n'ai pas encore décidé grand-chose, sinon que je dois abandonner le japonais en C (le message de l'ESIT a été assez clair) et C-ifier mon allemand.

Ce qui me réconforte dans tout ce bordel, c'est que j'ai confiance en moi pour devenir une traductrice, une vraie, y compris à partir du japonais. Je sonne surement trop sûre de moi mais je vous assure, c'est que mon ego en a pris un coup avec l'ESIT. Je dois me rebâtir...et c'est par la traduction que je commencerai.

Je vous donne donc rdv au mois de septembre pour la rentrée!
Entre parenthèses, ce blog va rester un observatoire de cultures étrangères et tout ce qu'il a toujours été; je vais pour la première fois vivre et étudier dans mon pays de naissance, ce n'est pas rien: découvertes garanties!

Carissimi,
Mi trovo purtroppo nella situazione di chi ha delle certezze ma non quelle che vorrebbe. Non sono stata ammessa all'ESIT e studierò quindi Traduzione all'ETI di Ginevra. Le lezioni iniziano il 20 di settembre e dal 15 ho un contratto per la casa.

Nell'interesse dei miei fedeli lettori e di chi capita qui per curiosità/interesse per l'interpretariato o le scuole che menziono così spesso, farò un resoconto del mio triste orale.

L'orale è stato davvero deludente, per vari motivi. Io sono la prima responsabile: non sono riuscita a gestire lo stress, nonostante la prima domanda postami fosse banale (una domanda sul percorso personale). Il primo esercizio da A a B è subito iniziato e credo di non aver mai parlato così male in italiano. Non che abbia fatto errori di grammatica, certo che no. Ma sono stata sconclusionata e poco convincente. Anzi per nulla convincente. Credo che sia per questo che la giuria ha immediatamente pensato che non fossi all'altezza, impressione confermata immagino dall'errore madornale che sono stata costretta a fare, non ricordandomi la traduzione di "numérique" (digitale, che ho tradotto "numerico"), errore che non ho poi corretto, pur sapendo che fosse sbagliato. Dopo una sola domanda su questo esercizio, che mi ha fatto rendere conto di un altro errore, stavolta più concettuale e di comprensione del testo, si è passati subito al secondo esercizio da C ad A. Non sono stata insoddisfatta della mia performance, stavolta, ma mancava comunque di quel non so che per essere ottima, per colpire. Anche lì, una domanda e via. Inoltre il discorso originale era lungo e denso di informazioni e non sono riuscita a ricordarmi molto oltre ai punti principali. Sempre per lo stress. Sapevo che lo stress avrebbe influenzato negativamente il mio rendimento, peccato che ci fosse un altro problema di dimensioni non piccole e cioè la giuria.
Il comportamento della giuria mi ha veramente stupita e delusa. La giuria non mi trattava da pari a pari. Tant'è che anziché avere una conversazione tra adulti che si dicono le cose come stanno a proposito delle mie capacità generali e linguistiche, 2 persone della giuria hanno pensato bene di passarsi dei bigliettini dopo il primo esercizio e mentre ascoltavo la terza che faceva il discorso in C. Inoltre non ho percepito nessun interesse per la mia persona e il mio percorso, tant'è che sono stata valutata per la mia performance tale e quale è stata (breve, concessimi appena 10 minuti) e non per il mio potenziale, che avrebbero potuto voler scoprire. Mi aspettavo ad un orale durissimo, all'altezza della sua terribile e temibile reputazione, purtroppo per me è stato molto meno difficile del previsto nel senso che non c'è stato un interrogatorio in grado di mettere a nudo le capacità dello studente. L'altro problema, legato sia a me che alla giuria, è che appena io mi ero riscaldata la giuria decretava la fine dell'esame...
Insomma, è colpa mia ma anche di questa giuria che non ho trovato per nulla professionale. Neanche mi interessano i voti che mi hanno dato, tanto li ho trovati imparziali e "inutili" (nel senso che potevano darmi delle risposte sul mio livello in generale, mentre sicuramente per 10 minuti di esami saranno stati in grado al massimo di dare un parere frettoloso sulla mia performance del 3 luglio tra le 17h50 e 18h00 di sera).

Inoltre, perchè non è finita qui, avevo anche il giapponese in seconda lingua C e non sono neanche stata interrogata in giapponese. La scusa ufficiale sarebbe che la giuria per giappo già non c'era più e che in caso di ammissione sarei passata all'orale a settembre. Credo sia falso, ed in ogni caso è inaccettabile.

Avrei preferito capire prima - o venire informata dai diretti interessati subito- che non interessavo l'ESIT a priori; poi chiaro che è colpa mia se non sono stata in grado di convincerli del contrario. E' per questi due motivi che la situazione è estremamente frustrante, se penso a tutto quello che ho fatto per questo esame...

Insomma, studierò traduzione a Ginevra. Posso solo augurarmi che il corso sia stimolante, il livello all'altezza delle mie aspettative e i professori severi. Non voglio avere neanche per un secondo l'impressione di perdere il mio tempo, e voglio poter andare a lavorare e pensare che il mio diploma e le capacità acquisite valgono qualcosa. Come sempre voglio tirarne fuori il massimo.
Rimane il problema dell'interpretariato in tutto questo.
Non ho deciso modalità e tempistica di secondo tentativo, mi è chiaro solo che devo lasciar perdere il giapponese e sostituirlo col tedesco.

In tutto questo l'unico motivo di conforto per un ego abbastanza scalfito è la fiducia nella possibilità di ricominciare da zero con traduzione e poter diventare una traduttrice, anche dal giapponese.

L'appuntamento quindi è per il mese di settembre!
Questo blog rimarrà quello che è sempre stato; non crediate che diventi noioso perché abiterò in Svizzera: è la prima volta che vivrò nel mio paese di nascita, equivale a un soggiorno all'estero!


22 juin 2010

Deliri da interprete-wannabe / Délires d'une aspirante interprète


Schizofreni.
Si dice schizofrenici in italiano.
Ma io ho detto "schizofreni", che chiaramente è un gallicismo.(Schizofrènes)

Ieri, per la prima volta da anni, ho fatto un gallicismo in italiano. Dopo mesi a preoccuparmi dello stato di salute della mia lingua madre, finalmente un segno tangibile della sua presenza in me.

Oggi, ho ricevuto una lettera dalla Fondazione Svizzera, che mi ha annunciato l'esito positivo della mia candidatura alla CiuP (Cité internationale universitaire de Paris) di Parigi.

Devon'essere segnali, per forza :P
___________________________________________________________________
Hier soir, pour la première fois depuis des années, au lieu de faire un italianisme en parlant français j'ai fait un gallicisme en parlant italien, en disant "schizofreni" au lieu de "schizofrenici". J'en ai été ra-vie, un truc de malade. Mais bien sûr, que c'est à éviter! Mais quand vous n'arrêtez pas de faire des italianismes en parlant français - votre langue maternelle - et que ça vous fait souci, un gallicisme n'est pas si mal accepté! Après tout, c'est la preuve que ma langue maternelle est bien là et qu'elle recommence sa domination.

Et puis aujourd'hui, j'ai appris que je suis admise à la CiuP. Donc supposant que je serai admise à l'ESIT, pas de soucis à se faire pour le logement à Paris!

Si c'est pas des signes révélateurs, ça :P

Bon, il ne me reste "plus qu'a" passer les oraux...

14 juin 2010

A message to the people who are reading me.

Cari lettori,

Per tornare a cose leggermente più personali e lasciar stare la politica un attimo, vorrei annunciare che il mio fatidico orale all'ESIT si avvicina; benché per motivi di scarsa organizzazione (il segretariato di un'uni, rimane il segretariato di un'uni! eccezion fatta per le uni giapponesi di cui ho, penso, narrato l'ineccepibile perfezione) non mi sia chiarissimo quando e quante volte sarò interrogata, è certo che tra un mese avrò già i risultati...
La preparazione procede. Mi sto anche confrontando con altre persone, via Skype (che invenzione meravigliosa). Uso i discorsi di consecutiva recuperati all'ETI per fare restituzioni da C e B ad A e da A a B. All'inizio fare una restituzione in generale e dall'inglese soprattutto era una tragedia, ma in poche volte l'ostacolo si è ridotto; e con una settimana di allenamento giornaliero la mia memoria è già migliorata! Quindi sapendo che mancano grosso modo 3 settimane all'esame, sono fiduciosa, fiduciosa di poter affrontare l'orale quanto meno nelle mie migliori condizioni possibili. Probabilmente dovrò fare un mega ripassone dell'attualità francese e italiana di quest'anno, del vocabolario giapponese e inglese che ho imparato in questi mesi e sarò "pronta". L'importante è poi non avere rimpianti.
Ho chiaramente in mente un pronostico di come andrà la faccenda. Non posso dirvelo, per scaramanzia (e anche perché internet è uno spazio troppo pubblico...). Ma non appena usciranno i risultati...si saprà.
In questo mezzo anno abbondante di preparazione a questi esami per scuola interpreti ho avuto meno commenti e meno riscontri che mai sul blog. Capisco che il pubblico cambi in funzione dell'argomento. Purtroppo è così. Ma devo dirvelo: questo blog è destinato inesorabilmente ad orientarsi verso un resoconto delle mie avventure in Specialistica di Traduzione o di Interpretariato. Alcuni di voi lettori, interessati principalmente al Giappone, forse se ne andranno - benché si speri che io entri anche con giapponese in scuola interpreti e continui a poter parlare così della lingua e di tutto quello che ci sta dietro-, altri, nuovi lettori compariranno perché interessati all'interpretariato. Cercherò anche di rendere il sito bilingue, d'ora in poi.
Queste sono le mie prospettive future, per ora. Spero siano il più possibile di vostro gradimento e che vi portino a seguirmi nelle mie avventure che, questo è certo, rimangono e rimarranno internazionali :)

Chers lecteurs,

Il ne m'arrive pas souvent de parler de moi ni de m'adresser à vous de cette façon, mais le moment est venu, l'instant d'un "post", de laisser tomber un peu la politique et de vous informer sur ce qui se passe dans ma vie. Le fameux oral à l'ESIT approche. J'ai reçu...on va dire deux convocations, et bien que la question du quand et combien de fois je vais être examinée reste entière, ce qui est sur c'est que d'ici un mois seulement, j'aurai déjà eu mes résultats. Je prends des risques en en parlant, je ferais sans doute mieux de me taire pour ne pas en ramasser plein la figure par la suite quand j'aurai découvert mon échec! Mais je dois dire que depuis que j'ai sérieusement (et finalement) commencé à faire des exercices oraux, j'ai pris un peu confiance. Un peu, pas trop. J'ai déjà un pronostic des résultats, une évaluation de mes capacités on va dire, et je vous assure que tout n'y est pas rose. Mais je vais quand-même le garder pour moi jusqu'au moment des résultats- ou bien, qui sait, si l'oral se passe particulièrement bien peut-être aurais-je envie d'en parler? Mais enfin bref, ce que je voulais dire c'est autre chose. Tout d'abord, qu'en une semaine d'exercices quotidiens, ma mémoire et mes performances se sont déjà améliorés. Sachant qu'il me reste encore 3 semaines avant l'exam, je reste assez confiante pour la suite (c'est à dire confiante que je vais faire de mon mieux à l'oral, ce qui reste le principal, pour ne pas avoir de remords).
Et aussi la chose suivante. J'ai remarqué qu'en ces 6 mois de préparation à tous ces examens aux écoles traducteurs et interprètes, l'affluence et les commentaires sur ce blog ont sensiblement diminué. Je le comprends, bien évidemment! Le sujet a commencé à changer, donc les lecteurs qui me lisaient parce que je parlais de ma vie au Japon sont moins intéressés. Et comment le leur reprocher? Je vais toutefois devoir l'admettre, il est d'ores et déjà clair que le sujet principal de ce blog va inexorablement changer et porter soit sur mon Master en Traduction, soit sur mon Master en Interprétation. Dans le deuxième cas, les chances que je parle encore de/du japonais sont meilleures. Mais quoi qu'il en soit je sais pertinemment que je vais perdre quelques lecteurs et, qui sait, en acquérir d'autres. Dans l'effort - que je renouvelle - d'écrire un blog le plus possible intéressant, je vais aussi essayer de le rendre complètement bilingue (italien et français), et, si j'en aurai le temps, pourquoi pas trilingue (japonais) de temps en temps. J'espère en tout cas que tout cela vous conviendra et vous convaincra à continuer de me suivre! Mes aventures sur ce blog, assurément, sont et seront toujours à caractère international! :)

ブロゴを読んでいるの皆様へ。

プライベートなことを話すのは珍しいですが、今回告白したいと思う。
簡単に言いますと、一ヶ月の間に、パリ第三大学通訳翻訳高等学院へ入学ができるかどうか分かる。それに従って、私のブログの内容も変える。最近、ずっと翻訳と通訳の学校の入学試験のための受験勉強をしていた間、ブログへのコメントがかなり減った。というのは、話題が変えたので、今まで読んでくれた人の中にもう興味ないから読まない人もいるというのです。当たり前で、ビックリしないし、全然大丈夫だ。去年、基本的に日本での留学と生活について語っていた。大成功だった。多くの方が読んだり、コメントしたりしてくれた。
だが、これから話題と内容は変えるでしょう。翻訳大学院に入学したら、それについて書こうと思っている。通訳大学院に入学したら、それについて書こうと。もちろん、通訳の場合、日本語からの通訳コースにも入学できた場合、まだ日本や日本語に関する記事を書こうと思っている。でも確かなことを言いますと、このブログを読んでいる方も変えるということですね。新しい読者へ>大歓迎と、もう興味ない読者へ>今までありがとうと私の気持ちを伝えたいと思う。
このブログを、できるだけ多くの読者にとって興味深いものにしたいと思って、これからフランス語とイタリア語も使って書こう。時々日本語でも書きたいと思う。
これからも宜しくお願いいたします。

10 juin 2010

Yes we...kan




Trovata mediatica molto simpatica per il nuovo primo ministro Naoto Kan: le magliette "Yes we Kan", modellate sullo slogan di Obama "Yes we can"!
(Leggi articolo qui in inglese).
Dopo un primo ministro che non brillava per la sua leadership, ecco un'idea carismatica!

Voici une idée sympathique et indice de charisme pour le nouveau premier ministre Naoto Kan: des t-shirts "Yes we Kan", un jeu de mots construit d'après le slogan du président américain "Yes we can"!
(Ici l'article en français).
Nous espérons tous qu'il s'agisse du signe prémonitoire du leadership du nouveau chef du gouvernement!